Et puis, encore, toujours le même moi-même, Job en culottes courtes n’ayant ni buste en plâtre d’Anatole France ni celui d’un poète pour caler mes Clubs des cinq.
Et enfin, si la carapace mordorée de l’insecte Balzac s’était tout à coup présentée dans l’étal d’un vide-grenier de l’Est de la France, même espèce que mes chevaliers de bronze de ma Guerre de huit ans et demi, moins héroïque et un peu craquelée ?
Cette dernière figurine ferait le tapin devant la rangée de Pléiades de l’édition Bouteron : dos marron, filets dorés et la figurine de bronze comme un monument de place du marché pour décor de train électrique, trop petite pour caler quoi que ce soit, statue du Commandeur coulée au moule industriel, figurine Mokarex qui ne fut ni chevalier ni pièce de jeu d’échec, seulement la glorieuse inutilité de la lecture, comme une vigie sur le temps qui passe…
Vigilons, il en restera toujours quelque chose.
RépondreSupprimerMoons
Euh, z'êtes sûr que ça va, Tenancier ?
RépondreSupprimerUn petit coup de nostalgie, peut-être ?
En tout cas, mazette, z'en avez du vocabulaire ! J'ai dû aller farfouiller dans mon Petit Rober, pour "céruléen"…
Merci pour cette bouffée de "retour à volonté vers l'enfance", comme disait le père Charles.
Oups ! toutes mes excuses à Paul Robert !
RépondreSupprimerMoué itou, je suis allé cherché dans le Peit Robert. Beau mot pour dire le bleu du ciel, ma foi ! J'ignorais car le savant est celui dont l'ignorance a quelques lacunes.
RépondreSupprimerZ'avez-vu, George, que je vous ai fait un petit clin d'oeil chez moi pour un de vos bons mots ?
Je suis allé chercher, bon sang ! Et Petit Robert !
RépondreSupprimerDécidément, mon ignorance n'est plus qu'une lacune (!)
Moi, je trouve que le passé a des yeux hyalins, et quelquefois zinzolins.
RépondreSupprimerEntre zinzolin et prasin, mon cœur balance.
RépondreSupprimerC'est à Topkapi qu'on prend du céruléen plein les yeux cher George (sur les porcelaines, car la notion de transparence dans cette couleur est importante).
ArD
Gaspe ! Topkapi ne m'évoque qu'un film besogneux de Jules Dassin (si mes souvenirs sont bons, mais je crains que non et ai la flemme d'aller vérifier sur Gougueule) avec Sean Connery peut-être (même remarque).
RépondreSupprimerJe me souviens que les Eskimos disposent dans leur vocabulaire d'une tripotée de termes, peut-être quatre-vingts, pour désigner les différents aspects de la neige…
Cher Bertrand, merci pour cet hommage et ce gai air-épée (ou ce gai erré pet), mais je doute être le premier à l'avoir osée, celle-là…
Bon, c'est bien gentil, cette pause-café-royal ("Moka-rex"), mais pendant ce temps le Mystère rame…
RépondreSupprimerJe m'aperçois, à la lecture de ce billet, que tous les mots sont par essence traces de quelque chose de plus ancien : ce ne sont que mots car ex…
RépondreSupprimerBon, vérification faite par acquit de conscience dans mon Tulard, c'est bien Jules Dassin qui a réalisé Topkapi en 1964.
RépondreSupprimerÉtant donné la date, il est impossible que ce soit à l'occasion de la sortie de ce film que Heidegger ait parié l'existence du Dasein (il avait mal lu le nom du réalisateur) avec un gardien de camp d'extermination (en lui disant, décidément miro : "Tope, kapo !")
Hem.
Vous parlez de transparence, chère ArD, et je remarque à l'instant que la syllabe centrale "ka" incite à superposer les mots Mokarex et Topkapi.
RépondreSupprimerCe qui donne :
Topmo (peut-être une sorte de ch'ti, genre "Tope mo'", agrée-moi…)
ka
Pyrex, enfin où l'on retrouve votre transparence (et tout s'éclaire…)
George, ne faites donc pas votre Marie-Chantal
RépondreSupprimerHélas, si "le passé a des yeux céruléens", hyalins, zinzolins, prasins ou que sais-je, je n'ai pas, moi, les belles mirettes de Marie Laforêt !
RépondreSupprimerEt puis je n'ai rien contre le docteur [Topmo]Kha[Pirex]…