Le voyageur qui quitte la ville de Rennes, en direction de la gare, découvrira peut être une stèle derrière la médiathèque et trouvera sans doute une raison pour manquer son train...
Les clous mentionnés sur la plaque sont disposés sur l'esplanade qui prend la place de l'ancien Champ de Mars. Le Tenancier n'a pas eu le temps de suivre un parcours. Mais il s'y appliquera lors de son prochain passage.
Mais, c'est qu'ils feraient des choses bien, dans cette belle ville !
RépondreSupprimerEn tout cas, ça donne encore plus envie d'y aller, nous ferons l'un de ces parcours ensemble, n'est-ce pas, cher Tenancier ?
Otto Naumme
Mon cher Otto, quoi qu'il arrive, nous finirons bien par la faire, cette balade ! Hélas la ville change (La forme d'une ville change plus vite que le cœur des hommes, a dit l'oulipien Jacques Roubaud) et sort d'une certaine nonchalance pour accueillir les classes moyennes amenées par le TGV...
RépondreSupprimerRennes serait donc une des rares villes qui braille en l'honneur de l'Oulipo...
RépondreSupprimerOui, et je me demande si les fameux clous comportent du braille aussi, ce qui nous donnerait un spectacle baroque de non-voyant à quatre pattes en train de déchiffrer autour de ces clous répartis ça et là sur l'esplanade !
RépondreSupprimerPas eu le temps de vérifier, hélas, ce billet demande donc une suite, un de ces jours.
Hep, Tenancier, on peut préciser que le titre de Roubaud est une citation de Baudelaire, dans Le cygne (voir ici), que Gracq avait déjà utilisée pour son livre sur Nantes (pas loin de Rennes, d'ailleurs…)
RépondreSupprimerComme d'habitude, mon cher George, vous avez raison ! Mais Baudelaire étant moins oulipien...
RépondreSupprimerVous noterez que la citation de Roubaud n'est point exacte, au contraire de celle de Gracq qui ouvre La forme d'un ville...
Rennes n'est pas très loin de Nantes, c'est sûr, mais il faut bien avouer que sa vie littéraire est plus mince également, ce que je regrette cfle livre de Gracq, justement).