Batiau, s. m. Le jour du batiau est celui où le compositeur fait son bordereau et arrête son compte de la semaine ou de la quinzaine. Parler batiau, c'est parler des choses de sa profession, c'est-à-dire pour les typographes des choses de l'imprimerie. |
Eugène Boutmy - Dictionnaire de l'argot des typographes, 1883 |
Il serait beau qu'un lavoir se rajoutât au batiau.
RépondreSupprimerOn m'en a proposé une bien pire et son auteur n'a visiblement pas osé. Nous attendons Otto et George sur ce coup-là, également.
RépondreSupprimerNon, non, vous m'avez bien fait comprendre qu'il ne fallait point que j'en revinsse vers mes penchants "vermotesques", je m'en abstiendrais donc. Je ne voudrais pas qu'il vous vinsse l'idée de prendre la mouche.
RépondreSupprimerOtto Naumme
N'importe quoi.
RépondreSupprimerÀ part qu'un bâti haut (genre tour de Babel) peut faire grimper au ciel et la chanson ♫♩♬ Un batiau, deux batiaus, trois batiaus doudou ♪♬♩, non, franchement, je ne vois pas…
RépondreSupprimerTenancier, je prends mon tour après que les deux grands garçons que vous attendiez au tournant se furent exprimés (c'est qu'il ne faut pas prendre la mouche pour une abeille ici, hein !).
RépondreSupprimerEt je propose le batiau à deux culs, dont l'efficacité pour les passages à difficiles n'est plus à prouver.
Sachant que le terme qui n'est pas spécialement réservé à la confrérie des typographe, il pourrait signifier «parler métier» pour un autre genre de pratique du métier.
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ArD
ArD, je suis d'un calme impérial, ce qui pour les abeilles va de soi. Pour les mouche je serais plutôt impérieux.
RépondreSupprimerQuel métier, donc ?
Ah bah voilà, de la discrimination exercée par le Tenancier ! Nouvelle preuve nous en est donnée.
RépondreSupprimerTssss...
Otto Naumme
Le bateau à deux culs est une sorte de remorqueur à vapeur très puissant avec deux extrémités symétriques pour utilisés pour passer des rapides par exemple. À partir de là, on peut laisser l'imagination divaguer.
RépondreSupprimer—
ArD
Vous répondez à côté, ArD.
RépondreSupprimerQuel métier ?
Bah, ti oserais pas développer, tout de même, hein ? Restons entre gens de bonnes manières, voulez-vous ?
RépondreSupprimerJe précise tout de même que le bateau dont parle ArD ne fonctionne pas qu'à vapeur, mais aussi à voile.
RépondreSupprimerÀ Smecta collatéral, réponse latérale...
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Ah George, vous saisissez la perche tendue, merci...
ArD
Oui, mais cela ne me dit toujours pas de quel métier il s'agit... mmmhhhh....
RépondreSupprimerDe rien, ArD, même si je trouve qu'avec tous ces latéraux (terriens !) il est tout de même un peu trop question de biaiser, par ici… Ça crée des tensions qui n'affectent pas que les grandes perches !
RépondreSupprimerTenancier, vous devriez vous replonger dans Aristote (histoire de redonner un peu de matière livresque à cette dérive), qui n'y perdait pas ses p'tits chiens !
Enfin, quand je dis "replonger dans", c'est une façon de parler, bien sûr…
RépondreSupprimerGeorge, vous avez raison, la perche a charge subit bien plus de tensions que la perche à vide. Dire que tout cela est afférent à la vidange...
RépondreSupprimerArD
Me plonger dans Aristote... Je ne suis pas La Callas, moi.
RépondreSupprimerComment ça, je vais pas oser ? Je vermotise quand il me plaît, Monsieur. Je vermotise où il me plaît, Monsieur. Permettez-moi de vous le redire : le jour du batiau-miouche, on a les seins qui se touchent (proverbe Lyonnais).
RépondreSupprimerAh, j'ai failli attendre comme avait dit Capet l'ancien !
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