Ça continue ! Je dirai même plus, ça s'amplifie, ça s'aggrave, ça devient fou !
Pour ceux qui n'auraient pas suivi, petit retour en arrière : j'ai commis il y a quelques temps sur le blog de notre cher Tenancier un petit post intitulé "
Le mystère de l'Abeille" où j'expliquais que j'avais reçu de manière anonyme un ouvrage de Jacques Abeille et que j'aurai bien aimé en connaître l'expéditeur pour au moins pouvoir l'en remercier.
Depuis lors, personne ne s'est dénoncé, mais j'ai continué à recevoir des envois toujours aussi anonymes autant qu'étranges. Premier d'entre-eux, un ouvrage nommé (et je respecte la typographie de l'ouvrage) "!!!Contre la propriété sentimentale!!!" d'un certain Otto Ganz (évitons les jeux de mots malheureux sur le beau ou la boîte à…), paru aux éditions L'Âne qui butine.
Un livre étonnant, insérant, en pages de garde et imprimé sur une sorte de papier calque (le Tenancier serait bien plus à même de déterminer de quel papier il s'agit exactement…), une liste comptable manuscrite.
Question contenu, cet ouvrage livré non coupé se laisse lire, même si le propos est volontiers foutraque, provocateur et empli d'impétuosité. Avec ce petit livre broché était également livrée une carte postale assurant la "promo" de l'éditeur et gravement intitulée "le diurétique dialogue entre Manneken-Pis & Betty Page". Montage original et amusant (des jeux ondins ?), il faut le dire.
Je commençais à me poser de nouvelles questions lorsque m'est arrivée, toujours par la poste, une nouvelle carte postale "signée" de "Ramona Mirador" et n'ayant pour seul texte que "C'est pas moi !", si l'on excepte un lettrage "gothique" de l'adresse (qui restera confidentielle au grand désespoir de mes admirateurs, mais je tiens à préserver ma vie privée des cris des fans en délire…). Difficile d'en savoir plus, le cachet de la poste ne faisant guère foi en l'occurrence, cette carte semblant avoir été envoyée depuis… la Poste ! Avec ça, nous voilà bien rendus.
Inutile de dire que je commençais à ne plus trop comprendre et à soupçonner quelqu'ami bibliomane de profession de vouloir se payer ma tête, malgré toutes ses dénégations. Et ne voilà-t-il pas que, tout dernièrement, je reçois – le jour de mon anniversaire qui plus est (oui, Otto Naumme est né sous le signe de la Balance) une nouvelle carte postale des plus anonymes. Ici, pas d'art "brut" comme sur la carte de Ramona Mirador (qui me surveille ?), mais plutôt une "liseuse fin de siècle" et, au verso, pas de cachet de la poste (!), un timbre à l'effigie de Babar (je sais que j'ai des rondeurs, mais quand même !) et ce texte : "Cent mots rivaliseront sans fleurs, ce jour-là." Dois-je le préciser, cette écriture m'est inconnue mais je pense que l'auteur de ce mot l'a masquée, comme le laisse supposer le fait que l'adresse a été écrite puis gommée et copiée une nouvelle fois.
Toujours est-il que je ne sais toujours pas de quoi il retourne et qui est mon (ou ma) mystérieux(se) expéditeur(trice) d'ouvrages et de cartes postales. Si tant est qu'il n'y ait qu'une personne pour se livrer à ce jeu énigmatique. Bien sûr, il n'y a pas de quoi s'angoisser : on me souhaite mon anniversaire, on m'envoie des livres ! Mais avouez qu'il y a quand même de quoi se poser des questions, en premier lieu "qui peut bien m'envoyer tous ces courriers ?".
En tous cas, s'il(elle) se décide un jour à se dévoiler, qu'il(elle) sache que nous en rirons ensemble, qu'il(elle) sera remercié(e) et que ce sera ma tournée !
Mais, bon sang, qu'il(elle) se dénonce ! Ca trouble, à la longue…
Otto Naumme
Comme quoi, le mystère c'est précis…
RépondreSupprimerEn tout cas, ce sont de beaux cadeaux : Jacques Abeille, une carte de la Fabuloserie, et cet alléchant Otto Ganz… des œuvres à tirage extrêmement restreint, il faut le noter. Quelqu'un qui connaît Jimmy Gladiator, à mon avis.
Venant de lire à l'instant l'article précédent de cette intrigante série (que j'espère prolifique), je remarque que son premier commentateur signait Juan Ramon Mirador.
RépondreSupprimerIl y a donc quelqu'un qui doit rire sous cape, par ici…
Ah Otto, c'est fort aimable à vous de nous tenir au courant du feuilleton.
RépondreSupprimerJe soumets à votre légendaire sagacité le nom du signataire du premier commentaire laissé sur votre billet Le mystère de l'abeille, n° 1 (Juan Ramon Mirador) et la Ramona de la carte postale citée en sus. Ramona, ne serait-elle donc pas l'épouse du prince Jean ?
Et puis, dites-donc... votre carte postale fin de siècle, dans le genre globe-trotteuse rétro, ça fait partie de votre montage maison ou quoi ? Parce que... en nous photographiant une carte postale où le cachet de la poste ne fait pas foi, on pourrait se demander s'il n'y a pas un duplice plutôt qu'un complice dans l'affaire, hein !
En tout cas, il semble que vous inspiriez l'auteur de ces expéditions ainsi que l'éditeur, car je note un point commun aux deux livres et aux trois cartes. Pas vous ?
Bon courage... Il en faut parfois.
ArD
Jacques Abeille
RépondreSupprimerÂne qui butine
Papier peint à fleurs sur la carte de Ramona
Bouquet de fleurs sur celle de la liseuse (et texte au verso)…
À part cela, je ne vois pas.
Chers tous, merci de vos efforts.
RépondreSupprimerPour Juan Ramon et Ramona, j'avais bien sûr fait le rapprochement, mais le premier de ces Mirador me jure n'être pour rien dans tout cela. Et l'épouse du prince Jean itou...
Pour Jimmy Gladiator, il va falloir que je me renseigne car, pour le coup, c'est moi qui ne connais pas...
Quant à ma liseuse, je vous assure que je l'ai réellement reçue telle que par la poste, ma facteuse (j'aime ce terme...) me l'a remise en mains propres. Et c'est bien ce qui rend la chose encore plus étonnante : je ne vois quand même pas toute l'organisation de la Poste contribuer à cette aimable plaisanterie !
Pour le reste, chère ArD, quel point commun voyez-vous à tous ces envois ?
OK, chaque carte postale est illustrée d'une femme, OK aussi, les deux livres parlent d'amour (physique ou sentimental, ou les deux Mongénéral !). Mais pour le reste...
Quelqu'un(e) qui me ferait ainsi une déclaration d'amour ? Flatteur, mais je n'y crois guère. Et il y a une madame Naumme,qui aime comme moi chanter "je suis un Naumme, je suis un Naumme"...
En tous cas, oui, je suis bien content de recevoir ces ouvrages effectivement plutôt rares, et que je conserverai bien précieusement.
Mais j'aimerai encore plus obtenir la solution à ce mystère.
Otto Naumme
Otto, oui pour les points communs, non pour votre interprétation. L'absence de flamme sur la dernière carte, recto et verso (je vous signale !) ne va pas bien dans le sens d'une déclaration d'amour.
RépondreSupprimerArD
Je suis bien d'accord avec vous, chère ArD. Il est vrai que l'on translate d'une Betty Page affriolante à une liseuse, comment dire..., lisant. Le tout en passant par une Lady Coca-Cola quelque peu "cubiste". Pour une déclaration d'amour, cela manquerait sensiblement de chaleur...
RépondreSupprimerJe vais donc continuer à m'otto-questionner, quid ? Comodo ? Questa est ? Urbi or not urbi ?
Otto Naumme
Plongez-vous dans n'importe quel roman de Philip Dick, je pense que tout deviendra limpide.
RépondreSupprimerPour Jimmy G., Dominique Autié n'est hélas plus là pour vous renseigner et quant à moi je ne trouve pas de lien direct. Il a animé (ou participé à) des revues auxquelles Jacques Abeille a collaboré (avec Pierre Peuchmaurd, Guy Girard, Esther Moïsa, Jehan van Langenhoven…) : Le château-lyre, Hôtel Ouistiti, Au libre Olibrius, par exemple.
Et donc je découvre qu'un des textes de Otto Ganz arrive inopinément chez vous qui le juger "un certain", "foutraque" voire "provocateur". Renseignez-vous sur cet Otto Ganz, cela vaudrait la peine, et sans jeux de mots. Allez jeter un oeil sur le blog qu'il tient avec sa complice Amathéü (Amatheü&Ganz), par exemple. Ou faite une simple recherche de livre. Cela peut aider à montrer que la littérature belge contemporaine n'est rien d'autre que certaine.
RépondreSupprimervoici une remarque qui honore son rédacteur. Et pour préciser son propos, un lien utile joignant l'agréable:
RépondreSupprimerhttp://amatheu-ganz.be/index.php?option=com_content&view=article&id=57:otto-ganz&catid=34:ganz&Itemid=57
Tout ceci ne doit pas nous détourner de l'essentiel: qui est l'expéditeur de ce feuilleton ?
Antoine M.
Le lien pour le blogue : ici.
RépondreSupprimerJe ne lis quant à moi rien de péjoratif dans les propos d'Otto Neaume au sujet de son prénomonyme (homonymie qui n'est sans doute pas entièrement — ganz — pour rien dans cette affaire).
Otto,
RépondreSupprimerEn la période de cure de soins de beauté intérieure du Tenancier, il faudrait que vous vous gardiez de déclencher d'éventuels conflits bilatéraux internationaux.
C'est bien plutôt le père de Betty Page qui était foutraque et provocateur : il a volé la voiture du shérif et a donné dans le Polanski behaviour !
Alors Otto... Ganz gut ?
ArD
Cher Anonyme (ou Antoine M., je ne sais si les deux commentaires sont signés de la même personne), je suis navré si ma description de l'oeuvre d'Otto Ganz vous a choqué, loin de moi l'intention d'être désobligeant à son égard.
RépondreSupprimerPour moi, "un certain" symbolise le fait certain que j'ai une connaissance très incertaine, voire certainement nulle, de l'auteur. Après quoi, je l'avoue, j'ai bien ri à la lecture de son oeuvre, je l'ai trouvée originale et enflammée, ne se pliant pas forcément aux canons de la rigueur (d'où le "foutraque") et encore moins à ceux du bon goût ou de la vox populi (d'où le "provocateur", qui est pour moi matière à plaisir).
En gros, pour résumer d'une manière un peu abrupte, c'est pas l'auteur du siècle mais ça m'a bien amusé et son texte est intéressant.
Par ailleurs, je ne savais pas qu'il était belge, je suis ravi de l'apprendre.
Je remercie également Antoine M. de son lien, tout en précisant (désolé, chère ArD, cela va peut-être réchauffer une polémique, mais je ne sais dire que ce que je pense) que le cursus d'un écrivain ne m'intéresse guère. Son oeuvre, oui (ou non, cela dépend de l'écrivain...) mais, globalement, le côté people (que ce soit "l'écrivain reclus de Providence" ou quelque chose de plus actuel) me laisse parfaitement indifférent.
Maintenant, j'espère que vous comprenez, cher anonyme (et/ou Antoine M.) que, même saupoudrée de calembours de bas étage, mon appréciation pour "un certain" Otto Ganz est très positive.
Pour le reste, cher George WF, je dois avouer que cela fait quelques années désormais que l'oeuvre de monsieur Dick me lasse, et qu'en conséquence je ne l'ai plus parcourue depuis belle lurette. Cela dit, je comprends qu'effectivement cette petite histoire pourrait s'inscrire dans l'un de ses univers. Et j'irai farfouiller au sujet de Jimmy G. Et je soupçonne effectivement que le prénom de monsieur Ganz a quelque chose à voir avec cet envoi-mystère.
ArD : sehr ganz (ce qui me permet ici d'atteindre mes limites en allemand). Mais, pour ma part, je préfère les Betty d'un millésime un peu plus ancien que certains cinéastes.
Et bon, comme le résume fort à propos Antoine, qui est l'instigateur de ce mystère ? En tous cas, il doit bien s'amuser à la lecture de toutes les réactions que cela engendre. Coquin !
Otto Naumme
Ce n'est pas moi non plus
RépondreSupprimerRex Harrison
Chez L'âne qui butine, quelque chose me turlupine : le nom de l'éditrice présente une étrange homophonie avec le nom du Tenancier de ces lieux.
RépondreSupprimerCeci porte à trois le nombre des homo-anomalies phoniques de ce mystère : Ramon et Ramona, Otto et Letort.
Savoparole
Ni moi
RépondreSupprimerBurt Lancaster
Oui, Savoparole, j'avais bien relevé cette liaison. Mais le Tenancier, une fois de plus, a nié toute relation entre cette éditrice et lui-même. Et qui suis-je pour penser que le Tenancier me mentirait ???
RépondreSupprimerMerci, Rex et Burt, de votre intervention. Si John, Steve et Yul sont dans les parages, transmettez-leur mes amitiés respectueuses !
Otto Naumme
quelle chance, vous avez!! cette histoire est complètement surréaliste, on attend le dénouement
RépondreSupprimerOtto,
RépondreSupprimerRésumons-nous : l'expéditeur vous gâte de littérature contemporaine facile et agréable à lire qu'il complète d'illustations variées sous forme de cartes d'un genre plutôt féminin.
Le tout est acheminé par voie postale de provenances différentes difficilement identifiables pour cause d'absence de flamme ou de tampons de la poste (pardonnez-moi cette platitude, mais !).
Vos postulats :
-L'expéditeur est soupçonné de masquer son écriture et ne peut en aucun cas être une sorte de Tenancier.
-L'expéditeur semble avoir un goût certain pour les homophonies à votre endroit et son contexte.
-L'expéditeur serait un lecteur de ce blog, puisque c'est ici que vous aviez affirmé n'avoir encore jamais lu Abeille.
Mes hypothèses :
-L'expéditeur dispose de quelques données vous concernant, c'est un fait.
-L'expéditeur est somme toute assez organisé.
-La facteuse locale ?
Bon, Otto, ça avance, on attend le prochain épisode du feuilleton «Pas belle ma vie ?!»
ArD
Oui, c'est une chance, ça donne une sorte de piquant à la vie, je ne m'en plains pas. Mais c'est vrai que j'aimerais bien voir arriver le dénouement...
RépondreSupprimerArD, votre résumé est excellent. Pour ce qui concerne vos hypothèses, les deux premières me semblent tout à fait crédibles mais j'ai plus de doutes sur la dernière. Cela n'empêchera pas que je la passerai à la question dès lundi. Trembe, facteuse, j'aurai les moyens de te faire avouer !!!
Surtout qu'il faut aussi que je voie avec elle les journaux qui n'arrivent pas (et ça, c'est moins drôle...). Bref, ouaip, "belle, la vie" !
Otto Naumme
Le troisième "postulat d'Otto" (selon ArD) semble un jugement assertorique, étant donné que le commentaire signé Juan Ramon Mirador a précédé l'envoi de la carte postale portant la mention de Ramona Mirador. Sinon, la coïncidence est d'une ampleur telle que c'est la réalité même de l'univers qui se trouve ébranlée. Ce qui nous conduit à une avancée notable :
RépondreSupprimer— soit le commentateur ayant signé JRM et l'expéditeur ne font qu'un (bien précisément que le commentaire en question le démentît);
— soit ce n'est pas le cas, et l'expéditeur de la carte (qui par un axiome non mentionné jusqu'ici est également responsable des trois autres envois) n'a alors fait qu'embrayer sur ce premier commentaire pour brouiller encore les pistes pourtant inexistantes.
Aucun rapport, cher Otto, mais je me souviens que vous avez évoqué ici-même, je ne sais plus où, votre moitié, Mme Naumme. Si elle se prénomme Anne, j'espère, pour la quiétude de vos relations avec les représentants du ministère de l'Intérieur, que son nom de jeune fille n'était pas Mlle Harcot.
Oui, Georges, cela me rappelle un peu cet horrible martien de "Martiens go home" disant "je peux mentir"...
RépondreSupprimerJ'ai du reste à un certain moment soupçonné la compagne de Juan Ramon Mirador, mais elle aussi s'en est tirée par un "c'est pas moi !" qui finit par me faire douter : tous utilisent cette formulation grammaticalement douteuse. Serait-ce un indice ou une simple coïncidence ?
En ce qui concerne ma moitié, nous sommes effectivement bien heureux pour elle (et notre repos...) qu'elle ne se prénomme point Anne pas plus que ne se nomme Harcot. Du reste, elle n'habite pas non plus à Nimes.
Mais de là à relier cela à Burt Lancaster confessant "ni moi", il y a un pas que je ne me risquerai pas, pour le moment tout du moins, à franchir.
D'autant plus que c'est l'heure de la sieste.
Otto Naumme
N'oublions cependant pas que l'ex-acrobate anima toute une génération de cinéphiles.
RépondreSupprimerLe mystère demeure donc entier, mais il semble en tout cas que ce n'est qu'à la légère qu'on puisse ici envisager des coïncidences : tout est indice, dans cet affaire. Peut-être même un cent, d'ailleurs (mais c'est dans le mille, qu'il faut donner).
Je me souviens très bien de ce moment où ce Martien sardonique fait ainsi s'effondrer cette certitude si fermement ancrée — et avec elle l'un des derniers espoirs de l'humanité envahie. Il se trouve que Fredric Brown m'est très familier. C'est d'ailleurs à lui que je dois le jour, dans La fille de nulle part — mais peut-être le saviez-vous déjà.
Bonne sieste, et puisse-t-elle s'avérer bénéfique pour la solution de cette énigme !
Ah, rien à voir, mais je me souviens à l'instant d'une chose que j'ai omis de préciser hier : Jimmy Gladiator est le sosie du cher cls, en un peu plus corpulent.
RépondreSupprimerUn mienne connaissance me signale que ça discute ferme de par ici et que me nom apparait entre deux adjectifs. Je découvre donc vos échanges assez amusants.
RépondreSupprimerQue les choses soient claires, Otto, "c'est pas moi non plus", la preuve étant que nous ne nous soupçonnions même pas d'existence réciproques et contemporaines... J'apprécie la certitude du foutraque, crois en la toute puissance de l'entropie et revendique n'être l'écrivain d'aucun siècle, en tous cas, certainement pas de celui-ci. Je ne peux donc que trouver mignon qu'on me défende (si c'était le but) contre des remarques que je me fais à moi-même lorsque j'ai trop bu, et que je revendique à jeun...
A quoi j'ajoute : en effet, le petit malin qui lança ce feuilleton doit s'amuser. Je n'ai aucune idée d'où vient ce troublion, même si les postulats proposés me semblent en partie cohérents, avec toutefois une déduction de taille: si la facteuse est mêlée à ce joyeux bordel de campagne, ce n'est qu'en temps que complice consentante. Qu'on la soumette à la question !!! Faîtes chauffer les fers et tremper les lanières !!!
Pour le reste, heureux de vous avoir lu dans cet imbroglio.
Otto GANZ
Très cher Otto Naumme, tout d'abord permettez que je vous salue !
RépondreSupprimerSinon, sans vouloir me métamorphoser en quelque enquêteur bourin - le contraire absolu, comme chacun sait, d'un "Âne qui butine" -, j'ose quand même cette hypothèse pour résoudre une bonne fois pour toutes l'énigme qui vous (pré)occupe : si ce n'est le Tenancier - et après tout, il n'y a pas de raison de mettre en doute sa parole - c'est peut-être Monsieur Yves.
Après lecture de la contribution d'Otto Ganz, on ne peut que répéter ici ce qu'écrivait Antoine M. hier à 18 h 38 !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce troublion qui oscille entre troubadour et trublion.
En revanche, moins d'accord avec la reprise de facteuse, déjà employé par Otto Naumme et ArD, qui m'évoque un peu trop cafteuse. Mais il est vrai qu'en un sens, telle est-elle…
Peut-être aurons-nous la solution le jour de votre anniversaire, cher Otto N., puisqu'il est écrit que « cent mots rivaliseront sans fleurs, ce jour-là »… Cette phrase me rappelle d'ailleurs une citation du président Mao, mais je ne sais plus laquelle.
George, ceci n'a rien à voir avec cela, mais comme vous venez inconsciemment (?) de me remettre en mémoire la Campagne dite des "cent fleurs", je profite de l'aubaine pour dire que depuis deux jours je suis en train de relire "Notre-Dame-des-Fleurs" de l'énorme Genet.
RépondreSupprimer(Otto, vous aimez Genet ?)
Peut-être effleurez-vous là une piste (jaillie de l'Enfer), Christophe.
RépondreSupprimerCher Otto, je me réjouis de vous lire en ces lieux. Je savais que ce n'était "pas vous", mais je suis bien aise que cette intéressante intrigue m'ait permis de découvrir votre oeuvre. En tous cas, si vous passez en région toulousaine, n'hésitez pas à me le faire savoir, nous pourrons prendre le plaisir de disserter du mystère de l'Abeille en bonne compagnie (les mets et boissons locaux ne manquent ma foi pas d'un certain attrait...).
RépondreSupprimerEt je retiens votre suggestion : dès lundi, la facteuse passera à la Question, la vraie, l'unique, l'Inquisitrice, la seule estampillée Vatican 1.
Cher Christophe, mes amitiés également, cela me fait plaisir de vous voir à nouveau sur ces pages. Et je me dis que votre hypothèse (Monsieur Yves en lieu et place du Tenancier, dans son bureau avec une carte postale) ne manque pas d'audace... et de pertinence ! D'autant qu'il a déjà eu l'occasion de séjourner ici et, lorsque j'avais le dos tourné, de circonvenir la facteuse. On connaît ses côtés galopins.
Quant à Genet, cela fait longtemps que je n'ai pas ouvert un ouvrage à son nom, il faudrait que je révise, en l'occurrence, avant de proférer une opinion.
Pour le reste, cher Georges, mon anniversaire étant déjà passé, j'espère ne pas avoir à attendre encore près d'un an pour enfin connaître la solution de ce mystère. Pour Mao, je pense que vous avez en tête la "campagne des cent fleurs" (et de quelques dizaines de milliers de morts, il fallait bien du terreau).
Bref, tout cela nous fait avancer dans le comment, un chouïa dans le pourquoi, mais nous restons bien secs sur le qui ? (peut-être est-ce parce qu'il faut que le qui vive...)
Otto Naumme
George, j'adore Fred Brown mais j'avoue que j'avais oublié la présence de WF Weaver dans ce succulent ouvrage.
RépondreSupprimerOtto Naumme
"Ne cherchez plus, l'anonyme, c'est moi !"
RépondreSupprimerAh, cher Otto, je n'ai pu m'empêcher de me glisser, à pas feutrés, emmi les bourdonnants commentaires en points d'interrogation, et de prononcer, couvert d'ombre et d'une voix d'acier, ces mots, définitifs comme la foudre : "Ne cherchez plus, l'anonyme, c'est moi !"
La tentation était trop grande d'imaginer, l'espace d'une seconde éternelle, tous les regards inspectoro-juviens se tourner vers la pénombre d'où avait surgi la révélation, puis se plisser formidablement pour distinguer la fantômatique silhouette, et, ces regards devenus des lèvres articuler en un choeur blanc : "Ciel ! SPiRitus !"
Mais là s'arrête le phantasme... car vous eussiez sans peine deviné l'imposture, sachant que j'ignore tout de votre identité véritable et de votre adresse, qu'il m'eût fallu demander au Tenancier, qui ne me les aurait guère communiquées car on connaît, sur ces questions, son mutisme - et est-il besoin de préciser que son sérieux légendaire lui aurait interdit de cautionner la facétie livresque dont vous êtes la victime.
Et bienheureuse victime, d'ailleurs, et enviable victime... de sorte que j'oserais presque vous conseiller de ne point pousser trop loin l'investigation. En effet, je craindrais trop, personnellement, que l'identification du/de la biblioposteur/se ne mette un terme à ses hommages en tout-petit-tirage.
A moins que... vous nous rejouiez, cher Otto Christie, avec l'active complicité de votre colloquataire Agatha Letort, le scénario des "Dix petits nègres", au cours duquel, vous vous en souvenez sûrement, l'assassin véritable meurt avant les quelques victimes qui lui restent à trucider, l'éliminant de facto, pour le lecteur, de la liste des suspects. Ecce machiavelo plano (c'est du très-bas-latin surdécadent) : la victime-coupable et son complice l'innoncenté-des-premières-pages !
N'est-ce pas évident ? l'effacement du Tenancier de ces lieux, qui doit jubiler en sa thébaïde, le mue en "l'absente de tout bouquet" (les fleurs, c'est nous), celle avec qui vous aimez rivaliser, en un mot comme en cent, au cours de quelque colloque...
Bref, "C'est pas moi" non plus... et c'est celui qui dit pas qui est !
Otto a répondu concernant l'homophonie Yves Letort et Anne Letoré (l'éditrice de L'âne):
RépondreSupprimer« Oui, Savoparole, j'avais bien relevé cette liaison, mais le Tenancier a nié toute relation entre cette éditrice et lui-même ».
Devrait-il s'agir d'une « liaison », alors là, pour le coup, nous tiendrions le bon bout !
Foin de la facteuse et retour chez le Tenancier.
Savoparole
Oui, Otto, désolé, c'est moi qui ai pris l'initiative d'insérer ce "WF", pendant que Fred avait le dos tourné vers la meilleure chute possible (à ce sujet, voir ici).
RépondreSupprimerQuant à votre propos de 19 h 46, je ne puis m'empêcher de constater avec trouble qu'il s'achève par ces mots : « Qu'Yves, Yves »…
Vous ne nous feriez quand même pas le coup du Roger Ackroyd, hein ?
Une chose est certaine : la résolution de cette énigme demande un travail de bénédictin.
RépondreSupprimerCes plats moines ont pu…
[oups ! le reste de la phrase est passé à la Trappe !]
Quant aux suffrages que Manon gagna, c'est à la nature toute baudelairienne de ses charmes qu'elle les doit :
RépondreSupprimerSes poids : Manon plut.
Hum, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule…
RépondreSupprimerBien, je souscris entièrement à l'avis de Savoparole concernant la probable suspension des envois une fois l'expéditeur (/trice/teuse) démasqué(e), mais puisqu'il (elle) faudra pour cela des indices supplémentaires qu'el (ille) sera seul (e) à mêm (e) de fournir, je ne vois nulle raison de s'en inquiéter.
Et donc, pour reprendre un peu de hauteur — à défaut de surprendre l'auteur de ces touchantes attentions (n'y lire nulle tension d'attouchements) —, il me semble qu'il faut se concentrer sur le troisième envoi, signé Mirador, et notamment sur la phrase inscrite au verso : Ce n'est pas moi !.
Cette phrase n'est évidemment pas une de ces propositions indécidables chères à Gödel, mais bel et bien une antiphrase : elle se réfère, non au recto ni à Ramona "Mirador", mais à l'auteur éventuel des envois, et reprend texto le premier commentaire (posté le 1er octobre à 10 h 33) du billet précédent de cette série.
Je ne suis ici qu'un néophyte, certes envahissant, mais quelqu'un saurait-il si ce Juan Ramon Mirador avait déjà posté des commentaires auparavant, même japonais ?
Ah Weaver, je vous encourage à lire soigneusement les épisodes de ce mystère, car tout reprendre à zéro affaiblirait l'enquête, un peu comme le gars qui se cache dans les bois en ce moment et qui a du mal à s'en sortir, parce que trop de détails... tuent !
RépondreSupprimer--
Otto, chapeau bas ! Pour l'émission des Réseaux et des Lettres, après Otto Ganz, je suggère que vous convoquiez Jacques Abeille en direct, lequel, rappelons-le, est à l'origine de toute cette affaire.
ArD
SPiRitus : coquin ! J'ai failli avoir une fausse joie. Même si je me demandais bien comment vous auriez pu effectivement trouver mon réel patronyme et mon adresse. Sinon, pour répondre à votre hypothèse Christienne, non, je ne suis pas le "coupable" de cette mystification, je le regrette (c'est quand même chouette, comme idée...).
RépondreSupprimerSavoparole : oups, "lien" aurait probablement été plus opportun, pour le coup...
George, oui, je pense également qu'une fois que nous saurons qui est l'instigateur(trice) de ce mystère, je n'aurai plus droit à ces fort intéressants envois. Mais rien ne l'empêchera de me donner des conseils sur telle ou telle oeuvre à découvrir et acquérir par moi-même. Pour le reste, oui, Juan Ramon Mirador avait déjà commis quelques interventions de-ci de-là sur le site. Mais il n'est pas impossible que Juan ait profité de l'occasion pour dire "c'est pas moi" (sous-entendu "je ne suis pas Juan Ramon Mirador"). Auquel cas nous voilà bien avancés !
Chère ArD, effectivement, la participation de Jacques Abeille à cet amusant feuilleton serait un grand plus. Mais, de la même manière qu'Otto Ganz est venu intervenir (pour notre plus grand plaisir) sans que je le convoquasse, je ne me vois guère aller chercher monsieur Abeille par la peau du cou pour intervenir en ces lieux. Qu'un hasard fasse qu'il ait connaissance de notre histoire et que cela lui donne envie d'intervenir, je trouverais cela savoureux. Mais je n'ai pas l'intention de déclencher cela (d'autant plus que je n'ai pas la moindre idée d'où joindre Jacques Abeille...).
Otto Naumme
Je sors de ma réserve - vous me retrouverez vers le 15 du mois prochain... - pour indiquer que je ne suis pas à l'origine de cette machination. Donc, je prie à tous de bien vouloir diriger vos soupçons dans une autre direction.
RépondreSupprimerEn tout cas, compliments aux lecteurs de ce blog pour leur acharnement ! A tel point que je ne vois pas comment renchérir sur toutes ces interventions...
Le Tenancier sort de sa réserve... Je savais bien qu'il avait un côté Indien (vaut mieux que deux, tu l'auras, évidemment).
RépondreSupprimerAlors, Ugh à vous, cher Tenancier !
Et je vous crois. Mais ça n'arrange pas mes affaires. Boudiou, c'est qui, l'expéditeur anonyme ???
Otto Naumme
Il y a de quoi finir Crazy Otto, n'est-ce pas ? (Oui, on fait ce qu'on peut !)
RépondreSupprimerIl nous reste l'analyse graphologique, la recherche d'A.D.N., et le dépôt de plainte pour harcèlement épistolaire.
Mais... tout ceci a le mérite de nous distraire.
ArD
Une petite précision : lorsqu'un libraire déclare qu'il sort de sa réserve, il ne s'agit généralement pas d'un lieu où les Indiens sont parqués, mais bien plutôt d'une pièce plus ou moins poussiéreuse encombrée de cartons eux-mêmes emplis de livres, ou bien (dans le meilleur des cas) d'étagères sur lesquelles les volumes s'alignent sagement.
RépondreSupprimerAu fait, très cher Otto, n'y aurait-il pas, en votre ruche (oui, je sais...), une personne qui, outre la fréquentation de votre bibliothèque, fréquente aussi les "Feuilles d'automne" du Tenancier, et une personne qui, cela va sans dire, connaît votre adresse postale ?
RépondreSupprimer(Les suggestions les plus simples, sinon les plus sottes, ont toujours fait les plus grands flics.)
(La dernière saillie de George est de toute beauté...)
Christophe, connaissez-vous l'adresse d'Otto ?
RépondreSupprimerArD
Et si la solution du mystère était là sous nos yeux, depuis le début, trop évidente... Revenons donc aux origines. Au commencement était Jacques Abeille. Le Tenancier entoila plusieurs billets bibliographiques au grand poète consacrés. Le premier ne recueillit que 4 commentaires : un mien en guise d'addendum, un autre de l'excellent cls, qui se révéla intime de l'oeuvre, et deux du Tenancier valant réponses aux précédents. Le deuxième ne suscita qu'un commentaire de Christophe Borhen annonçant qu'il allait, suite aux premiers chapitres de cette bibliographie et ne connaissant pas l'auteur, se procurer quelques volumes bourdonnants illico. Le troisième et dernier mit bas 26 commentaires, dont beaucoup de gloses érudites issant des lipes digitales de la dive ArD, du Paterdiogenus C. Arnoult et de notre Tenancier ; inaugurant cette salve de gloses, une intervention d'Otto, victime en gésine, ouvrant parenthèses à propos de "cet écrivain (qu'il faudra que je me décide à lire un de ces jours)". Dominique Hasselmann signifia aussi son ignorance d'Abeille, mais en 17e position de commentateur.
RépondreSupprimerOn peut légitimement supposer que le posteur bibliofol :
1. fréquente souventefois le blog du Tenancier et en lit les commentaires
2. connaît l'adresse et l'identité d'Otto (ou a pu l'obtenir d'un qui les connaît) - ce qui pourrait expliquer le choix d'icelui comme victime plutôt que Christophe Borhen ou Dominique Hasselmann
3. aime suffisamment Jacques Abeille pour connaître cette "Séraphine la kimboiseuse" édité par l'Atelier in-8 (maison que j'ignorais jusqu'ici bien que résidant, moi-même, dans les Pyérénées-Atlantiques où elle est installée - d'ailleurs, j'irai lui faire ma petite visite ce week-end au Salon du Livre de Pau puisqu'elle y tiendra stand) ; bref, connaît l'oeuvre de Jacques Abeille, et plutôt bien, sans doute aussi le monde de l'édition
Parmi les commentateurs n'ignorant pas l'auteur, citons : cls, C. Arnoult, ArD, le Tenancier et SPiRitus (soit, moi-même). Or, nous avons vu précédemment que ce dernier (soit moi-même) et cet avant-dernier (soit le Tenancier) avaient, l'un prouvé, l'autre clamé et répété leur innocence. Restent donc trois suspects ; voyons si nous pouvons resserrer un peu l'étau...
Je suis à peu près certain que C. Arnoult, qui a montré sa connaissance de l'oeuvre d'Abeille, n'entre pas dans le cadre de la condition 2.
En ce qui concerne ArD, on la sait habituée des lieux, et c'est malheureusement - combien, par ailleurs, je le déplore personnellement - à peu près tout.
La voici donc en concurrence avec l'estomirant cls, qui, lui, devrait remplir les trois conditions.
Toutefois, déduction n'est pas preuve...
Honhon... N'ont pas été envisagés les lecteurs silencieux.
RépondreSupprimerRCW
Georges, ayant "sévi" quelques mois comme libraire, je connais bien cet usage de la réserve (un de mes collègues de l'époque s'en servant également pour ses nombreuses siestes... Ce qui, du reste, faisait que les bouquins sortaient effectivement rarement des cartons - il était normalement en charge de leur réception...).
RépondreSupprimerChristophe, votre suggestion est emplie de bon sens ! Du reste, plus bas dans ces commentaires semble poindre un début de commencement de réponse qui corroborerait effectivement votre hypothèse...
Chère ArD, à ma connaissance, non, Christophe n'a pas mes coordonnées.
SPiRitus, je m'incline avec admiration devant votre travail d'enquête. Aller jusqu'à recompter les commentaires de chaque post concernant Jacques Abeille, chapeau bas !
Pour ce qui concerne vos postulats, hors le Tenancier (que nous savons ne pas être l'auteur de cette aimable farce), aucun de ceux que vous citez ne me semble probable. Vous, ArD et C. Arnoult car vous ne connaissez pas mon véritable patronyme, CLS, qui le connaît, parce qu'il n'a, a priori, pas mon adresse (et que j'ai plusieurs homonymes en France...). Quoiqu'effectivement cette dernière hypothèse ne soit pas complètement à négliger.
Mais intervient ici un commentateur qui, par sa déclaration, jette un trouble certain, mais également un éclairage nouveau ! Car je connais fort bien le dénommé RCW, je le considère même comme l'un de mes amis. Je ne le savais pas lecteur du blog du Tenancier (mais, comme il le dit fort à propos, existent des "lecteurs silencieux"), mais il sait mon adresse. Pour Jacques Abeille, je ne m'étonnerai pas qu'il connaisse, même si cet auteur - tout comme Otto Ganz - est un peu loin de ses centres d'intérêt habituels. Et je l'imagine parfaitement bien en train de rigoler à créer cette mystification avec l'aide d'une main amie (je connais trop bien son écriture...).
Alors, cher ami RCW, ce serait donc vous ?
Dites-nous tout !
Otto Naumme
Diantre, que se passe-t-il par ici ? Je découvre un SPiRitus qui tente de me punaiser dans la berdouille et un Otto qui tente de m'extraire de ce crachoir-torpille avec un goupillon presque sous-dimensionné. Mon guindant indiquait pourtant bien, que, quoique l'on ne connût pas grand chose de moi, je déambulais dans des eaux territoriales que je croyais alliées.
RépondreSupprimerCertes, je sais bien, je n'ignore pas même !, que les gros numéros ont un faible franc-bord, mais de là à imaginer qu'un SpiRitus pût prendre la flamme, entrer dans le vif et ainsi chasser brutalement de l'arrière, pour mieux se protéger du péril...
Remettons la mèche du gouvernail dans son axe d'origine, éloignons-nous du javeau, quittons l'étiage, ne nous contentons pas de la queue de l'iceberg et voyons l'amont avant que notre si cher SPiRitus ne m'étrille.
Le bateau que SPiRitus tend à monter mériterait quelque carénage. L'étanchéité de son propos devrait être calfatée, car cher SPiRitus, comment vous laisser ainsi dialectiser dès lors que l'on note quelque épaisse aporie ? Le 24 octobre, à l'heure du journal télévisé, vous faisiez une fausse joie à Otto en le laissant croire que vous étiez le coquin-leader de cette farce. La péremption de cet aveu fut d'un délai de quelques lignes avant que vous ne vous défaussassiez selon cet habile subterfuge qui consiste à affirmer, sur des bases somme toute relativement casuistiques, que vous ne pûtes bénéficier d'une quelconque « comparsité » de notre Tenancier ou de Monsieur Yves.
Hier au soir, vous fîtes de moi une heureuse élue, voire une concurrente de notre ami Cls, au prix Qu'on se gourre, en postulant que je pourrais connaître l'identité et l'adresse postale d'Otto, allant jusqu'à subsumer une faveur de notre Libraire à mon égard.
Ah ? En quel honneur eussé-je pu bénéficier d'une telle faveur, tandis que je ne connais Otto ni d'Ève ni d'antan...
... Pas moins que Vous du reste, non ?
ArD
Chère ArD, je ne vous permets pas de gloser sur les dimensions de mon goupillon ! Mais, pour le reste, vous faites bien sûr partie de nos amicales complicités "feuille d'automnesques", soyez-en assurée.
RépondreSupprimerQuant au fait de ne point nous connaître, je ne peux que le confirmer, en espérant que cet état de fait soit amené à prendre fin un jour ou l'autre.
En tous cas, l'intervention de RCW (que le Tenancier connaît également fort bien) jette un certain trouble sur ce mystère. En voilà un qui doit bien rigoler...
Otto Naumme