What's new Copycat ?
(Une histoire de voyance...)


Et Rimbaud vint.
C’était en effet un portrait du poète sur carte postale qui était joint aux plaquettes anti-électorales… Tout d’abord, avant d’aller plus loin, il me faut remercier chaleureusement mon expéditeur de cette trouvaille et je me demande si un détail de cette carte ne fut pas déterminant dans le choix de celle-ci à cause de l’humour subséquent qu’elle recèle. C’est que ce très beau portrait fait par Etienne Carjat proviendrait de la collection personnelle de François-Marie Banier… Que le portrait du « Clochard Céleste » soit détenu par un photographe giflé par un SDF me ravit au plus haut point. Le destin réserve bien des tours et ferait presque croire à une justice immanente.
Au verso de la carte, à la partie réservée à la correspondance est sommairement dessiné ce que l’on suppose un miroir ou un cadre. A l’intérieur de celui-ci on trouve le texte suivant :
Et
tourne la
PSYCHÉ
que
JE se
joue de
L’AUTRE

Certes, « Je est un autre. Tant pis pour le bois qui se trouve violon et Nargue aux inconscients, qui ergotent sur ce qu’ils ignorent tout à fait !» — notre expéditeur connaît le minimum du corpus rimbaldien pour que l’allusion fit mouche. Ce n’était pas trop difficile, ce texte est tellement connu….
Continuons donc plus avant dans cette extrait de lettre de Rimbaud à Georges Izambard (Mai 1871) :
« Vous n’êtes pas Enseignant pour moi. Je vous donne ceci : est-ce de la satire, comme vous diriez ? Est-ce de la poésie ? C’est de la fantaisie toujours. — Mais je vous en supplie, ne soulignez ni du crayon, ni trop de la pensée […] (s’ensuit le poème Le Cœur supplicié)
Notez bien que l’italique du mot enseignant n’est pas de mon fait et se trouve dans la transcription que je possède.
Mais que dire alors de ce double sens que l’on peut prêter au mot psyché, « miroir » et également « ensemble des phénomènes psychiques », qui nous renvoie à la fois à ce miroir qui « ferait bien de réfléchir » et à cette fameuse tempête de crânes proposée par la Société Secrète de Ceux Qui Tirent les Ficelles.
Bien sûr le rapport est dans La Lettre du Voyant citée en partie plus haut… Ici, l’avertissement se veut clair : nous aurons beau chercher, il se peut que notre quête soit vaine et que nous nous perdions tous dans la stérilité et le soupçon.
Ou alors que nous avons ici des aveux complets !
Complets, vraiment ?
Quelle désolation que cette carte délivrant un tel message, si nous ne la considérions que dans son unicité. Or, la tension générée par celle-ci pourrait sans doute trouver un apaisement dans le lien avec cette histoire qui n’en finit pas de resurgir dans notre blog mais également avec les autres items, je veux parler des autres éléments qui accompagnaient cet envoi. La chose était flagrante, j’avais également fait le rapprochement, et c’est curieusement SPiRitus — qui, ai-je besoin de le dire, n’est point éloigné de la chose poétique et de l’enseignement ? — qui y fit allusion dans l’un de ses messages. La figure du Pape, dans les arcanes du Tarot, apparaissait de façon flagrante sur l’enveloppe. Cette disposition était-elle voulue ou le fruit des caprices du pliage ? Que l’enveloppe ne fut pas constituée d’une seule feuille rempliée mais bel et bien de deux pièces accolées laissait croire que c’était bien volontaire. Mais quelle était donc la signification de cette mise en évidence et en quoi pouvait-elle se rapprocher du portrait de Rimbaud ? C’est que l’expéditeur aurait pu tout aussi bien mettre une autre carte. Pas n’importe laquelle : L’Étoile. Mais nous allons y revenir. Pourquoi tout à coup ce Pape évoqua-t-il pour moi la figure d’André Breton, « Pape du Surréalisme », quant à lui, et en quoi cela avait-il un rapport avec Rimbaud et l’identité de mon expéditeur ? Sans doute que mettre en évidence l’arcane 17 eut été trop évident à exposer, ou bien que cette image ne figurait pas sur ce papier d’emballage, impossible donc à utiliser. En tout cas c’était désigner Breton d’une façon trop évidente… Il faut remonter à 1949 et l’affaire de La Chasse Spirituelle pour saisir le cheminement et peut être la clé de l’affaire. A la parution de ce faux Rimbaud manigancé par Pacal Pia, le seul à aller à contre courant de l’admiration générale pour ces poésies de Rimbaud miraculeusement exhumées fut André Breton, un autre voyant (« Être voyant et se faire voyant : il ne s’est agi pour nous que de découvrir les moyens de mettre en application ce mot d’ordre de Rimbaud », cité d’après Position politique du Surréalisme, mais on est vivement prié de vérifier, s’il vous plaît, je n’ai plus la source chez moi). La dénonciation de Breton dévoila l’identité des faussaires, Akakia Vala et Nicolas Bataille, un homme et une femme.
Au terme de cette amusante enquête je ne puis m’empêcher de songer au lapsus d’ArD qui lia tout de suite la réception de la lettre à un Mystère sans que rien ne le lui suggérât et le petit mot de SPiRitus faisant allusion a l’arcane du pape dans l’un de ses messages.
Je ne tirerai pas de conclusion flagrante, la certitude ne se trouvera que dans l’aveu des protagonistes…
Une dernière chose en attendant de vous lire à mon tour. J’avais mentionné dans le premier message qu’il me restait quelque chose à vous dire à propos de l’enveloppe : c’est le cachet de la poste, bien sûr qui donne la localisation du Centre de traitement du courrier.
Le voici (reconstitué à l’aide de mon compte-fil, tant l’encre était pâle sur ce fond bariolé) :
13102A
Il correspond au Centre de Pau, sis au 124, avenue de Buros.
Je me demande bien qui demeure à Pau, n’est-ce pas, mon cher SPiRitus ?

92 commentaires:

  1. Cela étant, Bayonne n'est pas très loin de Pau, non plus...

    Otto Naumme

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  2. Ah mais je suis très heureux de m'être tapé trois billets d'affilée pour lire au bout du compte une précision géographique aussi capitale !
    Félicitations, mon bon Otto.

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  3. Bien cher Tenancier, ne liriez-vous donc pas les commentaires que j'écris ?
    Reprenons donc ce que j'écrivais hier (si Blogger veut bien me laisser faire, cela n'a pas l'air évident, là tout de suite) :
    "Cela étant, Elisée Reclus, Métal Urbain, etc., j'ai souvenir d'avoir évoqué avec le Tenancier, dans d'autres sphères internautiques, ces opinions et idées ; auxquelles certains visiteurs assidus de ce blog ne manquent pas d'avoir participé, de plus ou moins près.
    Du reste, dans cet aréopage, nous connaissons, cher Tenancier, une personne qui rassemblerait tous les critères pour faire un bon suspect :
    - travaillant dans le livre ;
    - des idées proches de celles exprimées par ces feuillets ;
    - une écriture que vous ne connaissez pas forcément ;
    - une personne au fait du Mystère de l'Abeille.

    Voyez-vous de qui je veux parler ? On ne peut dire que ce soit une personne sans histoire, en tout cas..."

    Vous ne voyez toujours pas le lien avec Bayonne ?

    Otto Naumme

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  4. Par ailleurs, cher Tenancier, je note que c'est uniquement dans ce nouvel article que vous mentionnez le fait que l'enveloppe de ce Mystérieux Envoi peut être considérée comme "faite main", si j'ai bien compris : il s'agit d'un pliage ?

    Otto Naumme

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  5. Cher Tenancier, ou le Mystérieux Expéditeur est très fort, ou, si je devais être à l'origine de cet envoi, je ne suis pas le Mystérieux Expéditeur.

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  6. Il ne s'agit pas d'un pliage mais d'un assemblage, Otto.
    Pour ce qui concerne votre énumération, elle pourrait tout aussi bien concerner :
    POP9
    Béatrice
    George WF Weaver
    ArD
    SiRitus
    et même vous. La liste n'est pas exhaustive.
    Tous ont un rapport avec le livre même s'il certains font pas profession. Nul besoin de partager les opinions de ce que l'on expédie. Je me fais fort de vous trouver des écrits de l'Action française, si ça vous chante, et même pire cela ne révélera rien de la nature de ce que je pense. Une écriture peut se travestir ou être "empruntée" (vous ne connaissez pas celle de ma fille, par exemple et elle ne résisterait pas à l'idée de me donner un coup de main pour un canular. Elle vous l'a du reste prouvé par le passé). Le Mystère de l'Abeille est accessible sur ce blog. sans vouloir tendre à l'universalité, cela laisse une bonne partie de la population francophone susceptible de s'en mêler, sans compter les services inouïs des traductions automatiques.
    L'idée de l'induction a ses limites. La déduction marche aussi, parfois. Cela dit, cela dit Pau n'est pas très loin de Strasbourg non plus puisque les deux peuvent tout aussi bien n'avoir aucun rapport avec la choucroute.

    Moi, je n'ai même plus envie de trouver, la recherche m'ayant comblé.

    SPiRitus, vous seriez donc un Passeur ? Nous le savions déjà pour maintes choses à votre propos et pour votre honneur...

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  7. Quel beau billet, cher Tenancier. Pour l'induction, vous n'êtes vraiment pas à côté de la plaque, et pour la déduction, l'on persistera à se demander pourquoi il nous faut toujours un «coupable». Un enchanteur nous suffit, en ce qui nous concerne.
    __
    ArD

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  8. Mais c'est bien ce que je pense, ArD, je n'ai pas trop envie de savoir parce que cette recherche m'a redonné une saveur un peu perdue. elle arrive un peu à point et j'en remercie mon expéditeur.

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  9. Cher Tenancier, aurez-vous noté qu'aucun de vos commentateurs réguliers ne vous aura soupçonné d'une quelconque hypothétique complicité. Et ce, malgré vos antécédents.
    Vous êtes admirable... de sincérité apparente.

    __
    ArD

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  10. Bien, cher Tenancier, vous trouvant plutôt fort mal embouché en ce jour, je vous laisse à vos réflexions.
    Revenez lorsque le vent vous aura apaisé. En ce qui me concerne, je vais de ce pas prendre l'air, moi aussi j'ai besoin d'un peu de sérénité, je pense.

    Otto Naumme

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  11. J'ai oublié, dans mon dernier commentaire, de dire l'essentiel : votre billet, cher Tenancier, est formidable d'intelligence et de sensibilité poétiques ! Nous serions voisins que je ferais illico les quelques mètres qui nous séparent pour vous embrasser. Ceci, très-sincèrement. Merci pour ce beau moment passé à vous lire !

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  12. Je ne me lasse pas de lire et relire ce billet, jouissant de la perplexité que déclenche tout ce cheminement rimbaldien emprunté par notre Tenancier. Admirative de la manière avec laquelle il nous en rend compte, je réponds à sa demande de vérification, je précise pour Breton, et cite exactement pour Rimbaud.

    Breton : « L'ambition d'être voyant, de se faire voyant, n'a pas pour animer les poètes, attendu d'être formulée par Rimbaud mais Arnim, qui, dès 1817, proclamait l'identité des deux termes: « Nommons voyants les poètes sacrés ».

    Et puis : « C'est faux de dire je pense, on devrait dire : on me pense. Je est un autre. »
    __
    ArD

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  13. Ma chère ArD, nous avons bon tous les deux pour ce qui concerne la citation de Rimbaud. Il se trouve seulement que je citais la première lettre à George Izambard, le même mis, la même année qui est également une lettre du voyant. Comme je l’indiquais, celle-ci contient Le Cœur Supplicié, celle que vous citez contient Chant de guerre Parisien, Mes petites amoureuses et Accroupissements
    Je suis allé chercher la référence dans Œuvre-vie publiée chez Arléa en 91. J’estime que ma citation est plus proche, mais après tout je n’en sais rien et ne m’en préoccupe pas plus que cela. En tout cas pour ce qui concerne l'exactitude de la citation, j'étais sûr de mon coup pour Rimbaud, ce qui aurait dû vous donner la puce à l'oreille. Merci d'avoir corrigé pour Breton.

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  14. Exact, vous avez raison sur l'exactitude; ce que je cite dot être une appropriation de la citation par Breton. Toutefois, si l'on revient à nos moutons, qu'est-ce qui aurait dû me mettre la puche en l'oreille ?(!)

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  15. Simplement, quand je ne suis pas sûr de ma citation, je le mentionne, comme pour Breton. En revanche, j'avais vérifié pour Rimbaud et n'avais donc pas de doute. Cela dit, vous avez tout à fait eu raison de citer la deuxième lettre...

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  16. Euh... pardon, cher Tenancier, mais je crois que vous vous êtes emmêlé les pinceaux dans le corps du billet.
    L'extrait de Rimbaud que vous donnez provient (comme vous le dites d'ailleurs bien dans votre pénultième commentaire) de la première "Lettre du voyant", adressée à son ancien professeur Georges Izambard le 13 mai 1871. Celle que Rimbaud adresse à Paul Demeny ("Car Je est un autre. Si le cuivre s’éveille clairon, il n’y a rien de sa faute", etc.) suivra deux jours plus tard.

    Et vous comptiez revenir sur l'arcane de l'Etoile : dans un billet ultérieur, peut-être ?

    Je pense que vos dérives vers Breton nous mènent à de fausses pistes, même si l'arcane du Pape semble devoir être prise en compte puisque l'on sait désormais que l'enveloppe est un assemblage.

    Cher Otto, je ne vois toujours pas à qui vous faites allusion, surtout avec cette histoire de Bayonne. Je pensais, au vu de vos indices précédents, que vos soupçons se dirigeaient vers ma modeste personne, mais le Tenancier a raison : ils balaient plein de monde, au sein de cette assemblée...

    Il faut sans doute désormais attendre le compte rendu d'Adria sur son propre envoi pour y voir un peu plus clair, mais une idée complètement saugrenue (et pas très plaisante, dois-je reconnaître) m'est venue à l'esprit en découvrant cette carte postale.
    Il me semble évident que la psyché dessinée au verso se veut précisément le verso du portrait ovale de Rimbaud. Or, en retournant à la manière du verlan le signifiant "Rimbaud", on obtient "Baurin", ce qui nous ramène vers Strasbourg, qui comme il vient d'être établi n'est pas loin de Pau...

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  17. Effectivement, je me suis un peu emmêler dans cette histoire. J'étais resté sur mon souvenir et je n'ai même pas pris garde à cela.
    Je parle un peu de l'Arcane 17 dans le billet. Je ne peux trop en faire des tartines non plus. Trois billets sur le sujet, c'est beaucoup.
    Le billet d'Adria suit sous peu.

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  18. Avec votre permission, je vais faire le changement sur le billet.

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  19. Vous n'aviez nullement de ma permission : mon commentaire suggérait tacitement cette rectification.

    Cher Otto, toutes mes excuses : mes yeux viennent de se dessiller en relisant la liste des enchanteurs (comme le dit joliment ArD, et non pas "maîtres-chanteurs", évidemment) éventuels.
    Puisque vous parliez d'une personne qui n'est pas sans histoire, j'avais d'abord songé à mon homonyme dans La fille de nulle part, à cause de mes œillères.
    Mais Bayonne, bien sûr ! et pour la petite histoire certaine commentatrice dont le prénom commence par la même initiale !
    Cela dit, je ne vois pas ce qui vous a incité à songer à cette hypothèse…
    (et au fait, avec bien trop de retard, merci pour Métal Urbain — autre prénom de pape, d'ailleurs…)

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  20. Simple figure de style, George, manquerait plus que ça, que je demande la permission. C'est encore moi le taulier, non ?

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  21. Oui, aussi vrai que je suis tellement dans le besoin que j'omets d'écrire ce mot là où il faut !

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  22. On s'en moque, un peu, de tout ça... Faites ce que bon vous semble, mon cher George. ce blog est aussi un peu le vôtre.

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  23. Ah mais pas du tout, je proteste ! Si votre bijou était aussi le mien, aussi faiblement que ce fût-ce, il y a longtemps que les ligues de pruderie régnantes auraient sommé les autorités de l'éradiquer…

    Allez, au boulot, Tenancier ! Vous avez de la matière pour quelques billets, ce me semble…

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  24. Ici, c'est le blog du Tenancier et des ses amis.
    A moins que tu veux plus êt' mon cop'...

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  25. Et puis voilà que vous me troublez : "que ce fût-ce"… d'où sort pareil solécisme ?!

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  26. C'est mon charme, je pense, qui vous impressionne.Je ne vois que cela.

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  27. Charme ?
    Chêne fois bas du dout de goi fou barlez.
    Hêtre, ou ne pas hêtre ?

    Allez, au bouleau !

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  28. Cher George, oui, il est clair que cette hypothèse peut sembler bizarre. Et je ne saurai l'étayer sur des faits précis. C'est plutôt une intuition qui m'a fait penser à Bayonne. Peut-être me trompe-je.
    Je pourrai vous en dire plus lorsque j'aurai ouvert le Mystérieux Envoi que je viens également de recevoir (et que je ne vais pas avoir le temps d'examiner en détail aujourd'hui - mais l'enveloppe est similaire à celle des précédents envois, l'écriture aussi, les timbres les mêmes...).

    Otto Naumme

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  29. Bon sang de fouchtra !
    Je vous savais assez tiseur, cher Otto, mais voilà que vous nous faites du teasing ! (pas la première fois, d'ailleurs : ce fut déjà le cas lors du quatrième envoi du ME, si mes souvenirs sont bons…)

    Vite, trouvez un peu de temps pour nous en dire plus !

    (et au fait, comment donc ce ME a-t-il bien pu se procurer votre adresse, ainsi que celle d'Adria ?…)

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  30. Argh ! Blogger vient de boulotter ma réponse circonstanciée !
    Donc, en résumé, cher George, je vous disais que j'allais répondre de manière plus détaillée aujourd'hui, que le cachet de la poste de l'Envoi (après décryptage) semblait indiquer Loire Atlantique comme origine.
    Et que je me demandais si cette "renaissance" du Mystère n'était pas un travail d'équipe... Nous verrons bien...
    (et nous allons derechef revérifier si Blogger a ses vapeurs ou non...)

    Otto Naumme

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  31. Un travail d'équipe ? Sans aller jusque là, certaine complicité paraît en tout cas derechef assez probable…
    Je compatis à vos démêlés avec Blogueur : ça m'est arrivé la semaine passée et c'est exaspérant.

    Impossible de déchiffrer le code ROC de l'envoi reçu par Adria, l'encre du cachet se fondant dans l'image du timbre, mais nous voici déjà baladés de Pau en Loire-Atlantique : le Mystère s'épaissit…

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  32. Au fait, cher Otto, puisque nous sommes entre nous (tout le monde est parti en vacances, dirait-on), j'ai une petite devinette pour vous :
    savez-vous pourquoi certains ecclésiastiques s'accommodent en votre absence de la compagnie de leur garde-robe ?

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  33. Nos deux compères bloguent sur les ecclésiastes...
    Peut-être devriez-vous ne pas voir de mystère où il n'y en a pas, au fond, puisque le Tenancier et Adria semblent si sûrs d'eux ?

    ArD

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  34. Cher George, j'avoue sécher sur votre devinette... Et je crains (avec délectation, cela va de soie...) le pire quant à sa solution...

    Chère ArD, quelque part, je ne suis pas si sûr que le Tenancier et cette chère Adria. J'ai d'autres hypothèses, j'en ferai part une fois ouvert mon Mystérieux Envoi (j'ai été débordé par d'autres occupations...), si son contenu corrobore en tout ou partie ce que j'ai en tête...

    Otto Naumme

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  35. Totalement dépassée par l'énigme des ME des ME,
    des précédents, des en cours, des non encore ouverts et des toujours pas publiés,
    je tente de plancher sur ce que pond l'évêque :
    sans succès, jusques ici... hélas !

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  36. Je crois que je brûle :

    si, en l'absence d'Otto, certains ecclésiastiques s'accommodent de la compagnie de leur garde-robe, d'autres, défroqués et leur garde-robe absente, sont obligés de faire avec auto.

    non ?
    je continue à chercher...

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  37. Après une absence de deux-trois jours, je découvre les nouveaux rebondissements qui corsent rudement l'affaire. Voilà qu'après notre cher Tenancier, qu'après Adrià, c'est à Otto, celui par qui le Mystère arriva, de recevoir un nouvel envoi et une devinette sibylline - qu'on ne voie pas là, de ma part, le souhait d'identifier le sphynx-énonciateur de l'une à l'anonyme expéditeur de l'autre. Tout cela devient si compliqué qu'on aurait tendance à croire, à l'instar d'ArD - spécialiste ès mystères -, qu'il n'y a peut-être pas de mystérieux expéditeur dans cette histoire... ou qu'il existe désormais une confrérie de mystérieux expéditeurs. Espérons que le contenu de l'envoi reçu par Otto, et le billet qu'il lui consacrera, permettront d'y voir plus clair.

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  38. Pour le billet, tant que le Tenancier n'est pas chez lui, cela risque d'être compliqué.
    Je ferai un compte-rendu un peu détaillé céans, mais il faudra attendre pour les photos et tout et tout (et pour le résumé, je suis un tantinet débordé...).

    Otto Naumme

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  39. Oh, pas plus qu'un lynx je n'ai rien d'un sphinx, cher SPiRitus : je suis bien trop bavard, tandis que toujours (du moins selon les annales), au fondement, on a vu le sphinx s'taire…

    C'est à mon tour de ne pas comprendre le point où vous pensiez brûler, chère Nana M. : je ne décèle rien (je décélère du bulbe, faut-il croire) dans votre "faire avec auto" (homonymie mise à part).
    Pour ce qui regarde le suivi du Mystère de l'Abeille, il suffit de reprendre tous les épisodes depuis le début, voici trois ans, dans l'ordre chronologique, en cliquant sur le libellé "Envois mystérieux". Quelque 800 commentaires, si mes souvenirs sont bons…
    Et au fait, on peut lire un très intéressant entretien avec Jacques Abeille dans le n°10 d'Article XI, actuellement disponible en kiosques.

    Bon, je ne vous fais pas languir plus longtemps :
    si en l'absence d'Otto certains ecclésiastiques s'accommodent aussi bien de la compagnie de leur garde-robe, c'est tout simplement parce que les habits sacerdotaux.
    Hem.

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  40. Cher SPiRitus, je relis à l'instant votre premier commentaire à propos de ce billet (le quatrième de la liste) :
    « Cher Tenancier, ou le Mystérieux Expéditeur est très fort, ou, si je devais être à l'origine de cet envoi, je ne suis pas le Mystérieux Expéditeur. »
    Comme chacun sait ici que le Mystérieux Expéditeur est effectivement très fort, tout comme vous d'ailleurs puisque entre autres exploits vous aviez le premier démasqué ArD dans l'affaire précédente, j'en conclus que c'est un aveu per absurdum : vous êtes à l'origine de cet envoi et vous êtes ce Mystérieux Expéditeur.
    Y a-t-il une faille (sans parler de Jean-Pierre) ?

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  41. Tout d'abord, cher George, oui, hem...

    Pour le reste, voici un petit descriptif du Mystérieux Envoi reçu :
    J'ai donc également reçu un Mystérieux Envoi, dans la lignée de ceux reçus par ce cher Tenancier et cette chère Adria. L'enveloppe est de la même "fournée" que celles des deux autres impétrants, simplement arrangée différemment, le Pape et le Bateleur se retrouvant mis en avant alors que les autres lames sont recouvertes par des timbres : sur la gauche, deux crabes chinois comme sur l'Envoi du Tenancier, sur la droite un timbre "Pacific 231 K8" comme pour cette chère Adria ainsi qu'un plus inédit "Château des comtes de Foix".
    Côté cachet de la Poste, les timbres de droite n'ont pas été oblitérés, seuls les deux "crabes" l'ayant été. Et, noir sur fond noir, difficile d'y voir clair (hum…) si ce n'est pour décrypter le "Atlantique" qui doit s'accoler, il semblerait à "Pyrénées" (plus qu'au Loire que j'avais évoqué préalablement). Ce qui nous ramène dans les parages de Pau ou de Bayonne…
    Et à l'intérieur du paquet ? Un livre. Et, comme l'Expediteur ne manque surtout pas d'humour, un 10-18 ! Pour les puristes, le n° 250, "Arcane 17" d'André Breton (achevé d'imprimer du 20 mai 1965). Ouvrage dont le titre laisse bien évidemment présager de sa couverture, à savoir trois lames, les XVI, XVII et XVIII, respectivement la Maison, l'Etoile et la Lune. Un examen minutieux de la page de garde (est-ce bien le bon terme, j'ai un doute ?) montre qu'un prix (1,50 €, il semble) a été gommé : cet ouvrage sortirait donc bien de l'étal d'un(e) bouquiniste ? On peut le penser.
    Dans ce livre, que trouvons-nous ? Une carte postale figurant une "sainte" aussi accorte que peu vêtue, issue d'une colletion de 50 photos nommée Sang froid réalisée par un artiste nommé LNOR et éditée par les biens connues de ces lieux "Ames d'Atala". Ames d'Atala qui ne se privent pas, faut-il le rappeler, de publier des articles de certains commentateurs de ces lieux…
    Mais, au fait, que peut-on lire sur cette carte ? Eh bien, voici le texte manuscrit : "Oh désuet soupir que Narcisse enveloppe !". Troublant, n'est-il pas ?

    Voici donc, dans leur graphie et avec les fins de ligne respectées, les "énigmes" laissées dans ces trois Envois :

    Et
    tourne la
    PSYCHé
    que
    JE se
    joue de
    L'AUTRE


    Bris de l'ancien miroir où
    vit un souvenir…

    Oh désuet soupir que
    Narcisse enveloppe !

    On notera bien évidemment que ces trois citations se réfèrent les unes aux autres, jouent sur "l'effet miroir", le narcissisme, voire la schizophrénie. De quoi pousser à la réflexion.
    En revanche, difficile de trouver un point commun entre les divers objets contenus dans ces Envois, entre les papillons anarchisants et la carte postale rimbaldienne reçus par le Tenancier, le "La fin des livres" d'Octave Uzanne et les marque-pages "tarotesques" reçus par Adria, et l'Arcanes 17 que j'ai moi-même reçu. Si ce ne sont les relations d'Uzanne avec Rémy de Gourmont et celles de Breton avec Saint-Pol Roux, qui tendraient à nous faire penser que tout ce Mystère trouverait sa source du côté de Pau…
    Mais cette solution ne vous semble-t-elle pas trop simple ? A moi, en tout cas, si.
    Il faudra y repenser plus avant… Dès que le Tenancier sera de retour et apte à gérer les images que j'ai faites de cet Envoi.

    Otto Naumme

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  42. Ah, cher George, je ne puis que répéter, avec la même sincérité, ce que j'ai déjà écrit : Je n'ai jamais eu la prétention de rejouer le coup du Mystérieux Expéditeur. Très-aimablement, vous indiquez que je suis "très fort". Et pourtant - le commentaire d'Otto et la description qu'il fait de l'envoi reçu vont encore dans ce sens - tout m'accuse ! Avouez que si j'avais été un Mystérieux Expéditeur (bis), j'aurais été surtout très fort pour que les soupçons se tournent immédiatement vers moi, bref un Mystérieux Expéditeur plutôt maladroit. Mais, soit... j'accepte ce rôle qu'on m'a attribué bien malgré moi, si cela doit permettre une prolongation des envois. Et, chi lo sa, peut-être aurai-je l'heur un jour d'en être à mon tour destinataire ?

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  43. Merci grandement, cher Otto, pour ce descriptif qui servira de matière à un prochain billet.
    En vitesse, juste deux brimborions, pour l'instant :

    1) L'édition que vous avez reçue d'Arcane 17 est la première parue en "10/18" : celle-ci, qui a malheureusement tendance à se débrocher (la colle employée alors était de piètre qualité) mais que l'on trouve moins aisément que la suivante, à la couverture violette. La piste Breton avancée par le Tenancier semble donc se confirmer, à moins qu'il ne s'agisse d'une chausse-trappe conséquente au billet dusit Tenancier à propos de son envoi.
    En tout cas, vous faites bien de rappeler l'attrait pour Saint-Pol-Roux de Breton, qui organisa en son honneur un banquet mémorable et combien déterminant…

    2) Pas plus de trace sur la Toile de l'alexandrin qui se trouve au verso de votre attrayante carte (en contre-plongée avec l'astucieuse "auréole" en stuc, je vois très bien) que de celui brisé sur les deux marque-pages insérés dans l'ouvrage adressé à Adria.
    Sans doute un poète considéré comme mineur dont rien n'a été réédité depuis une publication dans une "petite revue"…

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  44. Chi lo sa, cher SPiRitus, qu'est-ce qu'on se destine à taire, en effet…

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  45. Toujours en vitesse, cher Otto, ne pensez-vous pas que le quatrième timbre ("inédit", comme vous dites) puisse signifier quelque chose comme "les amateurs du Mystère ne vont pas s'en laisser conter deux fois" ?

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  46. Et pardon, chère Nana M., mais vous vous égarez à ainsi "plancher sur ce que pond l'évêque" : il s'agit du munster de l'Abeille (mais bon, on ne va pas en faire tout un fromage !)

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  47. C'est Pau ben diffichile, ch'te p'tiote affaire !

    Il suffit de remarquer que le Tenancier commence son billet par cette phrase : « Et Rimbaud vint. »
    Nous savons tous que vers la fin de la saison 1 du Mystère le ME s'est figuré sous l'apparence d' un bovidé : un taureau plonk&replonkesque, en l'occurrence (sans vouloir offenser les mal-lavés), d'abord dans un champ au pied d'un arbre (dans l'envoi que j'ai reçu lors du bouquet final de l'an dernier), puis dans une arène (la carte reçue par SPiRitus lors de l'épilogue de la première saison).
    Nous savons également que l'amie ArD, première incarnation du ME, s'est toujours montrée inflexible dans ses commentaires, pour mieux nous pousser à la démasquer : implacable, même, comme si elle s'était imposée une loi d'airain.
    La conclusion ne fait pas de doute :
    Airain bovin !

    Bizarre, vous avez dit bizarre ? Mais chacun sait bien, depuis Flaubert au moins, que les bovins rient (sans en faire tout un fromage, la vache !)…

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  48. Cher Otto, permettez-moi d'applaudir à votre commentaire que notre Tenancier transformera, sans doute, dès son retour, en billet nouveau et illustré. Vous avez eu le bon sens, qui m'a manqué, de réunir les trois inscriptions alexandrines reçues par les trois destinataires, et d'en dégager la thématique commune. J'y reviendrai. Mais que je glose d'abord vos déductions Uzanne-Breton : vous rapprochez le premier de Gourmont ; le second de Saint-Pol-Roux ; et en concluez que tout cela nous ramènerait - trop facilement, certes - à Pau. Le raisonnement me paraîtrait juste s'il n'était pas faussé par un a priori, celui selon lequel je serais le Mystérieux Expéditeur. Vos déductions partent donc d'un point d'origine : "SPiRitus est le ME" qui vous oblige à trouver des liens confortant cette idée. En effet, si SPiRitus est le ME, il a dû choisir Uzanne et Breton parce que celui-ci était lié à Saint-Pol-Roux, parce que celui-là était lié à Gourmont, deux des auteurs auxquels SPiRitus s'intéresse de près, voire de très près. Le raisonnement tient la route... si le point de départ du raisonnement est juste.
    Imaginons maintenant que vous soyez le ME, il me faudrait trouver quels pourraient être vos liens avec Uzanne et Breton. Voici : le premier fut un collaborateur assidu de la Dépêche de Toulouse, ville qui ne vous est pas indifférente ; le second fut l'ami de Raymond Borde, qui en plus d'être un proche du mouvement surréaliste, fut à l'origine de la cinémathèque de Toulouse, collaborateur de Positif et de Midi-Minuit Fantastique, revue que vous ne devez pas ignorer. On connaît par ailleurs votre goût pour le basket-ball et ce goût-là a dû vous familiariser avec la bonne ville du roi Henri.

    Voilà qui nous ramènerait donc tout aussi bien à vous qu'à moi, si le point de départ, qui est aussi point d'arrivée, de mon raisonnement était juste.

    Par ailleurs, le miroir qui revient dans toutes les citations pourrait bien être la clé du Mystère. Celui qui s'y voit réfléchi n'est-il pas son reflet ? Manière de dire que l'expéditeur est aussi le destinataire ? Et s'il y avait autant de "coupables" que de "victimes" ?

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  49. @George : j'admire votre esprit et la souplesse qu'acquièrent les mots sous vos doigts. Je ris à la lecture de votre commentaire. Je ris comme un bovin.

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  50. Le Tenancier revient demain et attend le billet d'Otto.

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  51. Nous avons en SPiRitus un véritable président de chambre de rhétorique : ne vous laissez pas faire, cher Otto, car j'en fus victime moi aussi. N'oubliez point que les coupables sont aussi des victimes sur ce blog... puisqu'on ignore à qui revient la charge de la preuve.

    L'idée que je pusse avoir été imitée est amusante. j'en aurais les foies si l'émetteur n'avait de nets progrès à accomplir pour prétendre au grade de M.E.
    Avouez qu'un 10|18 envoyé à un lecteur de ce blog, c'est... comment dire ?, du réchauffé, non ?

    Quant à vous, George, vous me décevez à avoir l'esprit si peu défroqué au point de ne pas comprendre la blague de Nana Marton qui, moi, m'a fait rire.
    __
    ArD

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  52. Ah mais, très cher SPiRitus, relisez bien ce que j'écris, je ne vous soupçonne pas ! J'écris même : "Mais cette solution ne vous semble-t-elle pas trop simple ? A moi, en tout cas, si."
    Je pencherais plutôt pour une intrigue montée à plusieurs, dont probablement certains professionnels du livre habitant au pays Basque... Mais personne ne semble vouloir relever cette piste, qui me semble pourtant intéressante...
    Quant à dire "le bon sens qui m'a manqué" sur le fait de réunir les trois inscriptions, vous êtes tout dédouané, puisque vous n'aviez pas en votre possession celle que j'ai reçu : comment auriez-vous pu l'associer à d'autres ?
    Pour le reste, oui, c'est d'abord grâce au basket que j'ai découvert Pau (et ses propres charmes ont suffi pour la suite de mes visites...)
    En ce qui concerne "l'effet miroir", je n'ai fait que le mentionner car, comme vous, je pense qu'il est la clé de ce Mystère, même si, pour l'instant, je ne vois pas bien comment (et je ne pense pas qu'il y ait un jeu de miroirs entre expéditeurs et destinataires).

    Chère ArD, bien évidemment, vous resterez à jamais la seule et unique M. E. ! Mais il ne faut pas décourager les bonnes intentions, et ce disciple ne manque pas de qualités. Quant à envoyer un 10/18, avouez qu'elle l'a fait à la personne à qui cela semblait le plus logique - le lecteur assidu de ces pages ayant eu le plus de mal à rassembler ne serait-ce que dix volumes de cette collection.

    Cher George, oui, c'est bien cette carte postale-là. Quant à votre interprétation du timbre au Château, oui, elle est séduisante.
    Et n'hésitez pas à continuer vos calembours, ils font notre délice...

    Au fait, avez-vous noté que cette chère Adria annonce savoir qui est le nouveau Mystérieux Expéditeur (oui, chère ArD, donnons-lui quand même le titre, tout en conservant à l'esprit qui est LE véritable M. E.) et s'en tenir au silence. Il faudrait peut-être chercher dans cette direction, non ?

    Otto Naumme

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  53. J'oubliais : cher Tenancier, je vous envoie les photos (je pense que le texte ici en commentaires peut faire l'affaire comme billet, non ? D'autant que j'ai peu de temps à moi...)

    Otto Naumme

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  54. je commençais à me poser des questions sur la pertinence de mes raisonnements logiques : merci, ArD, de me rassurer.

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  55. Hé bien moi, je ne suis pas du tout rassuré sur l'état de mes neurones (m'en reste-t-il seulement ?) : je sèche toujours autant ! Jean Ferrat n'habillerait qu'Otto ?
    De grâce, hé, clerc : et moi…

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  56. Bonsoir, cher George,

    ne focalisez pas sur vos neurones, ils sont sûrement en très bon état.

    lorsque vous avez écrit que : en l'absence d'Otto, certains ecclésiastiques s'accommodent de la compagnie de leur garde-robe.
    je vous ai répondu : (qu'alors), d'autres, défroqués et leur garde-robe absente, sont obligés de faire avec auto.


    je tente une explication algébrique :

    étant posé que O(Otto) = A(Auto)
    vous avez écrit que E(ecclésiastique) - O = E + GR(garde-robe)
    je vous ai répondu qu'alors, étant posé que C(curé) = E(ecclésiastique) et que CD(curé défroqué) = E - GR(garde-robe)
    je peux écrire : E - GR = E + A

    plus simplement, la pudeur et les bonnes moeurs veulent qu'un curé défroqué n'aille point dans le plus simple appareil. l'auto lui permet de masquer sa nudité. ce qui revient bien aux habits qui servent d'auto, quelque part.

    à la réflexion, faites peut être vérifier vos synapses ?

    cela dit, nous avions déjà constaté, à propos de plusieurs définitions - dont celle de l'anglomane que n'était pas le général de Gaulle - que nous ne réfléchissions pas de la même façon.

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  57. Quelqu'un a vu mon tube d'aspirine ?

    :-D

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  58. Merci, chère Nana, pour cette lumineuse explication : ainsi mise en équation, tout devient limpide (même si l'impie demeure l'ennemi principal de tous les C[urés]) ! C'était juste une contraposée, si je comprends bien…

    Il faut croire effectivement que les chemins de nos raisonnements respectifs divergent parfois, et c'est tant mieux !

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  59. Remarquez, George, moi-même avais encore compris autre chose, quelque chose d'un peu plus corsé sur la pudeur et les bonnes mœurs dont une certaine garde-robe peut faciliter certains

    Comme quoi, les dendrites auto-trucs.

    __
    ArD

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  60. « auto-trucs » n'est pas bien à sa place, mais après tout, c'est aussi pas mal, ainsi.
    ArD

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  61. Je me doutais bien que vous aviez bifurqué, chère ArD, mais je ne comprends pas plus que pouic à votre propre interprétation de l'énigme de Nana…
    Pauvre Otto, ainsi malmené de nulle part et partout (pour en revenir à Rimbaud) !

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  62. L'inconscient est un puissant allié de George. Gageons qu'Otto n'est pas venu innocemment dans cette vanne impromptue et que cela recèle une intuition féconde... ou une sacrée envie d'avouer.

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  63. ... car, George, a propos d'habits sacerdotaux, vous savez bien que l'habit ne fait pas le moine. Comme nous avons affaire à une parure, de plus et que de l'habit à l'habitus il n'y a que quelques foulées...

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  64. ... Moins que de foulées, il s'agirait de mains d'ailleurs.
    __
    ArD

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  65. Sans dire que certains semblent ne pas se fouler, les jeux de mots sur mon patronyme, on pourrait dire que cela ne s'use que si l'on sacer...

    Otto Naumme

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  66. On vous sait surtout porté aussi bien sur petites Suze que longs Sancerres, cher Otto…

    Chère ArD, j'ai beau jouer des mains et me brosser les neurones au dendrite-frice, genevois toujours pas : j'ai la cervelle en petit suisse, faut-il croire…

    Passons aux choses sérieuses, fichtrou d'avlapopure !
    J'ai découvert tout à l'heure en ouvrant mon épave d'échoppe un paquet joliment enveloppé dans un papier à motifs de lames de tarots…
    Il semblerait donc bien que, tel Fantômas ou la Momie, le ME réincarné se déchaîne à nouveau !
    Puisque nous sommes pour l'instant quatre à avoir reçu des mystérieux envois lors de ce qu'il faut bien désormais appeler cette deuxième saison du Mystère (le Tenancier, Adria, Otto et maintenant moi-même), et dans l'hypothèse où l'on nous rejouerait le coup de Dix petits nègres, restent donc en lice comme futurs destinataires, parmi l'otto-confrérie de Ceux Qui Tirent Les Ficelles : SPiRitus, ArD, Moons et Mouton à lunettes.

    En attendant un compte rendu détaillé, je puis d'ores et déjà dévoiler grâce au code ROC (désormais familier à tous ici-même) que cet envoi a été cacheté par la Poste le 25 juillet à Castelnau-d'Estrétefonds, à 20km au nord-ouest de Toulouse…

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  67. J'ai pris un peu de retard dans les publications. On ne devrait jamais partir en vacances... Je m'occupe du billet d'Otto rapidement et j'attends le vôtre sous peu, George. Venant dans vos parage ces prochains temps, je puis venir faire des clichés, si vous voulez.

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  68. On ne devrait plutôt jamais cesser d'être en vacances, cher Tenancier !
    Rappelez-vous que ce billet est tout de même placé sous l'égide de Rimbaud, qui a notamment écrit : « Jamais nous ne travaillerons, ô flots de feu ! » (in "Qu'est-ce pour nous, mon cœur…")

    Concernant mon compte rendu, il faudra attendre un peu car mon envoi est un peu plus complexe que les trois précédents (je dis ça, mais je n'ai pas encore vu les images de celui d'Otto), avec quelques collages bien placés, par exemple ; et puis un peu de temps de lecture m'est nécessaire…

    Je serai évidemment ravi de votre visite, mais pour les images je devrais pouvoir me débrouiller tout seul.

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  69. Ah, j'oubliais, ArD : dans l'un de vos précédents commentaires ici-même (lundi 23 juillet, mais je ne puis préciser l'heure puisque le Tenancier ne daigne toujours pas afficher l'horloge, allez savoir pourquoi !), vous écriviez que vous auriez "les foies"…
    Je ne puis m'empêcher d'y voir une allusion au timbre oblitérant l'envoi reçu par Otto, représentant le château des Comtes de Foix…
    (et je ne vous cache pas que des timbres à châteaux, il va en être pas mal question bientôt, ce n'est pas "Mince d'adresse" qui me contredira !)

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  70. Ah, un nouveau rebondissement dans le Mystère, saison 2 !

    Cela étant, pour couper court à toute hypothèse pouvant naître prématurément dans tel ou tel esprit, je précise derechef que je ne suis pour rien dans cet Envoi.
    Si vous aviez le moindre doute à ce sujet, cher George, demandez au Tenancier, lorsqu'il passera vous voir, à quoi peut bien ressembler un colis emballé par mes "soins" (terme fort peu approprié en la matière...).

    Mais le sud-ouest semble décidément le terrain de jeu privilégié de ce nouvel Expéditeur - qui aurait par ailleurs pu avoir la délicatesse de venir me voir, je n'habite pas si loin de Castelnau !

    Otto Naumme

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  71. Mon cher Otto, que vous emballiez comme un salopard n'implique nullement votre innocence, puisque vous pourriez avoir un ou une complice.
    Par ailleurs - est-il besoin de le dire - le fait de recevoir une enveloppe n'est pas non plus une preuve d'innocence, mmmhh ?

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  72. Et... cher Otto, n'oubliez point qu'en matière de complicité, le tenancier sait de quoi il cause !
    Confiez-lui donc une mission d'expertise !

    George, que votre œil décode subtilement ! Que voulez-vous que j'ajoute ?

    ArD

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  73. Il n'y aurait cette crève qui diminue mes capacités de révolte, je me plaindrais de n'avoir, quant à moi, rien reçu ! Et j'engagerais ceux ayant pris part à la première affaire et dont la boîte à lettres demeure vierge de tout mystérieux envoi - ArD, Mouton à lunettes, Moons - à se joindre à ma plainte ! Non, mais !

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  74. Maintenant, nous commençons à avoir une somme d'indices qui devrait nous donner une piste, d'autant que je vais mettre bientôt en ligne la missive à Otto et que j'espère que celle de George ne tardera point trop. Plutôt que de nous perdre en suspicions stériles, puis-je inviter tout le monde à conférer sur cela ?

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  75. Un envoi tout autant taroté est arrivé
    jusqu'à Mouton à lunettes qui, pourtant,
    était resté bien coi...

    Mouton à lunettes.

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  76. Je n'aurais pas mieux dit : eh béééé !

    Pour le reste, cher Tenancier, oui, j'aurais pu participer à un vaste complot, mais ce n'est pas le cas.
    Cela étant, cette chère ArD a tout à fait raison : en matière de complicité, c'est vous le maître incontesté...

    Ne restent donc plus à n'avoir rien reçu, de la "bande du premier Mystère", que ces chers et chères ArD, Moons et SPiRitus, ainsi que tous ceux qui se sont joints à nous par la suite.
    Y aurait-il quelques soupçons à en déduire ? Franchement, je ne sais plus que penser (si ce n'est que j'ai bien l'impression qu'il s'agit là d'une oeuvre collective...).

    Otto Naumme

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  77. Naturellement, Mouton à lunettes, j'attends votre billet également.

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  78. Saperlotte, quel feu d'artifice ! et que de billets et de commentaires en perspective…
    Tenancier, moi vous vous engageais naguère à vous mettre au boulot, je crois que vous n'allez pas chômer…

    Je me demande ce qui vous incite à pencher pour une œuvre collective, cher Otto : des différences de calligraphie ?

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  79. Ah, George, ne pensez-vous pas que ce Tenancier met justement ses récipiendaires au boulot ?
    Oui, je tenterai un échafaudage pendant qu'Otto et Georges plancheront.
    Brûlons tout, sauf les étapes, n'est-ce-pas ? ;-)

    Mouton à lunettes.

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  80. Cher George, je pense à une oeuvre collective car je ne vois personne connaissant suffisamment tout notre petit monde. En revanche, en associant les uns et les autres, on arrive sans doute à un "panorama" complet...

    Otto Naumme

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  81. Otto, il me semble avoir suggéré également que ce fut un travail collectif que ces envois...
    Mouton à lunettes, comment voulez-vous faire autrement ? Je suis bien obligé de vous mettre tous à contribution, puisque cet expéditeur varie les récipiendaires. Si j'avais été le seul, gagez que je n'aurais point fait appel à quiconque pour rédiger les billets. Je dois dire ici, du reste, que l'expérience de ces trois billets ne fut guère heureuse. Je dû me livrer à un exercice pour lequel je suis tout de même coutumier qui est celui de la librairie. Chercher, déduire... toute cette gymnastique mentale est survenue à un moment de crise intime et professionnelle au cours duquel je me posais la question de devoir continuer ou pas dans cette voie. Or, soudainement, ce replonger dans ce que l'on se promettait peut être d'abandonner me laissa un certain goût d'amertume que je pardonne d'ailleurs volontiers à notre expéditeur.
    De toute façon, cela va mieux. Mais que l'on sache que cela ne fut pas aussi anodin pour moi. Vous trouverez sans doute ici l'explication d'une certaine réserve de ma part (et puis, ça va mieux...)

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  82. ... quand je parle des trois billets, ce sont ceux, naturellement, que j'ai rédigés autour de l'envoi qui me concernait.

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  83. Ô Tenancier, ne pas prendre au sérieux une maladroite boutade...
    Pour un peu, je vous retirerais presque de la liste des comploteurs !
    Car Otto a sans doute bien raison.

    Mouton à lunettes.

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  84. Mouton, j'avais perçu...
    En tout cas, notre contentement sera grand de vous lire ici.
    Si si.

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  85. Cher Tenancier, oui, j'avais bien sûr vu que vous aviez vous aussi, et depuis longtemps, suggéré l'hypothèse du "complot" ; et j'y souscris bien volontiers.

    Pour le reste, même si le Mouton à lunettes se révèle un animal taquin, ne vous laissez pas la boutade vous monter au nez.

    Quant aux questionnements, vous le savez, nous les partageons et vous avez, vous le savez aussi, tout mon soutien en ce domaine...

    Otto Naumme

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  86. À la réflexion, il me semble que la fameuse phrase "Je est un autre" doit aussi s'entendre : "Je est un nôtre", autrement dit : "Moi, Mystérieux Expéditeur bis, je fais partie des nôtres, des commentateurs réguliers de ce blogue".

    Mais cela n'avance à rien : nous le savions tous déjà (tandis que nous avions mis beaucoup de temps à arriver à cette conclusion, lors de la première saison).

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  87. De toute façon, j'avais résolu dès le départ l'origine de ces envois. Je ne vois pas pourquoi on continue de s'embêter à chercher...

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  88. M'est avis, Tenancier de mon cœur, que si vous avez débrouillé quelque chose en ce présent mystère, ce ne peut être que la mince écume qui cèle le cœur véritable et mystérieux. Vous devez pourtant avoir la clé au moins autant que Pop9...

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  89. La perspective du colloque vous fait déraisonner, Tenancier : nul ici ne s'embête à chercher, bien au contraire !
    Tout le jeu consiste à tenter de percer l'identité du MEbis mais en traînant le plus possible, de manière que cette nouvelle aventure ne s'achève pas de sitôt…

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Ah oui, au fait... Le Tenancier ne répondra plus aux commentaires anonymes. Prenez au moins un pseudo.

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