A l'occasion de la parution du
billet de George Weaver, j'avais suggéré la chose suivante dans les commentaires : "Il ne me reste donc plus qu'à faire un appel vibrant aux lecteurs de ce blog pour les convier à un petit jeu : Rassemblez tous vos 10/18, sélectionnez-en (pas plus de 10) et expédiez-m'en les scans de couverture, histoire de faire une sorte de panégyrique de la collection !
Qui commence ?" - Je devrais écrire maintenant : "qui continue ?..."
Au tour d'Adria Cheno... dont je ne sais rien sinon que de fugaces et pertinents commentaires sur Facebook. Il me fallut donc en demander un peu plus à ma correspondante. Voici sa réponse in extenso :
"Monsieur Le Tenancier,
Je ne sais quoi répondre, conductrice offset pendant dix ans, assistante photographe (tirage N&B de négatifs respectables, etc) pendant quinze ans, voilà pour l'imprimé et l'image. Une photo (avé ma signature!) en couverture d'un 10/18 a suffi à ma vie de photographe
Aujourd'hui documentaliste (un an et demi dans une agence de pub.) et depuis deux mois dans une association ..Le tout sur le tas.
L'idéal : lire l'hiver, voyager en 125cm3 l'été, en bref croiser le monde en échangeant évite l'enlisement !
Un blog en vrac et en construction (
http://bydyfy.blogspot.com/). Tout en vrac parce que la vie est courte et passionnante...
L'anagramme de mon patronyme est Mystère (sic).
Cordialement.
Adria Cheno"
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137/138 - Nathaniel Hawthorne : La lettre écarlate Achevé d'imprimer le 24 septembre 1963 sur les presses de l'imprimerie bussière, saint-amand (cher)
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147 - Henry James : L'Élève et autres nouvelles achevé d'imprimer le 14 novembre 1963 sur les presses de l'imprimerie bussière, saint-amand (cher)
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148 - Louis-René Des Forêts : Le Bavard achevé d'imprimer le 19 novembre 1963 sur les presses de l'imprimerie bussière, saint-amand (cher)
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403/404 - D.-H. Lawrence : Homme d'abord Dépôt Légal : 3e trimestre 1968.
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450 - Witold Gombrowicz : La pornographie Dépôt légal : 2e trimestre 1969
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586/587/588 : Georges Darien : Le Voleur Dépôt légal : 2e trimestre 1971 Acheté dans la librairie de François Maspéro : la joie de lire (petit tampon rouge "jl"dans un cercle) !
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465 - Georges Bataille : Le Bleu du Ciel Achevé d'imprimer le 30 avril 1971 sur les presses de l'imprimerie Union-Rencontre à Mulhouse (Haut-Rhin)
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781 - Georges Bataille : Madame Edwarda / Le Mort / Histoire de l'œil Achevé d'imprimer le 4 mai 1973 sur les presses de l'imprimerie bussière, saint-amand (cher)
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668 - Dylan Thomas : Portrait de l'artiste en jeune chien IMPRIME EN FRANCE PAR BRODARD ET TAUPIN 6, place d'Alleray - Paris Usine de La Flèche, le 01-02-1972
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1540 - Susans Sontag : Sur la photographie Achevé d'imprimer en janvier 1983 sur les presses de l'Imprimerie Bussière à Saint-Amand (Cher)
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Henry James et Nathaniel Hawthorne , couvertures dessins : Alain Le Foll
Susan Sontag, couverture : Le plus vieil appareil photographique dont Niepce s'est servi entre 1822 et 1826
Die bibliophilen Taschenbücher Harenberg KommunikationDes Forets, couverture Paul Klee "L'acteur" (détail)
Comment se lasser de ce travelling vertical ?
RépondreSupprimerEn fait, cela me rassure (pas besoin de rechercher dans les deuxièmes rayons), j'ai d'autres 10 x 18, par exemple ici je les retrouve dans les numéros 1, 3, 4, 5, 6, 9.
Les deux Georges Bataille, je les avais achetés dans leur emboîtage rose et noir.
Me manque vraiment le Susan Sontag (je l'ai dans une autre collection), à cause de sa couverture mécanique, mais plus ancienne et sans soufflet, à la Walter Benjamin.
@ Le Tenancier : on a droit à un deuxième envoi ?
(Hors-sujet... Résumons la "charte programmatique" de notre hôte : un bon livre, s'il est beau, n'en est que meilleur. Ce trait minimaliste et synthétique en guise de "présent" pour honorer comme il se doit, en ce jour béni, la Saint Tenancier...)
RépondreSupprimerComme on disait rue Saint-Denis à une époque, cher Dominique : "Mieux vaut avoir des regrets que des remords"... Mais baste, ne soyons pas chiche, si le candidat veut repasser en deuxième semaine, nous ferions preuve d'un singulier mauvais caractère de refuser. Je précise, Le Tenancier est un morgueux et un teigne envers qui lui déplaît, c'est vous dire que la licence accordée ici a valeur d'appréciation. On attendra simplement - pour ces deuxièmes fournées - que les premières soient passée et il y en a quelques unes ! Ne craignons pas d'ailleurs les doublons pour les couvertures, cela a valeur de statistique, voire de plébiscite, comme j'y faisais allusions, déjà.
RépondreSupprimerMon très cher Christophe, j'adhère (ce qui n'a rien à voir avec la rue sus-citée).
On ne se lasse pas on en redemande !
RépondreSupprimerOtto, êtes-vos meilleur en anagrammes qu'en contrepets ? Il semble que vous soyez concerné de près par ce billet insolite...
ArD
Chère ArD, merci de votre commentaire, j'avais lu la phrase de cette Adria sans y prêter attention, je devais être focalisé sur ses couvertures plus que sur ses écrits (remarquez, avec une couverture, comme on lit, on se couche...).
RépondreSupprimerIl semblerait donc qu'Adria Cheno ait à voir avec le Mystère (oui, Tenancier, il arrive, le billet...). Cela dit, il semblerait que le seul anagramme de ce patronyme soit "arachnoïde".
Ce qui, vous en conviendrez, ne nous avance guère. A moins qu'il s'agisse d'un autre patronyme, comme Aria Chedino. Mais cela me semble bien obscur... Vous-même, chère ArD, avez-vous une hypothèse à formuler ?
Otto Naumme
@ Le Tenancier : une deuxième fournée vous a été envoyée hier, de manière anticipée, pour répondre à votre question que je ne vois qu'à l'instant.
RépondreSupprimerA vous, cependant, de décider de la publication ou non : il ne faudrait pas que votre site se transforme en un catalogue illustré de toute la collection 10 x 18, même si ce ne serait alors qu'un hommage en tous points "justifié" à feu Christian Bourgois !
… et à feu Dominique de Roux, qui reprit avec Bourgois les rênes de cette collection en 1966, même si c'est bien ce dernier qui lui imprima sa marque (Otto ?) éphémèrement définitive.
RépondreSupprimerQuant à "Mystère", un anagramme vocal en serait RMIste, mais de toutes façons, vu son prénom, l'ami Otto semble spécialisé en une forme particulière d'anagramme : le palindrome.
Tout bien réfléchi, je pencherais pour Meyster.
RépondreSupprimerFacile à vérifier, d'ailleurs : il suffit de pointer la totalité des photographes crédités au dos des 10/18 !
Otto, angramiquement parlant, je ne vois rien d'autre que RMiste aussi, ce qui pour un patronyme laisse à désirer. Vous semblez avoir lu un peu trop vite : son patronyme ne serait pas l'anagramme de son pseudo (Adria Cheno), mais bien de Mystère.
RépondreSupprimerArD
En tout cas, l'anagramme du pseudo, repéré par Otto, est fort bien venu pour quelqu'un qui vogue sur la Toile. Et nous voilà avec un "Mystère de l'Arachnoïde" en sus !
RépondreSupprimerCher George, le palindrome m'est naturel, étant né à Laval...
RépondreSupprimerEn revanche, sur "ce dernier qui lui imprima sa marque", pour le coup, c'est moi qui n'imprime pas. Un contrepet ?
Chère ArD, vous avez raison, j'ai été trop vite, une fois encore. Quyant à trouver un patronyme anagrammatique de Mystère, nous pourrions avoir Rémy Ste (ou Set ou Est ou Tes).
Quant au "meyster" évoqué par George, l'hypothèse vaudrait d'être étudiée. En fait, il ne me manque "que" l'intégrale de la collection...
Otto Naumme
Pas de contrepet ce coup-ci, Otto : c'est juste que vous parliez naguère de "marque", à propos de cette collection.
RépondreSupprimerQuant à Laval, j'ignore si vous auriez été élu par cette crapule, mais nous progressons à grands pas dans la connaissance de votre biographie…
Somptueux, cher George, votre "élu par cette crapule". Voilà qui pourrait faire les choux gras d'un spécialiste en la matière, en l'espèce un ami qui m'est très cher : Luc.
RépondreSupprimerBien à vous.
Hélas, mon cher, il n'est nullement de moi, ce vieux classique du palindrome !
RépondreSupprimerIl n'empêche, il me plaît !
RépondreSupprimerJ'aime bien celui-ci, également (paraît-il de Totor) : "Tu l'as trop écrasé, César, ce Port-Salut !"
Et l'on n'oubliera évidemment pas le magnifique palindrome de 1 247 mots (!) de Georges Pérec (que l'on verra ici : http://homepage.urbanet.ch/cruci.com/lexique/palindrome.htm).
Cher Christophe, votre ami Luc s'amusera certainement de ce site, s'il ne le connaît déjà : http://www.zazipo.net/sonnets_palindromes.php, où l'on peut construire "10 millions de palindromes".
Pour le reste, cher George, Laval figurera sur ma biographie imaginaire, peut-être, mais pas sur la réelle, c'est uniquement pour l'humour de la chose que j'avais cité cette ville. Je suis en fait un fils de Puteaux...
Otto Naumme
En ce cas, j'imagine que vous êtes plutôt Mac que PC…
RépondreSupprimerMagnifique, ce fromage de l'impérial Hugo !
Quant au prénom Luc, gageons qu'il figure dans nombre de palindromes…
Euh... fils de Puteaux, j'y vois un anagramme partiel ? Vous le fîtes pour enrichir la biographie imaginaire, Otto ?
RépondreSupprimerArD
http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/I08076660/christian-bourgois-et-sa-maison-d-edition.fr.html
RépondreSupprimerTiens donc, un commentaire sérieux par un messager anonyme. Je le remercie ici car ce n'est pas souvent. je me sens comme un maître d'école au milieu d'une houle de dissipation. Je me demande bien ce qu'en penserait SPiRitus !
RépondreSupprimerCher Tenancier,
RépondreSupprimerEh bien, ce que j'en pense... voyez-vous... il me semble... oui, c'est cela... à moins que... ah, mais c'est que rien n'est plus incertain... comprenez... pour tout vous dire... je n'en sais rien moi-même... car ce "en"... certes et toutefois... ce "en" m'apparaît fort... vague... qu'est-ce donc qu'il reprend ?... ce "en"... le contenu du commentaire de 20h45 ?... peut-être son "sérieux anonymat" ?... ou plutôt le fait qu'en bon tenancier, vous remerciiez la clientèle de sa non moins bonne fréquentation, fût-elle ponctuelle quand on en connaît d'autres, accoudés coutumiers du zinc ?... à moins que vous n'ayez pronominalisé plutôt votre sentiment soudain de magister scolae ?... ou renvoie-t-il encore ce "en" à l'intégral contenu du commentaire vôtre de 23h10 ?... s'il ne faut pas y lire un prétexte-invitation à participer, comme malgré moi, à la "houle de dissipation" ? Aussi, et in fine, j'en pense, cher Tenancier, que vous êtes bien habile, oui, bien habile.
Je faisais appel à vos compétences en matière d'autorité. Ils sont un peu dissipés, mes commentateurs, ces derniers temps. Je ne sais plus commet les tenir. Si vous aviez une recette...
RépondreSupprimerEn style soutenu, cher Tenancier, les «en» et les «y» sont à éviter. Quand ils ne prêtent pas à confusion, ils la sèment ; d'ailleurs, ne sont-ils pas le témoin d'une expression inachevée ? J'en veux pour démonstration la parfaite panoplie des interprétations de SPiRitus.
RépondreSupprimerEt puis Tenancier, cette dissipation... Comment ne pas lui attribuer le corollaire de l'impatience de vos lecteurs à vous voir renouveler vos billets ?
ArD
C'est bien connu, le Tenancier est un relâché de justesse, un proscratinateur, alors, ne le bousculez pas, hein...
RépondreSupprimerCher George, eh non, je suis PC, par obligation professionnelle (et pas passionné par le Mac, qui plus est...).
RépondreSupprimerChère ArD, non, il s'agissait plutôt là d'une "fine" plaisanterie alto-séquanienne sur les "fils de Garches et enfants de Puteaux", où j'ai réellement grandi.
Quant à vous, Tenancier, que nous vaut cette ire ? Nous parlons quand même de palindromes, de Totor, de Pérec, vous n'allez pas nous le reprocher ? Cela ressemblerait à un mouvement de "houle"...
Otto Naumme
Ainsi, nous avançons : Otto fait partie de la séquannaise, certainement romanisée...
RépondreSupprimerC'est quoi, "séquan", c'est qui, c'est où ?
RépondreSupprimerTiens, je viens seulement de me rendre compte que "Le Bavard" est suivi de "La parole vaine". Mais il est vrai que Louis-René des Forêts et Maurice Blanchot, on n'entendait qu'eux. Au passage, admirez l'apposition.
RépondreSupprimerCelle du tireur couché ?
RépondreSupprimerLa déesse Sequana était la déesse de la Seine. On en déduit qu'Otto est un compatriote du petit Nicolas. Alto-séquanien devant signifier : des Hauts de Seine, dans ce cas précis.
RépondreSupprimerCompliments, Otto, pour ce commensal si bien choisi.
Merci, Tenancier, pour cette information.
RépondreSupprimerJe retourne au coin, coiffé du traditionnel bonnet de sec âne, ah !
Il vous en prie...
RépondreSupprimerPour en revenir à des propos d'une plus haute tenue littéraire, Otto serait-il né dans le département suivant, nous nous retrouvions de nouveau chez Totor !
RépondreSupprimerle "neuf cube" ? Cela nous révolutionnerait.
RépondreSupprimerRévélation : notre palindromesque Otto est né dans le 33. Je tiens l'info de Madame Desqueyroux, la femme qui rit [...]
RépondreSupprimerCelle dont le nom de jeune fille était Ponsable de Labuvette, ou une parente de Gwynplaine ?
RépondreSupprimerEt a-t-elle précisé l'année de sa naissance, 1991 ?
(Année, je le précise, qui fut pour ses parents dysorthographiques le palindrome de son patronyme : emmu an).
RépondreSupprimerAh, avant de me faire virer par le Tenancier (je vois que ses oreilles commencent à fumer), je précise aussi que le département 33, c'est pas la Drôme.
RépondreSupprimerTiens, on pourrait en faire un contenant [n]e mord ni lap[e] !
RépondreSupprimerJe ne crois pas que ce soit celui qu'a choisi Perec, dans le texte sus-cité qui commençait si magnifiquement par « Trace l'inégal palindrome… »
(D'évidence non, triple buse, puisque celui-ci se termine forcément par « … ni la plage ni l'écart » !)
Bon, vérification faite (ici, merci Otto !), c'est quand même très proche.
RépondreSupprimerMais ma version a un certain chien ("mordre" et "laper" relèvent du même paradigme canin) que je préfère à cette absurde image de plage mordue.
À quand des livres au format impossible 81/01 ?
N'empêche, louons l'élégance formelle de ce cher Otto Naumme qui, ma foi, s'est forgé un pseudonyme comme on rend un hommage à la saison dévolue aux "Feuilles" de notre Tenancier.
RépondreSupprimerAh, enfin quelqu'un qui trouve que ça rime !
RépondreSupprimerTiens, c'est vrai, je n'avais jamais remarqué.
RépondreSupprimerCa doit être ça, la grande classe : faire preuve d'élégance formelle par inadvertance...
Sinon, cher George, je pense que l'arrivée du week-end devrait vous faire le plus grand bien ;-)
Otto Naumme
Hélas, cher Otto, je n'ai jamais le temps de me reposer ! Toujours sur la brèche, car au bord du gouffre…
RépondreSupprimerPuisque nous en sommes aux confidences… une jeune peintre était venue me tirer le portrait, voici quelques mois, et je vois qu'elle a mis le résultat (quand même assez peu flatteur…) en ligne ici. On aperçoit aussi le charmant Émile Zinzou, de la librairie Palabres.
Bien.
RépondreSupprimerJe sais bien que je ne livre sur ce blogue que de trop rares et timides commentaires, mais l'un des volumes présentés sur ce billet me force à sortir de mon bois pour livrer une réjouissante anecdote.
Voilà.
Au début des années 80, une attraction (bien compréhensible pour qui connaît un tant soit peu mon histoire personnelle) me dirigeait souvent vers la riante ville de Blanc-Mesnil, qui alors n'était pas desservie par le RER mais par un vulgaire et néanmoins avenant train de banlieue qu'il fallait prendre Gare du Nord.
Ah, zut ! Je vois, non pas que Siné m'a demandé 2500 signes, mais que l'heure est venue de résilier cette connexion. Hé bien, tant pis (comme disent les vaches), ce sera pour la semaine prochaine !
Oncle Paul, est-ce bien raisonnable ?
RépondreSupprimerGeorge, vous êtes bien bavard.
A tous, qu'on se rassure, la saga de nos 10/18 va continuer.
A Adria Cheno : il est de coutume ici que celui qui publie un billet face le service après-vente. j'ai dû oublier de le dire. Ça va pour cette fois, vu que Weaver est logorrhéique en ce moment. Mais au prochain, vous vous y collez !
Au bord du gouffre, cher George ? A ce point ?
RépondreSupprimerLequel êtes-vous, de ces portraits ?
Oncle Paul : ce n'est pas gentil de nous laisser ainsi en plan sur le quai de la Gare du Nord. Pas qu'on ait voulu voir Vesoul, mais, à tout le moins, Romorantin serait déjà mieux que Bécon-les-Bruyères ! Allez, au moins Le Blanc-Mesnil...
Otto Naumme
Plusieurs contrepets sont possibles avec cette expression, cher Otto. "Au bougre du fort", par exemple.
RépondreSupprimerQuant aux portraits, vous me permettrez de conserver une certaine discrétion. Je ne tiens pas à me retrouver dans la situation de Buster Keaton dans Fiancées en folie…
Je ne remarque qu'à l'instant la malice d'ArD dans son commentaire du 21 mai à 09h27, lorsqu'elle écrit « J'en veux pour démonstration »…
Tenancier, vous êtes dur ! "Logorrhéique", moi ? Rien que de lire ce mot, ça m'en file au ventre !
Oui, George, c'est là un des traits de la fille de Boulogne que je suis (y a pas que Puteaux!).
RépondreSupprimerOui, George, le Tenancier est dur, il eût dû écrire que vous êtes disert, ne serait-ce que... parce que vous savez vous contenir.
ArD
Oui, si j'ai bien compris, il faut savoir choisir, ici : c'est fromage ou disert. Et question fromage, on n'est pas trop coulant…
RépondreSupprimerBoulogne, dites-vous ? Je vous croyais plus méridionale…
… ici, comme dans la fable de La Fontaine, m'empressé-je d'ajouter (n'oublions pas de rester dans le domaine littéraire) !
RépondreSupprimerHum ! Revenu dans ces parages à la suite du récent commentaire d'Adria Cheno à propos du D.H. Lawrence sur le billet mis en ligne hier, je m'aperçois que j'avais complètement oubliée d'achever mon anecdote. Voici qui exige réparation, même trois mois plus tard.
RépondreSupprimerDonc ce samedi-là de 1982 ou 1983, je ne sais plus pourquoi, j'étais arrivé beaucoup trop en avance à mon rendez-vous galant : il n'y avait personne. Deux bonnes heures à attendre, sans doute.
Que faire, dans cette ville morne et déserte où tous les rideaux étaient baissés à cette heure, comme en province ? Ni une ni deux, j'entrai dans la bibliothèque municipale, pas très éloignée de ma destination initiale.
À cette époque, j'étais en pleine découverte extatique de l'œuvre jubilatoire de Gombrowicz. Coup de pot, ils en avaient quelques uns en rayon, dont le 10/18 n°450 présenté ici-même, que je n'avais pas encore lu. Je m'installe dans un fauteuil, mais avant d'en entreprendre la lecture, mû par une curiosité assez compréhensible (qui pouvait donc lire cet auteur méconnu, dans ce trou perdu du 9-3 ?) je jette un coup d'œeil à la fiche de bibliothèque, certain de la trouver quasi-vierge. Stupéfaction : elle était entièrement couverte de coups de tampon, recto et verso. L'ouvrage avait été emprunté tant de fois qu'il était presque incroyable qu'il fût en rayon ce jour-là ! Ainsi, les Blanc-Mesnilois étaient aussi férus que moi de Gombrowicz… Peut-être que Bruno Schulz et Witkiewicz étaient également adulés, dans cette oasis séquano-dionysienne de l'avant-garde polonaise des années 30…
En outre, une autre chose m'intriguait : la fréquence rapprochée des dates d'emprunt et de restitution du livre. Non seulement ils s'intéressaient à mon auteur favori, mais ils lisaient à toute allure, ces bougres !
Perplexe et rêveur, j'ai refermé l'ouvrage pour reprendre mes esprits, et mon regard est tombé sur le titre, et j'ai éclaté de rire.
Eh oui, plus dure est la chute (de reins, bien sûr)...
RépondreSupprimerOtto Naumme
Une bonne chute demande un bonne patte, mon cher Otto…
RépondreSupprimerEt puis les chutes, c'est pas fait que pour les riens !
Bon courage…