Aïe.
Alors voilà.
Moi, je compte le nombre réel de pages d’un livre. Un livre, pour moi, fait réellement 96 pages, par exemple, et non pas 95 ou 93 ou 76 lorsqu’il y en véritablement 96, parce que je ne compte pas uniquement la pagination en romain ou en arabe, ou les deux (ça donne par exemple XVI & 80 pages) parce que c’est ça qui compte pour déterminer le nombre de pages qu’il y a dans un cahier en vue, par exemple d’une reliure ou tout bêtement pour déterminer le format (qui se définie, je le rappelle au format originel de la feuille et au nombre de pliages pour former un cahier). Alors quoi ? C’est un descriptif de livre ou pas ? Cela décrit la matérialité d’un livre ou pas ? Alors, vous en connaissez, vous des livres qui font un nombre impair de pages ? Ah mais certains me diront que ce qui intéresse les gens, c’est le nombre effectif de pages qu’ils vont lire. Alors là je rigole :
— Il faudrait alors connaître le corps et la typo utilisée car on en met certes plus ou moins en corps 10 qu’en corps 12 que ce soit en Garamond ou Frutiger dans une même page. Et voit-on ces indications dans les descriptifs ?
— La numérotation mentionnée par mes confrères au nombre impair de pages se contente de relever la dernière page numérotée sans prendre la peine de soustraire les premières pages qui ne le sont pas. En effet, la garde, le faux titre et le titre comptent également dans la numérotation : généralement les textes de romans commencent à la page 7… Alors, qui songe dans cette optique à faire la soustraction en lisant les descriptifs ?
Seuls les libraires de livres anciens et de bibliophilie sont honnêtes, il indiquent entre parenthèses ou crochets les pages non numérotées. Moi, je fais comme si tout était numéroté.
Je triche, c’est pas bien, mais au moins vous savez.
Et ça ne me calme même pas, tout ça !
Et puis vous allez retenir, hein ? C'est le 1111e billet du blog !
Il est impair.
Tiens… j’entends l’ambulance.
Allez hop, à la douche !
They took you away, ah ah ?
RépondreSupprimerOtto Naumme
Je ne comprends pas bien : vos confrères ne prennent pas la peine de soustraire les premières pages non numérotées (6 en général), et vous-même comptez toutes les pages, y compris celles qui ne sont pas numérotées. Où est donc la différence entre la façon de procéder de vos confrères et la vôtre ?
RépondreSupprimerArD
Dans le nombre de pages comptées, tiens !
RépondreSupprimerEh oui, le Tenancier compte le nombre de pages physiques, c'est là tout l'intérêt...
RépondreSupprimerOtto Naumme
Comptez
RépondreSupprimerJe suis prêt pour signer à deux mains l'adoption définitive d'un texte qui prônerait ce qu'Otto nomme « le nombre de pages physiques » (quelles autres ?) ; un livre décrit comme comprenant 97 ou 129 pages (ou tout autre impair) me plonge chaque jour dans des abîmes de perplexité — voire de désolation...
Pesez
Doit-on préciser en outre que nous estimons parfois les (plus ou moins nombreuses) pages blanches finales...
Divisez
Puis-je aussi suggérer ce modeste lien:
http://barbauteur.blogspot.fr/2010/09/bnf-bibliographie-nationale-francaise.html
(voir le commentaire)
Tenancier, vous voilà de folie otage !
RépondreSupprimerPour résoudre le problème, faut Lio, ce me semble…
Cher Monsieuye, je souscris à votre idée. Cela dit, on peut se poser la question de l'objectif d'une recension par un bibliothécaire. En effet, si c'est à fins de prêt, seul la pagination suffit puisqu'il faut renseigner le lecteur sur la longueur approximative du texte. Du reste quand on voit les transformation des ouvrages (cartonnages infects, tampons partout) on se dit que la matérialité du livre a peu d'importance pour ceux-là. Le problème, c'est que la bibliothèque de conservation applique les mêmes critères de description.
RépondreSupprimerC'est gênant.