Parce que oui ! j'ai reçu un nouvel envoi de notre Expéditeur mystère !
Pour l'instant, je vous livrerai juste (on tease ou on tease pas, hein…) quelques éléments :
- Héraclite
- Gizeh
- 1955
- L'art painting
- Un rosbif.
A très bientôt pour découvrir toute l'histoire. En attendant, je vais cacher ma honte…
Otto Naume
Le Tenancier a décidé de vous faire lanterner un peu, histoire de vous faire réviser le début de l'enquête...
Convenons-en cher Otto, cette phrase ajoute au mystère : "A très bientôt pour avoir découvrir toute l'histoire."
RépondreSupprimerCher Christophe, Otto et le Tenancier devaient être quelque peu fatigués : l'un pour ne pas s'être relu, l'autre pour avoir laissé passer cette phrase étrange. Le Tenancier prend sur lui de faire la correction et vous remercie...
RépondreSupprimerDonc, Otto, cette fin de semaine, vous vous adonnez au taquin... combinatoire pour combinatoire, tout ceci semble, ma foi, fort bien ficelé !
RépondreSupprimerOtto, dites-moi tout : Vous ressemblez à James Dean ?
RépondreSupprimerArD
Chère ArD, à cette heure-ci, James déjeune.
RépondreSupprimerCher Otto, il faut être, non un roc, mais un arbre, pour peu plier.
À propos d'Héraclite, je relève cette citation de l'excellent Augusto Monterroso :
« Quand le fleuve est lent, et que l’on peut compter sur une bonne bicyclette ou un bon cheval, il est vraiment possible de se baigner deux (et même trois, selon les règles d’hygiène propres à chacun) fois dans le même fleuve. »
Ce n'est pas plutôt James Bean ?
RépondreSupprimerHarry Cover
Merci, chère Oulipo Terre, pour cette remarque qui n'est pas de petit poids.
RépondreSupprimerBon, puisqu'il s'agit de 1955 et de James Dean, on ne peut que se sentir pris d'une certaine fureur de vivre.
Vers la même date, il s'agirait plutôt d'Action painting que d'art painting (expression dont je ne saisis guère d'autre sens que pléonastique). Ce qui nous ramène à CoBrA…
Bon sang, mais c'est bien sûr ! Déjà qu'il a souvent été question de Belges, dans ce Mystère interminable, la boucle est bouclée : l'Expéditeur a forcément un rapport avec James Deano ! Auquel cas "rosbif" devrait s'entendre au sens de "bœuf-carottes"…
Quant à Gizeh, ce serait la pire amie de qui ?
Gizeh : si le Sphinx nous ramène aux énigmes, Khéops, dans l'univers du rap, nous tirerait plus vers IAM que du côté de J. Deano.
RépondreSupprimerAllez, quelques indices, quoi, puisque vous êtes cette fois en mesure de les fournir !
Gizeh : la pyramide, certes, mais aussi le Sphynx de Kheops ; Heraclite : philosphynx. Jolie mise en abyme de notre inconnu-aux-énigmes, et, de nouveau, belle mise en boîte, celle du furieux de vivre, en une compression toute césarienne, le 30 septembre 1955, et des furieux du livre, emmi la tole du tenancier.
RépondreSupprimerQuant à l'art painting, si ce n'est un lapsus pour action painting, pourquoi ne pas l'associer à James Dean & Warhol ? mais que faire alors de ce rosbif ? sinon de le prendre dans un sens métaphorique dénonçant nos pauv' cerveaux ligotés, à force d'y faire des noeuds ? Dans ce cas, qui tire la ficelle ?
Harry Cover n'est pas Oulipo Terre.
RépondreSupprimerEt ce n'est pas moi.
Phil Octets
Dont acte.
RépondreSupprimerTonnerre, ce n'est plus une énigme, c'est un mille-feuilles (d'automne, évidemment) de mystères !
Cher SPiRitus, votre science dépasse de loin la mienne. Héraclite, "philosphynx" ? Quésaco ?
À son sujet, je relève ceci :
Le style d'Heraclite est proverbialement énigmatique, et il lui valut, à une date postérieure, le surnom d'« Obscur ».
Et que s'est-il donc passé, le 30 septembre 1955 ???
Ah, d'accord : crash. Compression ballardienne, donc, autant que césarienne. Reste le mystère du rosbif.
RépondreSupprimerBon, Otto nous a dit qu'il steak haché, mais cela n'explique rien… Voyons, si l'on élimine l'acception péjorative pour nos amis de la perfide Albion, un rosbif est un morceau de rôti (d'aloyau, té !) bardé et ficelé. Faut-il chercher du côté des bardes ? Et pourquoi cet article indéfini ?
RépondreSupprimerSinon, je relève la corrélation entre le gigantisme des monuments de Gizeh et le titre du dernier film de James Dean, qu'il venait d'achever.
Cher George,
RépondreSupprimerle bon Jimmy (point trop Gladiator c'lui-ci) eut cette mort fracassante, comme vous le devinâtes. Quant à Heraclite, philosphynx, la citation que vous transcrivîtes en donne l'explication. Tout cela, pour autant, ne nous mène nulle part ou partout (le goût des voyages, encore, ou la propension jouissive qu'a l'initiateur de ce mystère de nous balader et de nous conglomérer en collège de 'pataphysique). Otto, à vous donc la parole : mettez un peu de liant dans cette sauce d'indices couvrant votre rosbif !
Silence radio…
RépondreSupprimerCher Tenancier, rien à voir mais durant cet intervalle, je suis retombé sur un billet de mon propre blogue que je pense susceptible de vous amuser. C'est ici.
Ah mais c'est que nous tenons un bon Sonneur en matière d'histoires hétéroclites, avec SPiRitus !
RépondreSupprimerSPiRitus, vous reliez 1955 à James Dean, mais si on le lie à Action painting et que l'on rejoint l'hypothèse de George, et par là CoBrA, on aboutit à Alechinsky à Kyoto, parti filmer des artistes calligraphes.
Reste à savoir si ce Mystère est cousu de fil blanc au point qu'il faille relier les épisodes entre eux ou pas.
ArD
P.-S.: le rosbif, c'est un truc de surréalistes, ça, non ?!
Chère ArD, mais c'est que j'aime beaucoup ça les Histoires hétéroclites... tenez, en voici une autre. Savez-vous que Gizeh est le nom d'une entreprise allemande de papier... à cigarettes, qui installa une usine en France en 1955 et qui se définit : "l'entreprise leader dans le domaine du "rouler vous-même" (Roll your own) et "bourrer vous même" (Make your own) sur le marché allemand". Voilà qui, en plus de dérouler des devises que notre Sphynx pourrait faire siennes, n'est pas sans rappeler un certain timbre...
RépondreSupprimerQuant au rosbif, truc de surréalistes, vous nous devez quelque développement... car, pour ma part, je ne vois guère le rapport. A moins que notre Otto ait reçu, comme nouvelle offrande, un recueil de nouvelles de Julian Barnes, intitulé "OUTRE MANCHE" et paru en 1998 chez Denoël, dans un récit duquel il "confronte un Anglais très conventionnel aux surréalistes lors d'une des fameuses séances des Recherches sur la sexualité (la numéro 5 exactement). Le «témoin surprise», peu déniaisé, se sort fort maladroitement des questions très particulières («Avez-vous eu un rapport avec un lapin?», «Vous êtes excité par le lesbianisme?») des Breton, Prévert, Queneau, Aragon et consorts." (source : http://www.lexpress.fr/culture/livre/julian-barnes-un-froggy-chez-les-rosbifs_801256.html).
Eclairez nos lampes-tempête, chère ArD. Et Otto qui reste silencieux...
Pardonnez-moi, SPiRiTus, l'oubli de la majuscule qui était pourtant capitale dans Histoires hétéroclites. À défut d'éclairer vos lampes-tempêtes, je peux faireun peu de bruit dans le lanterneau du Tenancier.
RépondreSupprimerLe papier à cigarettes Giseh : Bien sûr, les Cigares du Pharaon et donc le timbre du capitaine H. !
Dans le rosbif , cher SPiRitus, j'y vois un Grand-Breton.
ArD
Chère ArD,
RépondreSupprimerVous palliez l'économie d'une majuscule par une trop généreuse distribution de capitales : le "t" de SPiRitus est originellement plus modeste. Bien vu, pour le timbre hadockien, mais je pensais plutôt à celui, germanique, autrement plus hallucinogène, qui voisine avec le premier. On connaît le pouvoir riant des cigarettes égyptiennes...
Quant au rosbif surréaliste, je sèche toujours, comme une malheureuse feuille de tabac...
Cher SPiRitus, je savais le pardon capital, mais à ce point !
RépondreSupprimerDonc, le papier Giseh colle avec les timbres, on avance !
Le terme « rosbif » est lié aux Britanniques qu'il est courant de nommer les Grands-Bretons. Donc là... vous vous réhydratez, n'est-ce pas ?(!)
ArD
Je connaissais, bien sûr, cette acception du terme "rosbif", mais quel rapport avec les surréalistes ? Je demeure l'esprit lyophilisé...
RépondreSupprimerEncore quelques heures à sécher sur le teaser. C'est volontairement que le Tenancier s'est tu depuis la parution de ce billet, Otto n'étant pas disponible de son côté en cette fin de semaine.
RépondreSupprimerMerci à George WF Weaver pour son lien qui m'a effectivement amusé.
Compliment à l'ensemble des commentateurs pour leur art de la déduction sur de si maigres indices !
SPiRitus : André Breton (ça devait être très mauvais si vous n'avez pas compris : j'ai honte, du coup).
RépondreSupprimerArD
Ouh là, j'suis fatigué moi ! André Breton, bien sûr, que j'avais bêtement évacué parce que Normand (Tinchebray, c'est en Normandie ? j'suis plus très sûr), sans voir le plus patronymiquement évident. L'imbécile à qui on montre la lune et qui regarde le doigt, ben c'est moi ! Désolé, chère ArD.
RépondreSupprimerOui, bon la « ficelle » était grosse !
RépondreSupprimerPas facile à résumer ce teaser, un peu... fumeux (finalement).
ArD
Bien, il me semble avoir résolu le mystère du rosbif, et je puis vous dire que mes déductions mènent très loin...
RépondreSupprimerFigurez-vous qu'aujourd'hui même j'ai appris en vagabondant sur la vaste Toile l'existence d'un certain James De Weerd, pasteur de son état, qui a fait découvrir au tout jeune James Dean et la musique classique et le grand Shakespeare.
Or, si l'on tient compte que notre Otto a été menacé par le Tenancier d'une privation de jeux de mots pendant un mois, eh bien ce dernier (Otto, pas le Tenancier) s'est donc contenté de jeter en pâture une liste de cinq indices, bruts et massifs, dont le fameux rosbif.
Ici, il me faut saluer et remercier ArD. En effet, "rosbif" désigne aussi un "Grand-Breton".
Vous me direz : et alors ?
Eh alors, comme chacun sait, il se trouve que le plus grand rosbif des lettres n'est autre que l'énorme Shakespeare (retour à James Dean).
Et alors (bis) ?
Et alors cette bonne poire de William - comme eût dit Otto... - est né à Statford-upon-Avon.
Et alors (ter) ?
Et alors en Seine-et-Marne existe la bonne ville d'Avon, où se situe, entre autres, la librairie du... Tenancier !!!
Par conséquent, j'accuse le Tenancier d'avoir fort heureusement bourré la boîte aux lettres de Otto. Certes, celui-ci a toujours nié les faits. Mais, entre nous, n'est-il pas capable du meilleur pour faire réfléchir et (sou)rire ?
"J'acuse", "j'accuse"... Vous avez de ces mots, Christophe !
RépondreSupprimerJe ne vous en voudrais pas de cette accusation car vous l'assortissez d'un bon mobile de ma part. Mais attention, hein, je pourrais à mon tour me transformer en majorette !