Laissons la place à Grégory Haleux, qui est la moitié de la maison d'édition que nos habitués connaissent pour avoir vu leur série consacrée à Jarry dans notre rubrique bibliographique, Cynthia 3000 :
Nos 10/18 (6e partie)
Laissons la place à Grégory Haleux, qui est la moitié de la maison d'édition que nos habitués connaissent pour avoir vu leur série consacrée à Jarry dans notre rubrique bibliographique, Cynthia 3000 :
12 commentaires:
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Beaucoup de textes théoriques. Visiblement Grégory est très préoccupé par la création poétique ainsi que l'esthétique. Je trouve ce choix un peu "révolutionnaire" par rapport aux listes précédentes, n'est-il pas ?
RépondreSupprimerSi l'esthétique en a gouverné la sélection, c'est une réussite car dans cette collection elle s'associe remarquablement au sens (je ne me lasse pas de regarder la première couverture.) Mais on sent bien que le gouvernail de cette sélection est ailleurs. Au relevé typologique des préoccupations, fait par le Tenancier, j'ajouterai la préoccupation graphique, de toute évidence.
RépondreSupprimerC'est la première liste qui expose autant d'ouvrages collectifs. D'ailleurs, est-ce bien le cas pour la première couverture ?
ArD
En tout cas, une sélection fort préoccupée de la création...
RépondreSupprimerOui, ArD, le 389 est un recueil collectif. Il a ensuite été réédité sous couverture blanche, avec un motif différent.
RépondreSupprimerQuant à cette sélection, elle est très représentative de ce que publiait 10/18 dans les années 70 : des essais pointus, de la littérature contemporaine, des anthologies, des textes de recherche et d'avant-garde… Et le dernier Roussel à prix (relativement) modique !
Le Peignot est une évidence, pour un éditeur, et quelque chose me dit que Grégory Haleux a fait des études de lettres…
Comme je trouvais la couverture de Change très marquée par le genre Seuil, je fis une recherche et constatai qu'elle fut bien éditée au Seuil. Chez 10—18, il s'agit donc d'une publication hors revue ?
RépondreSupprimerArD
Les trois volumes de Change publiés en 10/18 sont présentés comme inédits. Maintenant, s'agit-il d'anthologies thématiques ou de numéros hors-série, je n'en sais rien.
RépondreSupprimerVoici ce qu'on peut lire sur le site de l'IMEC :
« Change fut d’abord publiée aux Éditions du Seuil, puis à partir de 1972 (n° 10-11) aux Éditions Seghers-Laffont. Une collection « Change » accompagna, tant au Seuil que chez Seghers-Laffont, les recherches de la revue. Change cessa de paraître en 1983 après la 42e livraison. La tentative de la faire réapparaître sous le titre de Change international ne donna lieu qu’à trois numéros (1983-1985). »
10/18 a présenté certaines compilations : une sur Corti, une autre sur Fata Morgana, je crois. Change a l'air de faire partie de cela. J'aime assez l'esprit de cette collection qui ne s'embarrassait pas trop de faire des sous-séries qui délimiteraient par trop les genres. Certes, ces séries-là ont existé, mais cela n'a jamais concerné, ce me semble, la délimitation entre les essais et la fiction, ou même les différentes époques. Cela regardait plutôt des genres spécifiques. On verra cela un peu plus tard, grâce à George qui m'a fourni un texte très intéressant.
RépondreSupprimerIl serait intéressant de voir à combien d'exemplaire tiraient ces ouvrages. On découvrirait que beaucoup sont peut être devenus aussi rares que les éditions de référence.
Je l'ai sous les yeux, ce Fata Morgana 1966/1976 (n°1095, AI 4 octobre 1976) : comme le titre l'indique, ce volume a été publié pour célébrer les dix ans de la revue. L'anthologie de Corti est beaucoup plus tardive : fin des années 80 ou début des années 90, après la réédition des Souvenirs désordonnés en 10/18.
RépondreSupprimerIl y a eu d'autres anthologies, pas seulement de revues : deux de SF, au moins une de nouvelles policières…
Mais la publication de Change en 10/18 s'apparente plutôt à celle des Cahiers Jussieu, de Cause commune, la Revue d'esthétique, Les imaginaires, etc.
Quant au tirage, certains titres ne dépassaient pas 3000 exemplaires… Et beaucoup de tous ces titres de sciences humaines et d'inédits ont été soldés dans les années 1980, notamment à la Galerie de la Sorbonne.
A souligner que les anthos de SF laissaient la place aux fictions spéculatives très novatrices à l'époque. Là aussi, 10/18 ne considérait pas les genres dits populaires comme des sous genres. Il faut souligner que la SF présentait à l'époque beaucoup d'interrogations fécondes sur sa nature propre. Ainsi, on outrepassait le concept de genre pour arriver plutôt à l'idée d'un "mode de narration", aux limites des autres littératures, abordant tout aussi bien le cut up que d'autres types de narration. Cela allait avec le reste du catalogue qui à travers quelques auteurs - comme William Burroughs, par exemple - flirtaient avec la SF et le polars, également.
RépondreSupprimer3000 exemplaires, c'est très peu pour des volumes de poches, à cette époque !
Dans L'espace et la lettre : Massin, Duplan et Blanchard... vois-je dans le sommaire. Pas mal, le genre 10—18 !
RépondreSupprimerArD
C'est bien une bibliothèque d'éditeur.
RépondreSupprimerhttp://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/I09300147/christian-bourgois-et-le-phenomene-du-livre-de-poche.fr.html
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