A l'occasion de la parution du billet de George Weaver, j'avais suggéré la chose suivante dans les commentaires : "Il ne me reste donc plus qu'à faire un appel vibrant aux lecteurs de ce blog pour les convier à un petit jeu : Rassemblez tous vos 10/18, sélectionnez-en (pas plus de 10) et expédiez-m'en les scans de couverture, histoire de faire une sorte de panégyrique de la collection ! [...] "
Oui, tout cela est de la faute de George Weaver, retenez-le bien ! Cette série consacré aux 10/18 est en passe de devenir par le cumul le sujet le plus fréquenté de ce blog. La chose est on ne peut plus normal puisque cela s'attache à notre nostalgie, cette sorte d'Éden perdu du livre intelligent.
Au tour de Pierre Audoux qui a fait le coup de la modestie au Tenancier lorsqu'il lui a demandé son pedigree. Voici ce qu'il lui a envoyé :
Cher Yves le Tenancier, Je ne sais pas trop quoi vous dire. J’habite dans le nord de Paris. J’ai travaillé dans une grande (grosse) librairie d’occasion, trop longtemps, j’en pouvais plus. Aujourd’hui je suis correcteur. Hier je lisais Paris-Berry, de Frédéric Berthet. Cordialement, Pierre A. |
Aujourd'hui, nous n'aurons que neuf couvertures. Mais un petit ajout en bas de page à la place de la couverture manquante ne manquera pas de susciter de gentils commentaires de nos lecteurs... révolutionnaires.
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Mao, la Guerre révolutionnaire (nº 44, 1962)
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G. Bataille, l’Érotisme (nº 221, 1965)
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F. Engels, Esquisse d’une critique de l’économie politique K. Marx, Manuscrits de 1844 (nº 667, 1972)
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J. Michelet, Scènes de la Révolution française (nº 727, 1972)
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Nietzsche aujourd’hui ? 1. Intensités, colloque de Cerisy, 1972 (nº 817, 1973)
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M. Roche, Compact (nº 1031, 1976)
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J.-C. Bailly, la Légende dispersée (nº 1099, 1976)
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Sexualité et Politique, colloque de Milan, 1975 (nº 1123, 1977)
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D. Wilhem, Pierre Klossowski : le corps impie (série « S », nº 1323, 1979)
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"Je vous envoie aussi une image des pages 188-189 du Mao, où vous verrez les mots de la table des matières côtoyer ceux d’une pub pour le Club Méditerranée." |
Pour ceux qui désirent m'envoyer de ces couvertures, donc, il vous suffit de vous reporter au bas de ce blog, à gauche et de cliquer sur "contact". Ensuite, il vous faudra un peu de patience...
P.S. : On aura vu une petite différence entre le moment de la mise en ligne et le lendemain midi dans le contenu de la présentation, imputable à une confusion entre deux lecteurs de ce blog. Qu'ils veuillent bien en excuser le Tenancier.
Ah, chic, des 10/18 !
RépondreSupprimerEt Jean-Christophe Bailly !
Mince, plus le temps passe, et plus je retrouve certains des miens déjà publiés : Le Tenancier, avec sa file d'attente, a été vraiment dissuasif !
RépondreSupprimer@ Adria : Vous l'avez aussi ? Belle anthologie qui figure au même plan que les 2 vol. de la Pléiade dans ma bibliothèque.
RépondreSupprimer@ Dominique : non que je refuse votre liste, mon cher, mais cela ferait alors la troisième fois alors que d'autres personnes attendent. Envoyez, envoyez donc, mais, comme je le dis en fin de ce billet, patientez un peu.
Cher Tenancier,
RépondreSupprimerJe ne doute pas que M. Audoux sera fort intéressé d'apprendre son intérêt de longue date pour Han Ryner, et son activité sur le blog consacré à celui-ci. Notez bien que je le suis encore davantage.
C. Arnoult
PS : je vous renvoie ma liste de 10/18 rapidement.
Ouh la la !
RépondreSupprimerJe n'ai à présenter comme excuse qu'une très grosse fatigue hier soir lors de la mise en ligne de ce billet. A moins que ce soit l'influence du billet précédent celui-ci.
Bref, que C. Arnoult et P. Audoux me pardonnent. Cela aura donné au moins l'occasion de parler de cette parution au Grognard...
Assurément ! Et je vous en suis très reconnaissant !
RépondreSupprimerPetite précision : Le Grognard n°16 n'est pas entièrement dédié à Ryner, puisque la rubrique "Du côté des livres" est consacré aux Jardins statuaires de Jacques Abeille.
D'autre part, j'en profite pour vous signaler une autre parution rynérienne : L'Individualisme dans l'Antiquité, suivi de Des diverses sortes d'Individualisme, aux éditions du Sandre, dans un joli format à l'italienne.
Un lien - désormais disparu - renvoyait à votre article sur le blog et faisait donc la part des choses... Même si nous avons quelques dissensions privées avec Le Grognard nous sommes néanmoins des appréciateurs de son travail.
RépondreSupprimerBonjour à tous,
RépondreSupprimerLe club med' a du tout miser sur la niche révolutionnaire, car j'ai la même pub à la fin de mon John Reed - 10 jours qui ébranlèrent le monde.
Oui, Jonathan, le maoïsme procédait d'une sorte de snobisme à une époque, à tel point que le Petit Livre Rouge a été édité chez Jean de Bonnot dans les années 70. C'est d'ailleurs grâce à George Weaver, un des piliers de ce blogue, que je l'ai vérifié. On se rend mal compte à quel point le concept maoïste avait été gadgétisé voire "récupéré", selon le terme en vogue dans ces temps mérovingiens. Cela fait encore plus drôle lorsque vous rencontrez au hasard d'une manifestation parisienne 3 pelés représentant le Parti Maoïste Français, il y a peu. Lorsque l'on sait ce que fut la manifestation de masse qui constitua le cortège qui suivit le corbillard de Pierre Overney... Le hasard me fit passer il y a un certain temps devant la tombe de celui-ci, au Père Lachaise, sépulture en déshérence, sans signe de fréquentation. Je me dis que ce jeune homme est mort une deuxième fois. Ceux qui ont vieilli ont oublié, les autres s'en foutent et moi qui ne fut jamais maoïste j'ai eu un pincement devant cette tombe.
RépondreSupprimerMais je suis un sentimental.
En tout cas, penser que la vulgate révolutionnaire et son expression devaient être plus cloisonnées d'avec la société marchande d'alors est un leurre. La subversion marchait dans les deux sens et ce sont les marchands qui ont gagné la manche. Donc, oui, la niche révolutionnaire n'était pas occupée que par les chiens de garde, mais également par les parents mêmes de ceux qui nous vendaient des vacances en boîtes. Même qu'ils on rallié des membres du "camp adverse"...
Le grognard, c’est moi !
RépondreSupprimerJe savais bien, qu'il y avait un truc !!!
RépondreSupprimer:-)