Ça ne s'invente pas
(1972)
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Je propose un additif au Bescherelle que l'on pourrait intituler "du bon usage de la ponctuation" ça ferait un tabac dans les collèges
RépondreSupprimerPoints de suspension ?
RépondreSupprimerDe suspension… point.
Mon passé professionnel m’a enseigné que la ponctuation est, sans doute, ce qu’il y a de plus difficile à gérer. Que peu d’écrivailleurs savent s’en servir.
Beaucoup d’auteurs, au sens du plus grand ramassis du terme, écrivent comme ils parlent. Les respirations sont dites plus que contées et les lecteurs/auditeurs doivent y retrouver leurs petits tant bien que mal.
Chaque ponctuation a sa signification, elle ajoute du sens aux mots.
Une ponctuation mal utilisée ou mal placée transforme la phrase, l’affaiblit. Quant aux points de suspension, on en trouve à tous les coins de mot remplaçant le geste de la main ou la moue du conteur. Pourtant ces trois petits points ne doivent pas intervenir par hasard. Ils indiquent que la liste que nous venons d’inscrire n’est pas exhaustive (nous disposons aussi dans ce cas d’un “etc.”) ; qu’une partie du texte est reportée plus loin ou volontairement oubliée ; que l’idée reste vague et à l’initiative de chacun de la compléter comme il l’entend ; que la fin de la phrase est sous-entendue et qu’il ne serait pas de bon ton de clairement l’inscrire… (A vous de choisir ce qu’ils veulent dire).
Margarita Mirador
"Une manière d'en finir avec sa pensée ! Et aussi de la préserver. On peut s'y réfugier à tout instant de la conversation."
RépondreSupprimerC’est un contresens, un mésemploi, un mal au truisme ! Arrêtons le saccage, à moins qu’il ne s’agisse de l’estampille d’un maître d’ironie ou d’un bas-bleuisme attesté. Pour en finir avec sa pensée, nous avons le point final, pour la préserver nous n’avons qu’à nous taire, pour nous réfugier de la conversation, fuyons !
Dans tous les cas, prendre le lecteur pour ce qu’il est, méritant dans sa tentative d’accès à un texte rédigé. La politesse de l’auteur publié consiste à être intelligible ; exiger de son lecteur qu’il supplée à ses défaillances ou ses outrecuidances sont un signe de désinvolture. La ponctuation n’a d’autre rôle que celui de baliser un texte ; se l’approprier s’apparente à une licence, la malmener flirte avec l’abus de pouvoir.
On oublie souvent de citer la fonction d’aposiopèse qu’ont les points de suspension lorsqu’ils marquent une interruption brusque en cours de phrase. En ce sens, ils peuvent être cumulés à « etc. » et leur usage ne doit donc pas être systématiquement proscrit après cette abréviation latine. Si une phrase finit sur une énumération que l’on ne termine pas et qui, par le sens, débouche sur une brutale interruption, nous aurons bien « etc… ».
Les interruptions de faible durée pourront bénéficier d’un traitement de faveur : le deux points (sans trait d’union), inventé par Léon-Paul Fargue (hommage ici rendu à CLS).
ArD
A noter que San Antonio n'utilise pas tant que cela le point de suspension. Il y a pire !
RépondreSupprimerTrès... ennuyeux (j'allais dire autre chose mais je me suis retenu) tous ces commentaires autour d'une citation qui n'est pas du même tonneau. Pour égayer, je pète ici à 440 Hz afin de me mettre au diapason, où plutôt de ne pas m'y mettre.
RépondreSupprimerCls, vous prenez vos responsabilités, car si Margarita Mirador et ArD vous tombent sur le poil, je ne pourrai rien faire pour vous.
RépondreSupprimerLe 440 n'est plus très tendance. La semaine dernière, l'accordeur a oeuvré à 442. Mutatis mutandi... qu'il m'a dit. Cls, il va falloir faire un effort.
RépondreSupprimerArD
Ce que j'aime dans ce blog, c'est les variations de niveaux assez brutales ! On se croirait dans la baie du Mont Saint Michel, odeur de vase comprise, dites-moi !
RépondreSupprimerD'ailleurs...
RépondreSupprimerEuh...
Finalement, non...
Otto Naumme