Lu dernièrement sur le blog d’une personne déclarant faire le métier de libraire, paraît-il, et qui répondait à un questionnaire :
5) Cite ton auteur préféré et l'auteur que tu ne liras jamais? […] Beaucoup de classiques me tombent des mains. Il m'est par exemple très difficile de lire Hugo, Balzac, Proust, Zola et compagnie. Mais pour chacun, je sais qu'il me faudra en lire au moins un. […] |
J'ai isolé cette somptueuse réponse en vous épargnant le reste car je suis d’humeur charitable, ce soir. Je ne citerai pas la source, je ne suis pas un cafard, en vous certifiant toutefois qu’elle est réelle. On saluera la détermination de ce confrère qui, un jour, se prendra en main, c’est sûr. On le félicitera également pour son honnêteté et euh... sa fraîcheur.
Après, si vous voulez mon avis sur le futur de la librairie, hein…
Où il est question de faire des postiches, non ?
RépondreSupprimerOtto Naumme
Oui, oui, on le voudrait bien cet avis....
RépondreSupprimerBertrand, c'était une boutade, je me suis déjà exprimé là-dessus...
RépondreSupprimerTenancier, c'était aussi une boutade...Je le connais votre avis.
RépondreSupprimerQuestionnaire et réponses à mourir de rire ! (avec un bon moteur de recherche on trouve presque tout !) "Préfères-tu les livres reliés ou les liseuses ? : Les livres reliés sans hésitation. Je suis libraire et anti-numérique". Je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais vu un roman d'Amélie Nothomb relié, si ce n'est peut-être en vilain cartonnage chez Rance-Loisir ! Quant au références des lectures de jeunesse...: Tom-Tom et Nana ! (Zola n'était pas si loin finalement)
RépondreSupprimerCe n'est surtout pas très gentil pour la compagnie, surtout qu'elle est relativement facile à lire.
RépondreSupprimerOui bien sûr...la 7ème compagnie de Mozart
RépondreSupprimerJe ne vous remercie pas, Tenancier : je suis aller fureter comme bougrelon, et me voici plus déprimé que jamais.
RépondreSupprimerQuelle misère !
Ne serait-ce que désigner Nothomb comme écrivain fétiche…
Même pas Paul : Amélie ! (peut-être pour l'injonction « Ah, mais lis ! », espérons-le…)
Bon, l'érudit en question apprécie certes Baudelaire et Zweig, ouf ! mais quelle affligeante révélation sur la médiocrité de notre époque !
"Le manque de goût est un des défauts qui sont inséparables de la fausse dévotion." Balzac. Une double famille.
RépondreSupprimer;)
V.
Bienvenue à Monsieur de Bougrelon, Alphonse et V.
RépondreSupprimerCe n'est tout de même pas très scout, de se moquer, comme ça...
Il faut avouer que le phénomène le cherche un peu, non ?
RépondreSupprimerOu alors, pour s'assurer de se voir décerner le qualificatif de "méprisant", dira-t-on qu'il se met au niveau de ses lecteurs ?
Parce qu'après tout, ce n'est pas de sa faute, à ce brave homme, si les Nothomb, Levy, Musso, Houellebecq et autres écriveurs professionnels vendent des wagons entiers de livres alors que les meilleurs auteurs "ne voient pas le jour"...
Otto Naumme
Et "Charles Peggy", vous connaissez ? Là encore, je ne citerai pas de nom par charité chrétienne, mais un libraire ayant(beau) pignon sur rue m'a un jour affirmé qu'il ne trouvait pas sa Jeanne d'Arc sur son ordinateur, et que je devais me tromper
RépondreSupprimerCe n'est certes pas "très scout" mais comme visiblement nous ne faisons pas le même métier et que de toute façon je n'ai jamais eu le goût des bermudas kaki et des pulls bleu-marine...
RépondreSupprimer... tandis que le Tenancier est adepte, il vous suffit de contempler la fin de l'un de ses messages de vœux...
RépondreSupprimerhttp://feuillesd-automne.blogspot.com/2011/01/le-tenancier-vous-parle.html
Pas de bermuda ni de pull, il travaille du chapeau.