En somme, donc, adoptons la devise des Kennedy :

« Ne pas se laisser abattre. »

(Merci au commissaire San Antonio)

15 commentaires:

  1. Exactement !
    Dommage que John et Bob ne l'aient pas adoptée plus tôt.
    Et dommage pour Jackie, qu'elle n'ait dit cela dans la voiture, à Dallas…

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  2. Mais George, il y a également quelques aviateurs de la famille qui auraient pu adopter ce précepte :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Patrick_Kennedy,_Jr.
    et aussi :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Fitzgerald_Kennedy,_Jr.
    J'avais appris la chose fortuitement et cela m'avait causé un bonne pinte de rigolade...

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  3. Vu le destin des Kennedy, est-ce bien raisonnable d'adopter une telle devise ? Je vous fais mes amitiés, cher Tenancier, et m'excuse de ne guère être davantage présent.

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  4. Ah merci, Tenancier, je n'étais pas au jus !
    Décidément, quelle poisse, dans cette famille (grmbblll, personne ne relève mes calembours catastrophiques…)

    Cela dit, ces deux-là ne se sont pas laissé abattre au sens propre du terme : ils se sont plutôt auto-volatilisés…

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  5. Au sens propre du terme, ils ne se sont pas laissés abattre, alors, cher George (!)

    ArD

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  6. J'avais tout faux comme un con : j'croyais que c'était la devise de Bachar Al-Assad !

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  7. Non là, franchement, Bertrand, je m'attendais à mieux.

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  8. Permettez-moi, chère ArD, de marquer mon désaccord vis-à-vis de votre accord.
    Selon la même construction, vous écririez : "Elles se sont laissées faire" ?

    Voyez Grevisse § 794 ("Participe passé suivi d'un infinitif"), remarque 2 et Nota Bene ("Dans l'usage, il règne en ceci une grande confusion", etc.)

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  9. Ah mais je savais bien, Geroge que vous ne seriez pas d'accord avec moi. Et pourtant...
    "Ils se sont laissé abattre" n'a pas le même sens que "ils se sont laissés abattre".
    Le sens propre de "abattre" implique bien d'accorder.

    J'écrirais "elles se sont laissé faire" et j'aurais les mêmes deux options pour "elle s'est laissé tomber" et elle s'est laissée tomber" (dans un cas, elle aura été poussée, et pas dans l'autre cas).

    ArD

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  10. Sachant que la branche aviatrice s'est crashée en aéroplane et qu'ils n'ont pu l'empêcher, ne pourrait-ton par une transitivité audacieuse, augurer que, faisant corps avec leur engin (enfin, hem...) il ne se laissent pas abattre, justement ?
    Par Monsieur Yogg Sothoth lui-même, que mes lecteurs son bien tatillons !...

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  11. Je dois être bouché, ArD, je persiste à ne pas voir la différence de construction entre "Ils se sont laissé faire" (ce sur quoi nous sommes d'accord) et votre "Ils se sont laisséS abattre".

    Et puis vous soulevez un nouveau lièvre ! Si une fille dit de sa copine : "Elle m'a laissé(e) tomber" au sens figuré de "abandonner", vous accordez, ou pas ?

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  12. Cher George, je ne faisais que réagir à votre suggestion d'adopter "abattre" au sens propre.
    reprenons :
    abattre au sens propre = provoquer la chute
    => Ils se sont laissés abattre = ils n'ont rien fait pour résister > Ils ont laissé les tirailleurs les abattre.
    abattre au sen figuré = accabler
    => ils ne se sont pas laissé abattre > Ils n'ont pas flanché.

    Et dire qu'on va me trouver tatillonne (!)

    ArD

    (Elle m'a laissée tomber = elle n'a rien fait pour empêcher que je tombe lorsque Dudule m'a poussée.
    Elle m'a laissé tomber = elle n'est plus amie avec moi.)

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  13. Merci pour ces explications très claire, chère ArD.
    Si je comprends bien, l'accord se fait ou non suivant que l'on peut ou pas séparer le groupe verbal.
    Au sens propre "se laisser abattre" peut être divisé, puisqu'on peut loiquement remplacer par "se laisser… tirer les vers du nez", par exemple, ou "se laisser chatouiller" — auquel cas on accorde.
    Tandis qu'au sens figuré, "se laisser abattre" est une locution figée, donc indivisible, et on n'accorde pas.
    Idem pour "s'être laissé(e/s) tomber"

    Notre quiproquo vient de ce que lorsque j'écrivais "au sens propre du terme", je visais en fait le groupe verbal "se laisser abattre", mais vos remarques éclairantes me paraissent justes.
    Même si, comme l'écrit Grevisse, la plus grande confusion règne en ce domaine et que donc pas mal de licences sont tolérées…

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  14. Plus simple consiste à s'interroger à savoir si le verbe pronominal est réfléchi ou pas.
    S'il n'est pas réfléchi, le pronom est un accusatif lambda et régit l'accord.

    ArD

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