L’auteur, c’était Gaëtan Picon.
Son roman ?
C’était Le Vieil Homme et l’amer !
(Je sais, c’est pitoyable, mais ça me faire rire).
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Admirable, j'en tremble.
RépondreSupprimerJugodot
Et c'est bon de rire, Tenancier! Merci!
RépondreSupprimerBéatrice
Tenez bon , Tenancier !
RépondreSupprimerJe vais essayer, mais ça va être dur. Je songe à faire une pétition.
RépondreSupprimerOn peut donc dire que c'est Gallimard qui fut responsable de la mise en bière de ce talent prometteur…
RépondreSupprimer...et que le vieil Ernest se fit mousser indûment.
RépondreSupprimerJe ne sais que dire, consterné que je suis...
RépondreSupprimerOtto Naumme
En somme, à écrivain (ou traducteur), écrivain (ou traducteur) et demi !
RépondreSupprimerMais faut-il pour autant les saisir au col ?
Cher Otto, insinueriez-vous qu'il faille également retraduire Sterne ?
RépondreSupprimerRenseignements pris, il semblerait que Gaston, déjà un peu dur de la feuille, aurait refusé d'accueillir au catalogue de sa prestigieuse maison l'œuvre d'un autoproclamé p'tit con.
RépondreSupprimerCher George, je ne sais s'il faut reprendre la plume pour retraduire Sterne...
RépondreSupprimerOtto Naumme
C'est qu'on s'terre, nan ?
RépondreSupprimerTiens, on vient de me proposer une plaquette rarissime de Pierre Louÿs : Le vit (hé ! ho !) met la mère.
RépondreSupprimerHem.
… Et on me rapporte cet adage japonais assez sibyllin (cousin de Séraphin) datant de l'Axe germano-nippon : « Levier omet l'âme, Herr ! »
SupprimerEnfin, je distille ce dialogue extrait du célèbre drame Hamlet à la Jamaïque :
RépondreSupprimer[voix éraillée] « — Où est l'rhum de ton frère ?
— Le vieux rhum est là, Mère. »
Je suis consterné.
RépondreSupprimerOn le serait à moins.
SupprimerToutes mes excuses.
Une chose assez peu connue, car vite écartée du canon de La Genèse lors de son établissement, c'est que le Tout-Puissant s'était complètement mélangé les pinceaux au tout début (versets 6 à 9 inclus) : il avait notamment inversé l'Atlantique et le Pacifique, la Méditerranée et la Mer Rouge :
RépondreSupprimerLe vieillot mêla mers.
Même si l'on n'en parle guère, il est notoire qu'un anthropologue structuraliste récemment disparu (pour éviter tout amalgame avec certain politicard proxénète, j'ai retiré la deuxième partie de son patronyme) ne quittait guère le zinc des brasseries (et ce n'est pas l'ami Pop9 qui me contredira) :
RépondreSupprimerLévi aimait la bière.
Un événement d'ordre surnaturel s'est produit un jour à la Knesset, sans doute issu des mystères de l'électricité : la femme qui était alors Premier Ministre s'est vu interpeller par le spectre d'un physicien allemand mort près de cent vingt ans auparavant :
RépondreSupprimerLe vieil Ohm héla Meir
[Pfff…]
Georgie Boy, vous allez avoir droit à un contrôle antidopage, ce festival vous rendant pour le moins suspect.
RépondreSupprimerMais rassurez-vous, le Picon ne figure pas sur la liste des produits prohibés (heureusement, d'ailleurs, notamment pour les fléchettes et le baby foot).
Pop 9, j'abonde et je reste sans voix.
RépondreSupprimer"Sans voile", voulez-vous dire. Car vous n'avez pas le pied marin, cher Tenancier, sans quoi vous vous seriez inquiété à propos des voiles :
RépondreSupprimerLève ! (yeah ! yo !) — mais la mer ?
Pop9 Boy, nous détestons tous ici les produits "pro-e-Bay" !
RépondreSupprimerCe billet me semble particulièrement idoine pour accueillir une petite publicité pour le dernier (et ultime, hélas !) numéro d'Amer.
RépondreSupprimerNon, non, pas « ultime », George. Je cite :
RépondreSupprimer« La parution de la revue finissante est pour l'instant suspendue. Faute de deniers. Mais pas faute d'envie... si rien ne nous en empêche, il y aura un n°6, au moins pour faire nos adieux. Reste à savoir quand !»
__
ArD
« Alors tant mieux ! », comme chantait Boby Lapointe.
RépondreSupprimerJe me fiais pour ma part aux indications fournies à la fin dudit n°5, dont je me permets de recommander chaleureusement la lecture.
Entre les deniers et les derniers, il n'y a qu'un petit "r", de fait…
Le Tenancier approuve.
RépondreSupprimerBibendum d'ale balnéaire ? Une tartine du loup blond. Jamais pu bitter sa prose. Avec lui, c'est stout ou rien. "Dors-je ?" dis-je en goûtant ce vieux malt dominant.
SupprimerQuelques idées de plagiats paronomastiques :
RépondreSupprimerLa vieille âme et l'eau de mer - une biographie de Kersauzon (commençons soft).
La hyène a eu le veau de mer - une chronique de la réélection de Nicolas Sarkozy.
Le vieil homme et ta mère - un roman sur les familles recomposées ou un essai-témoignage sur l'affaire Fritzl.
Le vieil homme est ta mère - une autobiographie de Michel Sardou.
Délectable.
RépondreSupprimerEn effet : merci, sui generis !
RépondreSupprimerCela me fait d'ailleurs penser à certain portrait-charge de BHL où le cuistre se voit judicieusement comparé à un personnage flaubertien :
Lévy est-y Homais-la-merde ?
Ainsi d'ailleurs qu'à ce charmant récit érotico-culinaire de Lise Deharme, qui relate les amours étranges entre une mère de famille et son attirail de cuisine :
RépondreSupprimerL'évier humait la mère
Je me permets de rappeler l'existence d'une version peu connue du cycle du Graal, intitulée :
RépondreSupprimerLe vieillot met lame, erre…
Un soir de monstre beuverie, Marc Behm avait rédigé un chapitre délirant pour son roman Mortelle randonnée (dont le héros, comme chacun sait, est un détective nommé Beauvoir, surnommé "The Eye" par la pègre), où l'on voyait notamment le Mossad intimer à Golda Meir l'ordre de racoler The Eye, celui-ci étant pris à tort par les agents pour une personne du beau sexe :
RépondreSupprimerLève Eye et mets-la, Meir !
Inutile de préciser que dès le lendemain, le romancier jetait ce chapitre à la poubelle…
Une biographie (en cours d'écriture) de Claude Lévi-Strauss nous apprend que le grand anthropologue était en outre un fin cuisinier, avec une nette prédilection pour les recettes du Midi. On y lit ainsi, au sujet de la création d'une salade de pamplemousses :
RépondreSupprimer« Lévi aille et omet l'amer. »
Rien à voir ou presque : saviez-vous que Gaëtan Picon était le descendant - indirect, cela va de soi - d'une grande famille d’ecclésiastiques et qu'une aïeule, supérieur d'une congrégation fut mêlée aux grands débats sur le quiétisme, en controverse avec l'ancêtre de l'auteur du premier Prix Goncourt ?
RépondreSupprimerOn trouve encore quelques traces insoupçonnées de cette chronique presque scandaleuse dans nos faubourgs lorsque l'on parle d'une conversation entre la Mère Picon et le Père Nau...
(Source : Antonio Aquaferrugina : Fénelon et les Grandes controverses du Quiétisme (1897)
Pourquoi cela va-t-il de soi ?
SupprimerPour le reste, je cherchais depuis longtemps cet exemplaire des oeuvres du sieur Aquaferrugina, je l'ai même cherché de bourg en ville. Vous en possédez un exemplaire, cher Tenancier ?
Otto Naumme
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerC'était en 51, pas ? S'tissaient d'tels échanges, à l'époque…
RépondreSupprimerOn en rit, car ce gars étant pis qu'on ne l'imagine, peu restèrent quiets sur le sujet — mais allez ! c'est une vieille histoire, tout ça…
(au fait, qui est le traducteur fé[ne]lon, au final ?)
Dans sa fureur de s'être vu évincer de chez Gallimard, G. P. (qui a d'ailleurs rejoint plus tard les rangs de la Gauche Prolétarienne aux côtés de Sartre) est allé jusqu'à prétendre que l'auteur de Pour qui sonne le glas descendait d'une antique dynastie chinoise :
RépondreSupprimer« Ernest est Ming, ouais ! », ne cessait-il d'éructer.
Et encore :
RépondreSupprimerLever l'homme et sa mère : guide de bonnes pratiques à l'intention des bisexuel(le)s gérontophiles ou nécrophiles.
Le valium à l'armée : essai sur la conscription des non-analphabètes.
Le violet Mallarmé : monographie synesthésique sur le goût du vieux Stéphane pour le Pont-L'Evèque au lait cru.
Georgeades
Le vieux Yom héla Meir : mémoires posthumes d'Yitzhak Rabin, où l'on découvre que l'inénarrable Golda, devenue chauffeur de taxi sur le tard pour subvenir à ses besoins de retraitée, a un jour refusé de prendre à bord de son véhicule un indigent fort âgé, déclarant par la suite qu'elle ne voulait "guère de Yom, qui pour aimable qu'il soit" n'était pas solvable.
Le vieillot met la mère : roman de gare écrit à la manière de San Antonio (sous-titre pour éviter la mise à l'index - voire au majeur : dans tous ses états).
Merci pour ces contributions fort inspirées qui relèvent haut la barre, cher "sui generis" !
RépondreSupprimerMais du coup, je me demande si vous sortez autant du néant que vous le prétendez par votre pseudonyme : j'aurais tendance à penser que vous êtes déjà intervenu jadis dans ces parages, jusqu'à certaine histoire désordonnée…
Jacques Amyot, comparant les deux traductions mises en regard l'une de l'autre, se serait écrié depuis sa tombe auxerroise la chose suivante :
RépondreSupprimer"Jean Dutourd, de France, n'escrivant point en Bon François : que ne crié-je mon indignation face aux deux pages !"
[George : je suis vraiment tout nouveau dans les parages, mais je me réjouis de ce que j'y découvre, et remercie en cela certain prototraducteur cacographe que la prétérition m'empêche de ne guère nommer, et pourtant.]
RépondreSupprimerBon.
SupprimerBon, d'accord : désolé, votre rare érudition (et votre style) a fait que je vous ai confondu avec certain Anonyme s'étant jadis aventuré dans ces lieux, où je ne l'avais pas relu depuis. Bienvenue, en ce cas (et je ne saurais trop vous recommander d'explorer les arcanes du Mystère de l'Abeille, l'un des plus amusants jeux imaginable, qui s'est construit ici-même sans que nul n'ait rien décidé).