Inaugurons une rubrique de vannes pourries (1)

— J'suis comme Jouhandeau, j'ai arrêté de boire.
— ... ?
— Ouais : La flotte plutôt que le scandale.

33 commentaires:

  1. Hum... Je n'arrive pas à savoir si elle me passe au-dessus de la tête ou sous la plante des pieds. En tout cas, sans décodeur, je ne la saisis pas, celle-là...

    Otto Naumme

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  2. Hum itou (et coucou Otto) : je ne comprends rien non plus. Mais chez moi, c'est plus fréquent, c'est vrai.
    Béatrice

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  3. Regardez la bibliographie de Jouhandeau, tsss...

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  4. Je n'arrive déjà pas à comprendre, alors, comment veux tu que je participe...
    Elisabeth

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  5. Elle est vraiment anonyme Elisabeth... voir invisible !

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  6. J'ai arrêté Syd Barrett. Du coup, j'ai jeté tous mes Cendrars.

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  7. Bravo, Grégory : magnifique !

    Quant à Marcel, c'est peut-être en effet après avoir arrêté de boire en 1949 qu'il s'est mis paradoxalement à jouer en lamineur, éreintant sans vergogne ses contemporains…

    Tiens ça me rappelle une chose que peu savent : l'influence déterminante de Gide sur… Sartre — qui doit l'idée maîtresse de son chef d'œuvre philosophique à la lecture d'un bref récit gidien de 1929, Le voyage d'Urien.

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  8. De même, on ignore trop facilement que Sartre a par la suite inspiré toute une génération d'artistes plus ou moins conceptuels ayant lettré le néon.

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  9. Cher George, Le Voyage d'Urien... voilà qui me rappelle quelque chose... Pas vous ?

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    1. Euh… ben non, cher SPiRitus : là, je sèche !

      (contrairement à l'œuvre maîtresse de Brasillach — puisqu'on cause de Jouhandeau… — qui cherchait à absorber en elle le suc de la créativité littéraire, comme le Tampax, en quelque sorte…)

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    2. Eh bien, mon cher George, creusez un peu... remontez le temps. Vous, plus qu'un autre, devriez éructer l'Eureka. Ou alors, manifestez votre impatience au Tenancier qui a la clef de cette parade sauvage.

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    3. Ça vient, mon cher SPiRitus, dans une dizaine de jours car je vais être coupé de l'informatique pendant une dizaine de jours, du moins pas assez longuement pour me pencher sur la chose de ce dont auquel du sujet vous faites allusion mine de rien quand vous en parlez sans en avoir l'air.

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    4. Nous patienterons donc et miserons sur la perspicacité de l'ami George auquel je tiens à préciser que le récit symboliste de Gide date plutôt de 1893 (à un ou deux ans près).

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    5. Exact, cher SPiRitus : "La Roque. Été 1892", lis-je à la fin de mon édition Gallimard de 1929.

      Mais désolé, je sèche (Syd Barrett, again) toujours : quel rapport avec Rimbaud ?! (ou avec Poe, puisque vous causez d'Eureka)
      D'ailleurs, à bien suivre votre allusion, le Tenancier seul a la clef de cette parade…

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    6. Vous chauffez, cher George, vous chauffez... Persévérez !

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    7. J'ai juste trouvé ceci (la note relative à l'étude de Léon-Pierre Quint, en bas de page).

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    8. Vous prospectez trop loin d'ici, trop loin de chez vous. Il est parfois inutile de passer le pas de son jardinet.

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    9. L'autre je, voyons... George !

      ArD

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    10. Tonnerre de zozo ! on aurait donc causé de Gide et d'Urien lors des élucubrations à propos de la saga du M. E. bis ?!
      Désolé, les amis, je ne m'en souviens nullement !
      Hélas, la musique savante manque à notre désir…

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    11. Il est un autre écrit symboliste de Gide, contemporain du Voyage d'Urien, qu'il ne faut pas négliger. N'oubliez pas les paroles du maître de céans, vous avez une bonne dizaine de jours pour tout éclaircir et rendre obsolète la publication tardive du fin mot de l'histoire.

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    12. Je n'ai sans doute paludes l'écrit auquel vous faites allusion, mais il n'est certes pas question que je rende obsolète la révélation dudit fin mot !

      (même s'il me revient maintenant que nous avions en effet causé de Gide lors des échanges relatifs au M. E. bis, peut-être même à mon initiative…)

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    13. Au fait, après Les caves du Vatican on a eu Le cave se rebiffe

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    14. Résistez au paludisme, cher George, il y a des maladies moins convulsives et plus fleuries.

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    15. Comme le narcissisme, par exemple ?
      Mais hélas, je nage toujours (contrairement à Narcisse, qui lui s'est noyé) !

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    16. Voudriez-vous nous faire accroire, cher Ulysse, que vous avez goûté aux fleurs de lotus ?

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    17. Homère d'alors ! Oh, dis, c'est trop difficile : telle est ma carence que je pige que pouic ! Je peine et l'opus m'échappe…

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    18. Ah, saloperie d'Alzeimer précoce !
      J'avais complètement oublié que le thème de Narcisse baigne tous les envois du M.E. bis, et même que l'opuscule que j'ai eu le plaisir de recevoir à cette occasion, Vénus Atlantica, est l'œuvre d'Emmanuelle Urien !
      Je ne m'en aperçois qu'à l'instant, à la relecture de mon propre compte rendu de récipiendaire — relecture elle-même consécutive à votre aveu de ce jour

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  10. Poncif, mais Proust parlait de son roman favori comme d'un volume — contre toutes apparences — « guère épais ».

    Paroles de dieux :
    — E. Bourges annonce notre crépuscule ; fieffé présomptueux !
    — Et pour A. France, nous serions assoiffés... Si désormais les hommes se targuent de nous sonder, où va le monde ?...
    A vau-l'eau

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    2. Pardon, cher Pierre-Louis, mais je revendique la paternité (ou du moins, l'antériorité) de votre première vanne pourrie !

      Voyez ici.

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  11. Ouaip, j'ai été voir la biblio de monsieur Jouhandeau (personnage fort "sympathique" au demeurant, auteur de belles oeuvres sur le "péril" et toutes ces sortes de choses, ma marque préférée, en quelque sorte...).
    Et vu comme ça, oui, la vanne est pourrie (et c'est un expert en la matière qui l'affirme !).
    Pour le reste, coucou à tout le monde.
    Et que ceux à qui je dis merci ne me répondent pas : "d'Urien", par pitié !

    Otto Naumme

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    1. Je m'avise à l'instant qu'une légère anagramme du mot "Urien" laisse à penser que le texte de Gide préfigurait en quelque sorte la pièce de Giraudoux, Ondine… (enfin, cela coule de source, n'est-ce pas ?)

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  12. On raconte que Hermann Melville, attablé un soir au fond d'une taverne, rond comme une queue de pelle — noir au point qu'il ne parvenait plus à s'exprimer qu'en petit-nègre —, s'écria en larmes, après avoir entendu l'histoire tragique d'une baleine géante :
    « C'est vraiment mo'bide, hic ! »

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