«Lorsque je rencontre des vignerons, il ne faut guère de temps pour que j’aperçoive une réserve au fond de leurs yeux ou que j’entende ces paroles : oh, lui, de toute façon, c’est un écrivain !
Devant des écrivains, même punition : ce n’est qu’un vigneron !
Je ne suis que la moitié de moi-même et en général jamais la bonne.
Il n’y a que devant un verre et la plume à la main que je me reconstitue, que je réunis mes moitiés, ce n’est peut-être pas mieux, mais au moins, je suis entier.»
Henri Lhéritier (au premier plan)
Il nous a paru pertinent de reproduire - avec l'autorisation de son auteur - un court billet de Henri Lhéritier qui trouvait sa résonnance dans celui publié
ici même par
Christophe Borhen. Les lecteurs réguliers de ce blog savent à quel point nous aimons la fréquentation des blogs de ces deux personnes. Que ceci soit donc un nouvel encouragement à les découvrir. On espère toutefois pouvoir les lire céans de temps en temps.
J'ajoute ici que le blog reprendra son cours ordinaire en fin de cette semaine.
RépondreSupprimerSalut l'artiste
RépondreSupprimerTout ceci (je n'avais pas lu non plus le texte de Christophe Borhen) me fait penser au livre de Robert Giraud, "Le Vin des rues", et à celui qui l'a redécouvert : Olivier Bailly, "Monsieur Bob" (tous deux édités dans la collection "Ecrivins" chez Stock.
RépondreSupprimerJ'ai parlé du deuxième livre sur mon blog en juin 2009, je crois.
Afin de refermer la parenthèse du premier paragraphe du commentaire précédent... je me permets de rajouter ici le lien (en fait, il s'agit de mai 2009) concernant le livre d'Olivier Bailly : mais je m'aperçois à la seconde qu'il est impossible de le coller, j'ignore pourquoi.
RépondreSupprimerDonc il suffira de taper "Monsieur Bob, Le Chasse-clou" sur Google, pour ceux qui veulent boire un coup à sa santé (celle d'Olivier Bailly).
Voici qui est réparé provisoirement :
RépondreSupprimerhttp://dominiquehasselmann.blog.lemonde.fr/2009/05/26/%C2%AB-le-copain-de-doisneau-%C2%BB-sort-du-rade/
Petite note technique du Tenancier en rapport avec les problème de copier/coller que l'on rencontre sur ce blog :
RépondreSupprimerIl semble en définitive que ce soit la dernière version de Firefox qui fasse des siennes et empêche d'effectuer cette opération, alors qu'elle est tout à fait possible sur Internet Explorer (pas essayé un autre type de navigateur). On ne peut donc que recommander à ceux qui voudraient mettre un lien dans les commentaires d'éviter d'utiliser Firefox, le temps qu'une nouvelle version corrige ce petit défaut (en espérant que cela soit fait...)
__________
Je propose qu'après Strasbourg, les lecteurs de ce blog viennent dans un rade parisien déguster un bouteille en direct de Bercy en hommage à Bob Giraud.
Votre explication technique me semble erronée : j'utilise pour ma part une version antérieure, 2.0, et je ne rencontre ce problème que sur les sites hébergés par Blogueur, pas ailleurs.
RépondreSupprimerEn tout cas, il semble bien qu'il y ait mésentente entre les deux. Merci de la précision.
RépondreSupprimerJe ne connais que la moitié vigneronne d'Henri Lhéritier, le Tenancier ayant eu la gentillesse de m'offrir quelques exemples de sa production. Pour mon plus grand plaisir, je l'avoue, les dites productions étant ma foi fort sympathiques.
RépondreSupprimerJe connais bien moins sa partie écrivain, n'ayant eu l'heur de lire ses productions, si ce n'est de manière ponctuelle sur son blog.
En tous les cas, lorsque l'on pratique un art ou l'autre avec sincérité, l'on ne peut jamais être une fraction de soi-même, parce que dans un cas comme dans l'autre, on ne fait les choses à moitié.
Pour ce qui est de l'aspect technique, cher Tenancier, comme le dit George à juste titre, ce n'est pas une question de version de Firefox, apparamment. Le problème se pose depuis que vous avez changé la mise en page de votre blog. Peut-être faudrait-il farfouiller dans le code HTML d'icelle pour y trouver l'origine du problème ? Ou ne rien faire ? De toutes manières, ce n'est quand même pas particulièrement traumatisant, n'est-il pas ?
Otto Naumme
Est-ce bien une punition de n'être considéré que par moitié quand, à mon avis, deux moitiés réunies font bien plus qu'un entier ? Car la palette des déclinaisons est large : ainsi, vous réunissez-vous « devant un verre et la plume à la main », mais n'en va-t-il pas de même avec un verre et une plume dans chaque main ?
RépondreSupprimerArD
Je note donc la reprise du cours ordinaire pour la fin de semaine. Ce qui signifie, de manière immanente, que Naumme, Lheritier et ma pomme relèvent d'un cours extraordinaire...
RépondreSupprimerSoyez-en remercié, ô Tenancier !
Chère ArD, un verre et une plume dans chaque main ? Voilà qui ne va pas aider dans une tâche ou l'autre. A moins que la tâche ne tache. Mais il est vrai que boire et écrire vont bien ensemble, dans le fond.
RépondreSupprimerCher Chr. Borhen, qui aurait pu douter que nous étions extraordinaires ? Quant au Tenancier, c'est vrai qu'il sait parfaitement assurer l'ordinaire. Nous lui en somme reconnaissants !
Otto Naumme
Je ne vois aucune honte à être considéré comme un dilettante en toutes choses : un tel jugement ne peut être le fait que de tristes sires.
RépondreSupprimerJ'en profite pour recommander l'écoute de cette chanson, due au génie conjugué de Franz Liszt, Francis Blanche et des Quatre Barbus.
George, effectivement, très amusant, cet Alcool...
RépondreSupprimerPour le reste, dilletante, c'est un métier !
Otto Naumme