Sarrasin, s. m. Ouvrier qui travaille en mise-bas, et, par extension, Compositeur qui ne fait pas partie de la Société typographique. Cette expression vient sans doute de ce que les Sarrasins sont des infidèles. |
Eugène Boutmy - Dictionnaire de l'argot des typographes, 1883 |
SarraZin ou SarraSin ?
RépondreSupprimerOtto Naumme
Effectivement, Otto, j'ai changé l'orthographe du titre. Merci pour votre vigilance.
RépondreSupprimerEffectivement, le sarrasin est l'infidèle, celui qui ne respecte pas les us et coutumes du métier et particulièrement les règles édictées par le syndicat des typographes ou des correcteurs concernant le volume du travail, le salaire, etc. Bref, le sarrasin est celui qui est prêt à casser les prix pour tel volume de travail, en opposition aux règles syndicales reconnues par ses collègues. Aujourd'hui, on emploie plus aisément le mot "bifteckard" pour désigner celui qui est prêt à truster le maximum de travail (et partant d'argent) au détriment de ses confrères et des règles syndicales.
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