Jouons à Guillaume Tell

Allez, puisque vous avez été sages, on vous remet encore un coup d’enfantina, avec cette petite brochure de huit pages non datée, ci-dessous. Tout ceci nous laisse à penser que la production enfantine était redevable à la publicité comme en témoigne le deuxième plat de couverture. Mais ce qui nous intéresse plutôt ici est l’origine de ce petit ouvrage, tiré des presses des Imageries Réunies de Jarville à Nancy, comme il est mentionné en dessous de la publicité. Si l’on songe immédiatement en matière d’imageries à Épinal, il ne faut pas oublier qu’une production soutenue existait également dans cette autre ville. Les imageries Jarville éditaient des planches d’images, des petits imprimés, des décalcomanies, etc. Nul doute que le présent titre ait été proposé comme objet publicitaire standard et que, dans cette idée, on le retrouve à l'occasion avec une autre marque sur son deuxième plat. Ce marchand de godasses était à Rouen, bien loin du pays de Guillaume Tell ou de Nancy. Mais après tout il y a aussi une petite Suisse en Normandie…
















(Dimensions : 15,5 X 12 cm)

7 commentaires:

  1. P'tite Suisse Normande, p'tit lac, pffftt...

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  2. [...]Mais grande Normandie, ii va sans dire .
    Question sérieuse d'un ignorant qui ne l'est pas moins : ce que vous appelez le deuxième plat, c'est ce qu'on appelle aussi la quatrième de couv' ?
    Autrement le deuxième plat, ça peut être une viande ou des saucisses.. Là, pas sérieux, j'avoue.

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  3. Ben oui, Tenancier, vous ne précisez pas si c'est bien le 2e plat «extérieur»... Rhôôoo.

    (Il en est qui ne comptent que jusqu'à deux, ces choses-là).

    ArD

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  4. 1er plat = 1ere de couv.
    1er contreplat = 2e de couv
    2e contreplat = 3e de couv
    2nd plat = 4e de couv
    C'est ma position et je sais qu'elle n'est pas partagée par tout le monde. J'avais fait un billet sur le sujet il y a quelques temps. Le terme "1er de couv."appartient plus à la presse qu'à l'édition où l'impression des contreplats est plus rare et réservé aux petites brochures, comme ici, et aux bulletins.
    "2e plat extérieur", avec embrayage à rétroaction négative ?

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  5. Voilà bien d'utiles langages.
    Vrai qu'un voit très rarement un livre avec les contreplats imprimés.
    Maintenant que je sais un nouveau mot, faut bien que j'en fasse montre (!)
    C'est là l'apanage des sots...

    Je trouverais assez chouette, comme ça, en imaginant, le 3ème contreplat avec une impression, finalement, pour un livre.
    Question de coût ? D'esthétique ? De difficultés ? De culture pure et simple ?

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  6. Si j'osais, je dirais qu'il n'y a pas là de quoi en faire tout un plat...
    (oui, je suis un garçon facile)

    Otto Naumme

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  7. Je me permets de rappeler que les albums de bandes dessinées sont des livres à part entière et que leurs contreplats sont très fréquemment imprimés…

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