1000

Il y a cinq quatre ans, presque jour pour jour, en juin 2008, le Tenancier entreprenait de créer le blog Feuilles d’automne, prouvant en cela son manque d'imagination puisque le nom reprenait celui de sa librairie. Mille billets après, le voici à remercier ceux qui fréquentent le coin pour leur assiduité, pour les billets que certains ont rédigé et à célébrer, pour quelques uns, une amitié qui s’est entérinée à cette occasion.
Le Tenancier, au millième billet de ce blog s’était résolu à une chose : se demander franchement s’il était pertinent de continuer. Parfois, il faut savoir s’arrêter à temps, avant de lasser. Par ailleurs, certaines séries poursuivies ici ont commencé à se déliter, d’autres vont bientôt s’arrêter. Le temps n’est point si élastique et nous avons tous nos occupations qui ne nous permettent pas de nous répandre partout et on ne peut décemment demander au plus réguliers des intervenants de suppléer à un possible manque d’allant de la part du Tenancier. En somme pas mal de petits faits subreptices conspirent à un abandon du blog.
Pourtant le Tenancier s’amuse bien, et il pressent que, lâchant cette activité, il rigolerait moins — du moins la qualité de son amusement en serait amoindrie.
Alors, dans ce cas-là peut être est-il impératif de ne pas chercher de signe et de ne pas se poser de question. Continuer mine de rien serait sans doute la solution la moins pire, sachant que continuer en votre compagnie serait la meilleure des issues.
Alors, plutôt que de verser dans une morose macération, faire dans la nostalgie ou la célébration, votre Tenancier ne se trouve qu’une chose à vous dire :

Merci, et au prochain billet.




(Notes de bas de page : La zone de commentaires va un peu changer de manière à permettre à George Weaver de se joindre à nous. En effet, victime d'un sous-équipement informatique, il ne pouvait plus intervenir ici, au regret de quelques participants, comme Eva, par exemple - mais d'autres également)

27 commentaires:

  1. Ouf ! Onno m'a topée, interj. Cri de soulagement.

    Nana M., Dictionnaire à l'usage des fraîchement débarqués sur Fd'A, 2012

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    1. Certes, mais le contrepet "Otto m'a nopée" ne marche pas.
      Et c'est regrettable.

      Otto Naumme

      PS : qui est positivement ravi que ce cher Tenancier ne mette pas à exécution cette menace de fermeture du blog dont il nous avait évoqué l'éventualité. Nanmého ! Si on peut plus rigoler !

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  2. Youpi! Oui nous voilà rassurés, longue vie à ce blog!
    Béatrice

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  3. Ouf, on a eu chaud et ça nous chaut !

    Vous ne pouvez pas encore arrêter, cher Tenancier : Aurez-vous noté comme Otto contrepète de bien meilleure façon qu'au temps du début du blog ?(!)

    Oui, on rigole bien par ici... Et vous avez raison de penser que les quatre années d'existence de ce blog en font cinq : tout est affaire de ressenti !

    Que cent fleurs s'épanouissent et que mille tenanciers rivalisent !

    __
    ArD

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  4. Bon millésime, cher Tenancier !
    Pour ma part, c'est grâce à une amie commune que j'ai eu l'heur de rencontrer ce blog, son symptahique Tenancier et toute sa bande de joyeux drilles-commentateurs, il y a un an, je crois, lorsqu'il me vint l'envie de tirer à boulets rouges sur une épicerie de quartier battant pavillon livre numérique et littérature contemporaine.
    Comme quoi, à toute chose malheur est bon.
    En revanche, les questions que vous vous posez là, souvent je me les pose. L'envie est souvent très grande de fermer boutique et d'aller se faire pendre ailleurs !
    Un seul principe doit nous guider, à mon sens : le plaisir.
    C'est quand il décroît qu'il faut ne pas se faire militant, au risque de se faire chier et de faire chier tout le monde.
    Ce qui, pour "le tout monde" en tout cas, est loin d'être le cas ici!
    Amitiés

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  5. Vais peut-être reprendre mes cahiers moi, tiens, hum ?

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  6. Continuez continuez
    Même si parfois le temps me manque, je lis volontiers vos billets..
    1000 ? Ce n'est pas un chiffre pour s'arrêter :-)

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  7. En revanche, "Otto pas nommé" (double inversion de consonnes) fonctionne très bien puisque ce cher Otto commente toujours sous l'étiquette d'Anonyme.

    George Weaver

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  8. Cher George, il est vrai, même si c'est un peu tiré par les cheveux que je ne possède pas...

    Quel plaisir de vous lire, en tout cas !

    Otto Naumme

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  9. Permettez, cher Tenancier, que je me fasse porte-parole du genre auquel j’appartiens. Je parle des ignares qui, même après mille explications et une patience infinie, n’y comprendront jamais rien ou pas vraiment ou si peu que c’en est décevant.
    Mais alors quelle délectation au niveau du style, du phrasé, des échanges ! Je n’ai rencontré nulle part ailleurs cette beauté du geste, ces fins mouvements d’esprit, avec cette élégance et ce mordant. Il serait dommageable que ce lieu cesse son activité. Heureuse d’apprendre que je pourrai me gaver encore et encore de ce que je ne comprends pas ou pas vraiment ou si peu, mais dont j’apprécie la tenue, la beauté et l’élégance.
    Une ignare repentie
    Izapasjolie

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  10. Oui, voilà ce que c'est de rédiger des billets tard dans la nuit, on ne sait même plus compter et on est stupéfié à l'arriver de constater que ce blog n'a que quatre ans !
    Que je rassure également tout le monde. la question de continuer ce blog était somme toute assez théorique. Mais il fallait cependant se la poser. Il serait peut être pertinent de faire évoluer notre propos, cela dit.
    Ou pas.
    C'est aussi à vous de choisir.
    Enfin, si je m'attendais aux commentaires de nos habitués - et je les en remercie chaleureusement - quelques signatures inconnues ou inhabituelles m'ont fait plaisir. C'est aussi pour ces échos discrets que ce blog continuera et que nous ferons notre possible pour ne pas être trop barbants.

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  11. Les chiffres ronds (ou certaines rondeurs) peuvent affoler : comme l'an mil, ce chiffre à trois zéros semble une sorte de barrage, de mur (même transparent) qui pousse à se poser la question, fût-elle seulement théorique (mais correspondant à une interrogation difficile à ne pas ressentir, j'imagine, si j'additionne les billets de mes trois blogs...).

    Voilà donc une sage décision : continuer à lancer les Feuilles d'automne quel que soit le temps, l'été arrive (après des élections type "temps des cerises") et les lecteurs - même hélas irréguliers - sont toujours au rendez-vous.

    Alors, cher Tenancier, tenez bien la rampe (du relancement), et la typo, la librairie, la littérature, l'érotisme et tout le bataclan s'en porteront au mieux grâce à vous.

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  12. Otto n'a paumé aucune occasion de s'exercer au contrepet : voilà qui fait plaisir…

    Quant à moi je ne dirai qu'une chose : "LE MILLION ! LE MILLION !"

    [mais aussi merci, cher Tenancier, de m'avoir rendu ici la parole…]

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  13. Je suis curieux de savoir comment le Tenancier a rendu la parole à ce très cher George, ce dont nous nous félicitons par ailleurs.

    Une bidouille ?

    Otto Naumme

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  14. Simple Otto, la zone des commentaires a changé, comme vous l'avez constaté. Il se trouve que George est équipé d'un ordinateur qui a un peu vieilli et dont le système d'exploitation n'accepte plus, il semble bien, certaines application java ou autre. Cette version de la page de commentaires n'a pas l'air d'offusquer son mac. Nous l'avons donc adoptée. Que ne ferait-on alors pour avoir le plaisir de lire George.

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  15. Simple Otto, simple Otto, comme vous y allez Tenancier...

    Curieux quand même : si je clique sur "derniers commentaires" en colonne de droite j'obtiens une mise en pages nettement plus dgne de votre blog que si je clique sur « commentaires » au bas du billet.

    __
    ArD

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  16. Cette mise en page nettement moins duègne, chère ArD, est due à la modification du mode de saisie des commentaires (en "page pleine" plutôt qu'à la suite du billet), modification à laquelle le Tenancier a procédé à mon exclusive intention — ce dont je le remercie derechef tout en présentant mes excuses à l'ensemble des commentateurs pour l'éventuel désagrément qui pourrait s'ensuivre.
    Mais cliquez donc plutôt sur le titre du billet : vous pourrez lire les commentaires à sa suite, comme naguère.

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  17. Ceci répond clairement, et je n'ai point besoin d'en redire.

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  18. Oh, mais oui, je suis simple !
    Et je m'en félicite ! C'est déjà compliqué, d'être simple !

    Oto Naumme

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  19. Otto, se vanter de sa simplicité peut devenir un péché d'orgueil.

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  20. Cher Tenancier, vous le savez, j'ai un grand nombre de défauts. Mais pas celui de l'orgueil. Du moins, je ne le pense pas.
    Et j'ai peut-être tort de ne pas l'avoir...

    Otto Naumme

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  21. Pardonnez-moi, cher Otto, mais je vous trouve bien présomptueux d'affirmer ainsi pareille absence d'orgueil…

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  22. Ils sont venu, ils sont tous là dés qu'ils ont entendu le cri....Le Tenancier continue !... Jamais, jamais tu nous quitteraaaaaas !

    Hello George !

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  23. Cher George, j'irai même jusqu'à dire que je suis fier de cette absence d'orgueil. Ah mais !

    Otto Naumme

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  24. Eh bien tchin tchin...!
    Elisabeth

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Ah oui, au fait... Le Tenancier ne répondra plus aux commentaires anonymes. Prenez au moins un pseudo.

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