Connaissez-vous Saint-Pol-Roux ?

Eh bien, si vous ne connaissez pas, vous aurez l'occasion d'une séance de rattrapage sur le blog de notre ami SPiRitus, lequel s'agite comme un beau diable pour animer la société des amis autour de ce poète. Lettres d'information, bulletins, sites et on espère d'autres publications encore à l'avenir sont le complément d'une activité comme celle-ci. On a même un peu peur d'un épuisement prématuré de son animateur. La  première lettre d'information de cette jeune société circule déjà sur le net.
On espère retrouver certains d'entre vous - le Tenancier a adhéré - chez les Amis de Saint-Pol-Roux... Pour ce faire, rendez vous sur Les Féeries Intérieures.


36 commentaires:

  1. Il faut avouer que, sur la foi de cette photo, SPR était très beau, en plus...

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  2. Moui, chacun ses goûts...
    Mais, merci à vous, cher Tenancier, car grâce à votre commentaire sur SPR, je viens (enfin) de faire le rapprochement avec la typographie du pseudo de notre ami SPiRitus.
    Ce que c'est que d'avoir l'esprit vif...

    Otto Naumme

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  3. Moi, il a carrément fallu que SPiRitus me l'explique en aparté…
    On pourrait s'amuser à dresser la liste de tous les mots ne contenant qu'une fois ces trois lettres dans l'ordre :
    SéPaRé, SoPoRifique, SuPeRficiel… euh, bon, je crois que je vais arrêter là…
    Ah, si, il y a SaPhiR, quand même !

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  4. George, entre soupe et cassollette, vous multipliez les facettes, les personnalités, les patronymes !
    Je finirais presque par soupçonner que Mystérieux Expéditeur serait l'une d'entre-elles...

    Otto Naumme

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  5. Tut, tut, tut : impossible, cher Otto, le seul être de chair que j'ai jamais croisé par ici, c'est le cher cls, vous le savez bien. Demandez donc au Tenancier, si vous ne me croyez pas.
    Tiens, je tombe à l'instant sur le prière d'insérer du roman de Catherine Cusset, Le problème avec Jane :

    « Jane ne recevait jamais de paquet chez elle. Elle le prit. Solide, rectangulaire et plutôt lourd : sans doute un livre. Elle se battit contre l'enveloppe rembourrée, agrafée et collée. Elle en sortit une chemise en carton jaune. Une disquette tomba sur le sol carrelé avec un bruit sec. La chemise contenait un manuscrit en feuilles détachées. Sur la première page, elle lut :

    LE PROBLÈME AVEC JANE
    roman

    Pas de nom d'auteur. Elle regarda l'enveloppe marron : pas de nom d'expéditeur. Le paquet avait été posté à New York cinq jours plus tôt. Elle parcourut rapidement les premières pages. Il s'agissait d'elle. Quelqu'un de bien informé. Le manuscrit comptait trois cent soixante pages et s'achevait sur cette phrase : "En bas elle trouva le paquet avec le manuscrit". »

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  6. Je vous taquinais, cher George. Quant au prière d'insérer, il est effectivement fort amusant...

    Otto Naumme

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  7. Je l'avais bien compris : après Ma sœur, "ta kiné", c'est dans l'ordre des choses.

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  8. Ah oui, en flânant un peu chez SPiRitus, je comprends que l'avenir du bulletin est entré dans « la force de l'âge » (cf. février 2009). mais est-ce que le bulletin lui-même a terminé sa croissance ?
    --
    Tenancier, je vous verrais bien vous abonnant au Grognard aussi, comme ça. (Cf. blog de SPiRitus)

    ArD

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  9. Chère ArD,

    Le Bulletin connaîtra plusieurs mues, assurément. Comme tout bébé bien nourri, il a bien profité, très vite, passant de 20 à 48, puis de 48 à 58 et de 58 à 86 pages. Le prochain aura, par ailleurs, sa particularité (sans doute du côté du format) qui le distinguera des précédents. Puis, un jour, petit bulletin deviendra cahier...

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  10. Tiens, je m'aperçois que mon commentaire de l'après-midi n'est pas passé. J'y rebondissais sur la double carapace de la tortue-caracole, précisant qu'il fallait ajouter à sa liste de mots-aSPeRges, ceux que Saint-Pol-Roux avouait aux détours d'épistoles à quelques correspondants choisis : l'étoile HeSPeR, eSPoiR, eSPéRance (une librairie brestoise s'intitule justement "A l's.p.rance"), et last but not least ShakesPeaRe.

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  11. George, ce n'est pas beau de faire ainsi le zouave !

    Otto Naumme

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  12. … ? Alors là, contrairement à celui de l'Alma, je sèche !

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  13. Roooh, George, enfin ! Ma soeur, sa main, etc., quoi... Comme si vous ne l'aviez jamais entendue ! (et pardon à la charmante soeur du Tenancier, qui n'est bien évidemment pas impliquée dans cette histoire, on parle ici de soeurs en général !)

    Otto Naumme

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  14. Ah oui, c'était un peu culotté ! Désolé, je suis devenu incapable ici d'aucune association grivoise au sujet d'une quelconque sœur, depuis que le Tenancier m'a tapé sur les doigts naguère, la précédente fois qu'il a été question de la sienne (épisode "cahier vert"). Donc mes synapses n'ont pas embrayé sur le zouave.
    Et dire que je suis en train d'écouter du Dranem…

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  15. Ah George, vous devez avoir à l'esprit que le très cher Otto bénéficie d'un passe-droit lui.

    Je comprends maintenant qu'on fait allusion ici à La main de ma sœur dans la culotte du zouave. Ah, ah...

    ArD

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  16. Otto n'a aucun passe-droit.
    Il est craint, c'est tout.

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  17. Attention, ArD, si vous-même ne bénéficiez pas de ce privilège exorbitant…
    Je lis presque une contrepèterie dans la phrase que vous citez, mais avec trop de substitutions pour être honnête.
    Voilà que je me prends à songer à Albert Samain…

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  18. Quant au mot « zouave », je suggère de ne l'utiliser qu'avec circonspection, vu la quantité de Pr Tournesol qui traînent par ici…

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  19. Un peu vaseuse, celle-là, Tenancier (non, je charrie, ou dors).

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  20. Pardon, cher Tenancier, je vous assure que ce n'est pas du racolage : en rangeant un peu mes idées, je suis retombé sur ceci, d'une époque où me restait le temps d'écrire un peu, et dont je suis certain que cela vous plaira (en vous souhaitant d'avoir un jour vécu semblable expérience tout à fait authentique, il va sans dire).

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  21. George, j'aime beaucoup ce récit qui raconte une émotion propre à notre métier... J'incite l'assistance à s'y détourner !

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  22. Du coup, j'ai réparé un oubli : je vous ai mis dans l'actualité des blogs, mon cher.

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  23. Voyons, George, ce n'est pas parce qu'ici il suffit de s'écrier «c'est pas moi !» que tout désaveu est crédible ! Vous avez fort bien fait de racoler : 1. parce que vous avez gagné un passe-gauche, 2. parce que votre histoire chez l'amoureux de Laure Peignot est bien apoplexogène !

    ArD

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  24. Ah, George, j'ai cru, jusqu'à la fin réelle de votre billet qu'il allait s'achever par quelque déceptif réveil, tant vous contez là, très-exactement, moins qu'une émotion (las !) dont j'aurais pu être la jouissive proie**, un fantasme. Du coup, on attend la suite de l'histoire. Y êtes-vous retourné ? En existe-t-il un inventaire ? Y avait-il du Saint-Pol-Roux dans cette bibliothèque ? Bon, cette dernière question pour caresser ma monomanie dans le sens du poil, car je doute que Bataille partageât la saint-pol-roussophilie de Breton...

    ** Pour dire la vérité, si je n'ai pas eu l'occasion de pénétrer dans la bibliothèque de Lord Auch, j'ai pu promener mon oeil et mon index le long d'intéressants rayonnages d'auteurs (d'A. Fontainas, poète, romancier et critique symboliste ; de F. Jammes, mais sa bibliothèque n'est que partiellement conservée ; de Max Elskamp à la Réserve Précieuse de l'ULB), peut-être moins fantasmatiques et plus accessibles. Mais ma plus forte émotion fut celle que j'éprouvai chez un collectionneur qui possédait des trésors du XIXe et du XXe : autographes, livres avec envoi, grands papiers (beaucoup de symbolisme, de surréalisme, avec, notamment, de belles pièces de la vente Breton), et qui m'en montra quelques-uns.

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  25. Eh bien moi, j'ai aidé cls à mettre ses livres en caisse.

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  26. J'ignore si jusqu'à ce jour j'ai exploré tous les arcanes et tous les méandres de la vaste Toile à l'endroit de Saint-Pol Roux, mais, pour le moment, je le dis sans abstinence ni procuration, le travail de notre ami SPiRitus est assurément le plus intelligent et le plus intéressant qui soit, et aussi et surtout le plus somptueux.

    De Saint-Pol Roux, j'aime considérer qu'il n'est point de hasard s'il a vu le jour tout près de l'endroit où Rimbaud a rendu son dernier souffle, trente ans plus tard. En ma thébaïde personnelle et portative, on appelle ça un "passage de témoin" et on est heureux à l'idée que SPiRitus soit affecté à l'entretien et à la transmission de l'incroyable flamme.

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  27. En effet, Christophe, on aime qu'une belle plume s'occupe d'un poète, cela ne dépare pas du ramage.

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  28. Non, SPiRitus, je n'y suis jamais retourné, et j'évite même d'en parler avec la personne qui gardait cette maison lorsqu'il m'arrive (rarement) de la croiser à nouveau. Vous savez, je ne suis pas resté suffisamment longtemps (une demi-heure, tout au plus) pour en dresser l'inventaire, et j'ignore si d'autres s'en sont chargé. Je précise que j'étais à l'époque dans une tout autre branche : je n'imaginais pas du tout que j'allais bientôt passer une bonne partie de mon temps à visiter des bibliothèques privées dans l'optique de leur rachat…
    Je n'ai fait aucune démarche en ce sens pour celle-ci, car sa valeur dépasse infiniment mes moyens financiers.
    La dispersion bâclée d'une bibliothèque (digne de ce nom, évidemment) m'est toujours insupportable. Je ne parle pas de celle de Breton, à la vente de laquelle j'avais été assister à Drouot voici quelques années et où les enchères atteignaient des sommets délirants (j'étais complètement éberlué de voir un NRF de Yourcenar en tirage normal, avec un bref envoi, s'envoler à 90 000 F. — environ 14000 €…). mais je me souviens d'un vide-grenier en banlieue sud, voici une douzaine d'années, où un brocanteur qui venait de déménager une cave oubliée vendait à vil prix des ouvrages provenant de la bibliothèque de Marcel Aymé (tous lui étaient dédicacés). Enfin, tant mieux pour les heureux acheteurs !
    Le pire, c'est lorsque les descendants, pressés de vendre le foncier, jettent les livres, voire les brûlent dans le parc du château…

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  29. Vous ne croyez pas si bien dire, cher George. Je l'ai vécu, l'autodafé dans le parc du château (c'était dans une autre vie...). Et il a fallu un peu de chance pour sauver ce qui pouvait l'être... Mais apprendre la valeur d'un livre à quelqu'un qui n'en a jamais lu un...

    Otto Naumme

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  30. Alors peut-être parlons-nous du même. Celui que j'ai en tête, c'était dans le Sud-Ouest, du côté de Bordeaux, en 1999 ou 2000. C'est un brocanteur croisé sur un marché aux puces qui me l'a raconté, une semaine après. Lui ne s'occupait que des meubles, mais au vu de l'autodafé, il avait quand même récupéré toute une collection qu'il ne connaissait pas mais trouvait jolie. 500 volumes reliés plein cuir. C'était l'intégrale de la Pléiade depuis 1932, avec tous les albums… Le reste est parti en fumée.

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  31. @ Chr. Bohren : merci. Votre commentaire me rappelle qu'il y a trop longtemps que je n'ai pas alimenté le blog.

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  32. Cher George, non, je ne pense pas. Le mien, d'autodafé, se situait dans le 7-8... Et le contenu n'avait pas la valeur de celle que vous contez (à mon grand désespoir ; j'aurai su quoi faire d'une intégrale de la Pléiade...).
    Malheureusement, il n'y a pas qu'un seul inculte...

    Otto Naumme

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  33. … et je ne leur en voue évidemment aucun, bien au contraire !
    Mais c'est même pire que de l'inculture : bien des gens ignorent complètement l'existence des bouquinistes et d'un deuxième circuit pour les livres. Ce n'est pas qu'ils mésestiment forcément la valeur d'usage de ceux-ci, mais ils croient qu'ils ne présentent plus aucune valeur marchande. Et comme ils n'ont pas de place pour les conserver, ils les jettent ou les détruisent.

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