A l'occasion de la parution du
billet de George Weaver, j'avais suggéré la chose suivante dans les commentaires : "Il ne me reste donc plus qu'à faire un appel vibrant aux lecteurs de ce blog pour les convier à un petit jeu : Rassemblez tous vos 10/18, sélectionnez-en (pas plus de 10) et expédiez-m'en les scans de couverture, histoire de faire une sorte de panégyrique de la collection ! [...] "
A notre jeu, il nous faut également associer le spectaculaire labeur d'Adria Cheno au sujet de cette collection sur son blog. Allez donc vous en rendre compte
ici.
Hop ! Une présentation plus lapidaire, puisque le message que l'on a reçu (il y a un certain temps, mais il faut savoir être patient quand on veut participer) avec les couvertures est le suivant :
Bonjour,
Cela fait un petit moment que je suis votre blog et que j'avais envie de vous partager mes 10/18, alors voilà ! Cordialement,
Vélik Dubeau
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On espère en savoir plus sous peu, tout de même. On se réserve une petite place ici au cas où...
Présentation lapidaire, disions-nous, et choix raccourci. Mais ce dernier aspect reçoit l'approbation unanime et sans réserve du Tenancier !
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Husmans : A rebours / Le drageoir aux épices, no 975 AI le 15 février 1978
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Lehning, Arthur : Michel Bakounine et les autres no 1051 AI le 7 septembre 1976
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Lorrain, Jean : M. de Bougrelon - M. de Phocas no 881 AI le 5 septembre 1974
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Mirbeau, Octave : Sébastien Roch no1133 AI 2ème trimestre 1977
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Sade : Les prospérités du vice no 446 AI 1er trimestre 1970
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Souvestre & Allain : Le Rour no 872 AI le 10 juillet 1974
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Stevenson : Les nouvelles mille et une nuits - 1. Le club du suicide no 1040 AI le 5 février 1976
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Stevenson : Les nouvelles mille et une nuits - 2. Le dynamiteur no 1041 AI le 1er trimestre 1976
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Stevenson : Les nouvelles mille et une nuits - 3. Le pavillon sur les dunes no1141 AI le 2ème trimestre 1977
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Signalons que ce jeu ne sarrêtera que pour deux raisons :
- L'extinction de ce blog
- Le manque de participants
Que dire, à part souligner le bon goût du présent disdizuitophile ?
RépondreSupprimerRien à jeter dans cette sélection, évidemment : que du bon !
Et tous ces volumes se font rares, surtout le Lorrain et le Mirbeau.
Encore la Salomé de Moreau sur le Huysmans…
Une précision : le 446, Les prospérités du vice est une version abrégée de l'Histoire de Juliette, qui parut ultérieurement en trois tomes (n°1086, 1087 et 1088).
Bien qu'on possède certains de ces titres dans d'autres collections, on se met à avoir le regret de ne pas les avoir sous cette forme.
RépondreSupprimerAu fait, si quelqu'un à un exemplaire du Souvestre & Allain en trop...
RépondreSupprimerMoi, j'ai 1086, 1087 et aussi 1088. Faut que je mette aussi au scan des autres. Faut toujours bosser, c'est pas Dieu possible, je viens d'avoir ma médaille du travail, alors, hein, oh !
RépondreSupprimerVenez donc les scanner à la maison, Mademoiselle Moons.
RépondreSupprimer"Le manque de participants" ? Mais vous avez dit, Tenancier, que vous aviez des livraisons en stock qui devaient patienter dans la file d'attente avant de pouvoir être publiées par vos soins méticuleux...
RépondreSupprimerDonc je vais quand même pouvoir vous bombarder d'une nouvelle série ?
Mais oui, je l'ai dit et je maintiens. Donc le cas que j'énonce est fort improbable... C'est alors l'autre hypothèse qui est valide : l'extinction - presque programmée - de ce blog.
RépondreSupprimerOui, envoyez, Dominique. Maintenant, vous devez savoir qu'il faut une patience angélique, voire des nerfs d'aciers avant de les voir apparaître ici.
Je découvre à l'instant avec effarement votre dernier commentaire, Tenancier.
RépondreSupprimerJe vous en supplie le plus humblement du monde : si vous songez réellement en finir avec ce blogue, ne le radiez pas définitivement. Cessez de publier et fermez les commentaires si vous le souhaitez, mais laissez les archives disponibles, comme le tenancier d'In girum imus nocte….
Je vous en prie, ne venez pas ajouter cette perte à toutes celles que j'ai essuyées ces derniers temps.
Mais qu'avez-vous, tous, à prendre cette note au premier degré ? N'y reconnaissez-vous donc point cette note d'humour que l'on associe d'ordinaire au Tenancier dont le point fort consiste à simuler ses ouailles ? Et ça marche ! Mieux pour les les 10—18 que pour les notices imaginaires, me direz-vous (faut dire que la prise de risques n'est pas la même !).
RépondreSupprimerIl avait récemment écrit dans un billet qu'il se fixait pour objectif d'atteindre au moins le millième billet.
ArD
Donc, il simulait ?
RépondreSupprimerMerci pour cette stimulante réponse, ArD !
Désolé pour ma réaction épidermique, en ce cas : ce sujet m'est assez sensible, et j'ai déjà vu des milliers de commentaires partir en fumée, ailleurs…
Toute nouvelle ici, je ne me serais pas autorisée à répondre, mais après qu'ArD l'a fait, je puis dire ce que j'avais envie de répondre à George WF Weaver (qui me donnait le sentiment d'être sérieux dans l'expression de ses craintes en même temps que je n'étais pas sûre que ce ne soit pas du second ou troisième degré :)
RépondreSupprimerJ'allais donc dire que tout site, comme tout humain dès qu'il naît, est programmé pour mourir. C'est ainsi que j'entendais "l'extinction, -presque programmée- de ce blog". Et pour rassurer les possibles inquiets, j'aurais ajouté que ce blogue pouvait continuer jusqu'à l'extinction du soleil, plus longtemps que nous, n'est-ce-pas ?
Sous le soleil, exactement, Michèle.
RépondreSupprimerEt vous avez raison : j'étais sérieux (je suis toujours sérieux, d'ailleurs…)
Mais débarrassez vous de cette timidité inopportune, je vous en prie : les néophytes ont ici autant de droit à la parole que les vieux chevaux de retour — ce n'est pas le Tenancier qui me contredira !
Michèle, George a raison, vous avez autant de droits que les autres, ah mais !
RépondreSupprimerGeorge, Michèle a raison, ce blog est programmé pour mourir.
Et, tout le monde, c'est Ard qui a également raison en parlant de mon objectif. Plus précisément, je ferai quitte ou double à partir du 1000e billet (nous en en sommes à 586 messages aujourd'hui). Continuerai-je ? Ferai-je un autre blog ? Plus rien ? Il faut savoir parfois ne pas durer pour continuer de se faire plaisir. Mais il faut savoir aussi se faire plaisir en durant. Nous verrons bien. En tout cas, George, je pense que si je devais abandonner ce blog il ne fermerait point tout à fait et que je suivrai effectivement l'exemple que vous citez, ne serait-ce que par respect envers tout ceux qui ont participé déjà et qui ne manqueront pas de continuer de le faire (sans que j'aie à réclamer, en plus, n'est-ce pas ?)
Et puis quand bien même l'on perdrait ce blog, nous conserverons l'amitié, toutes ces nouvelles amitiés qui sont venues grâce à cela. Et pour cette raison, de toute façon, il ne disparaîtra pas vraiment.
Mais nous n'en sommes pas là !
Alors je propose immédiatement un toast en l'honneur du Tenancier, ce véritable ami !
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