- Non je n’ai pas de site car l’évolution du net ne rend pas cela pertinent pour mon activité et représenterait même une perte de temps. En revanche, certains confrères spécialisés ou « haut de gamme » en possèdent. Ceux-là touchent un public international et ont besoin d’une vitrine très spécialisée. La plupart des libraires s’inscrivent, eux, à des sites généralistes ou leur fonds est représenté à égalité avec celui des confrères. La différence se joue alors par le prix et la qualité de l’ouvrage présenté.
- Je ne possède pas de fichier de clientèle proprement dit puisque je ne travaille que par correspondance et que les livres que je présente ne sont point si spécialisés. Je suis donc isolé des personnes que je pourrais rencontrer, privé en quelque sorte de dialogue avec ces personnes. Du reste, de moins en moins de gens se déplacent vers les librairies. La vente directe en magasin a fortement régressé et ceux qui tiennent encore boutique ne le font que parce que c’est une occasion de se voir proposer des livres. En effet – et il semble que ce soit vérifiable également pour d’autres sphères d’activité, les timbres par exemple – on ne tient plus un pas de porte que par les aubaines que peuvent représenter les personnes qui en franchissent le seuil pour vous proposer qui une bibliothèque, qui un héritage, qui un ouvrage rare…
- Pour vendre mes livres sur le net, je fais une chose fort simple : je les fiche, c'est-à-dire que je fais un descriptif de l’ouvrage pour qu’il soit identifié par l’acheteur potentiel, selon des normes préétablies et les contraintes générées par les logiciels.
Généralement les questions s’arrêtent ici, et satisfont la plupart des personnes. Bien sûr, la réalité est toujours plus complexe que des réponses qui sont devenues pour moi des automatismes. S’il n’y a pas à revenir sur les deux premières réponses, la troisième recouvre tout de même toute une charge de travail, et une simplicité, que le néophyte ne peut soupçonner…
l'autre question d'un no-vice serait : comment trouve-t-on les livres
RépondreSupprimer(sans pas-de-porte ni possibilités de surgissements d'héritages, donc)
Monsieuye, il faudrait en faire tout un billet. C'est souvent par des amis ou des relations : "Un tel a un cousin qui connait quelqu'un qui vendrait peut être sa bibliothèque", et votre Tenancier de remonter l'écheveau... C'est la fréquentation d'endroits comme Emmaüs (lien ci-contre vous racontant cela), etc. C'est parfois également un coup de fil que vous recevez d'une personne qui vous a trouvé dans les annuaires professionnels, et comme vous n'êtes pas trop loin... Mais le rayon d'action du Tenancier est large, qu'on se le dise !!!
RépondreSupprimerCe pERmier commentaire (de Monsieuye Am Lepiq) est en tout cas tout à fait pertinent. Ce serait bien d'en faire un billet.
RépondreSupprimerOn y pense, mais pas tout de suite...
RépondreSupprimermerci d'ex-zysté.....et en attendant que dans ce monde nous pourions nous bacchannaliser a l'infini,bnne continuation à vous.
RépondreSupprimerun anonyme anonyme...
sinon moi anonyme (anonyme)
RépondreSupprimersuis très en attente de savoir la suite de votre article, mais pour l'instant j'en partage l'intégralité de son contenue....eh oui la librairie a changé et c'en est que fort dommageable pour notre (leurs...) culture/échange
et internet, c'est bien sympa mais mon clavier n'a pas asez de repartis et le forum me fatigue mais me fatigue....
même pas moyen de cassez la gueule a ces névrosés...
a part s'enervez sur sont clavier
désolez je m'égare je m'égare
en espérant ne pas faire trop tache ici d'ailleur...
biz a vous
Soyez exaucé, anonyme, la suite est en ligne...
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