| Bien qu'il ne voit pas l'intérêt de l'indiquer, Otto Naumme est tout aussi alto-séquanais que ses chers amis ArD et George Weaver, mais il préfère passer sous silence le nom de la ville où il a vu le jour, marquée par un grand nombre d'édiles bien peu fréquentables – il a pour lui de n'avoir point choisi d'y naître.
Après ce "fait de gloire", Otto Naumme s'est contenté de continuer sur sa lancée. Et, s'il vient mirer régulièrement les Feuilles d'automne, c'est tout d'abord parce qu'il voue une sincère amitié à ce cher Tenancier, qu'il a toujours trouvé beau quand il s'énervait – ce qui lui arrive régulièrement. Moins qu'à Otto, il ne faut pas rire de ces choses-là, mais quand même.
Et puis, l'Otto aime bien consulter les écrits de tous les intervenants réguliers de cet espace, lui qui s'est toujours plus intéressé aux présumées "sous-cultures" qu'à la "grande". Une question de point de vue, sans doute. Toujours est-il qu'il apprend, qu'il rigole bien des calembours de ce cher George et des autres, qu'il persiste à ne rien comprendre à ses contrepets (ni à ceux des autres, d'ailleurs, c'est un vice immarcescible – l'Otto aime bien utiliser des mots qu'il ne comprend pas, une déformation professionnelle, très probablement, la même qui lui fait écrire des textes toujours trop longs).
Bref, comme il dit toujours lorsqu'il s'est répandu au-delà de toute mesure. Mais pourquoi Otto Naumme, vous demanderez-vous, en ayant forcément compris qu'il ne s'agissait pas de son vrai nom ? Parce que le jeu de mots est facile, parce que ça fait parler les bavards, parce que c'est comme ça. Et comme il est paresseux, l'Otto va retourner regarder l'herbe pousser. Si ce n'est pas trop fatiguant. |
Hé si, c'est fatigant, car ça prend du temps et qu'il faut ouvrir l'œil, et on n'a pas toujours le choix dans la date !
RépondreSupprimerMais je vous reprends sur un point, cher Otto : je ne suis pour ma part nullement alto-séquanais, Cthulhu m'en garde !
Arf, oui... Il semblerait que ma fatigue m'ait fait situer Angers un peu plus à l'est que ne l'est réellement cette ville.
RépondreSupprimerComme quoi, on est jamais à l'abri de rien, mon bon monsieur...
(euh, "car ça prend du temps et qu'il faut ouvrir l'œil", il y a un contrepet ? Pour le "choix dans la date", oui, bon, quand même !)
Pour le reste, je songe à me rebaptiser Otto 26 (parce que c'est le numéro de la Drôme, et comme je fais quelques courts-circuits en ce moment... Mais il faudra que cela n'entraîne point trop de démarches administratives, il faudra que je demande à ce cher Tenancier).
Otto Naumme
Hé non, pas de contrepet, c'était juste pour introduire celui que je savais que vous alliez repérer (juste pour démentir votre aveu d'incompréhension dans l'Otto-portrait).
RépondreSupprimer"Otto 26", mmmh… Donc si je comprends bien, vous vous apprêtez à recevoir des pilotes de course : attention aux excès de vitesse ! (comme le conseillait Thomas Hardy à son héroïne…)
Je ne connais pas vraiment Thomas Hardy. De quelle héroïne s'agit-il ?
SupprimerEt oui, celui-là, de contrepet, je le connais (mais il a fallu qu'on me l'explique, c'est dire...)
Otto Naumme
L'héroïne qui en volapük alsacien serait au-dessus de toute urbanité (Polanski s'en est servi : qui n'skierait pas, devant pareille beauté ?)
SupprimerSinon, il y a aussi la contrepèterie belge, "Il fait beau et chaud"…
Je pense que je vais vous laisser un espace pour vous deux. On vous dérangera pas, promis !
RépondreSupprimerCher Otto, vous devriez vous procurer l'Art du contrepet par le Joël du Canard enchaîné : vous y apprendrez toute les classification des contrepéteries et risquez de découvrir que vous et moi nous limitons au contrepets de degré 1. On fait ce qu'on peu (!)
RépondreSupprimerArD
Pour moi, ce serait sans doute un achat inutile.
SupprimerJ'en suis plutôt au degré zéro du contrepet !
Otto Naumme
Mais on avait déjà, sur ce blog, conseillé divers ouvrages sur le sujet à notre très cher Otto ! Je m'étonne d'ailleurs que, avec votre si fidèle mémoire, vous ne vous en rappeliez pas. Hélas, je crains que cette sorte d'apprentissage soit à jamais interdite à notre ami. Sans doute cela est dû à la franchise de ses mœurs et à l'éloignement de la vie urbaine, qui l'ont rendu à une plus grande simplicité de l'existence. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il manque de malice, mais elle ne s'exprime ni par chausse-trape ni par insinuation. Monsieur Otto se moque avec franchise, ce qui convient fort bien à l'esprit paranoïaque de votre Tenancier, lequel se flatte d'être son ami.
SupprimerPardon de vous reprendre, chère ArD, mais L'art du contrepet est l'œuvre de Luc Étienne, le prédécesseur au Canard de Joël Martin — qui a pour sa part publié de nombreux ouvrages sur le sujet, dont un monumental Dictionnaire des contrepèteries et même un "Que sais-je?"
SupprimerCher Tenancier, vous me feriez presque rougir...
SupprimerOtto Naumme