A propos de titres, un courriériste, Arnold Mortier, eut un jour une idée fort ingénieuse. C’était vers les années [18]80, quand on parlait beaucoup d’ouvrir un opéra populaire, pour que les personnes peu fortunées puissent entendre les chefs-d’œuvre lyrique. A ce moment-là, les théâtres populaires s’adressaient à un public très peu cultivé et se complaisait dans le petit mélo de caf’conc’. Alors ce charmant homme avait pensé que les titres des opéras célèbres sembleraient plus acceptables si on le popularisait un peu. Et il avait trouvé des synonymes assez convaincants. Ainsi :
|
Mais quels sont les véritables titres ?
le tire-fiacre en zinc :
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=YpcJzg4GqW0
(merci wikipedia)
j'adore les quiz ! j'espère que celui-ci était ouvert à la plèbe et que je ne l'ai pas gâché...
RépondreSupprimer:
RépondreSupprimercréé en 1836
Mince d'adresse :
version revisitée
version originale
** Erreur de manipulation (avec mes excuses) **
RépondreSupprimeravant les deux points qui ouvrent sur "créé en 1836", il faut lire : Les victimes des ratichons
ou
Les victimes des ratichons
créé en 1836
Chère madame de Keravel, ce quiz est évidemment ouvert à tous, et surtout à ceux qui ont des réponses, comme vous !
RépondreSupprimerRaison pour laquelle, par ailleurs, je m'en vais me cacher, ne trouvant aucune réponse, honte à moi...
Otto Naumme
Comme dit Otto qui me paraphrase par anticipation, chère Madame de Keravel, vous êtes la bienvenue !
RépondreSupprimerOn vous félicite, d'ailleurs, ainsi que Nana Marton pour avoir trouvé un titre chacune dans la liste.
Restent à trouver :
- Mince d'adresse
- Gueule de bois
- Le racleur de boyaux
Comme la question n'est vraiment pas facile, on autorise tous les subterfuges pour savoir, mais on veut bien que vous ne vous en vantiez pas non plus. Du reste, pour les questions les plus fastoches il est demandé de jouer franc-jeu et d'éviter ce genre de recours, sinon ce n'est plus amusant...
Le racleur de boyaux : Le violoneux, opérette en un acte de Jacques Offenbach, créée en 1855.
RépondreSupprimerEt, pourquoi pas, Gueule de bois = L'élixir d'amour, de Gaetano Donizetti, crée en 1832 ?
RépondreSupprimerhic !
Cher Tenancier, il me semble que notre chère Nana Marton a donné la solution pour Mince d'adresse.
RépondreSupprimerA moins que je n'aie été assez pomme pour me tromper....
Pour le Racleur de boyaux, cette chère Nana a sans doute raison. A moins que ce ne soit le Trouvère ?
Otto Naumme
Ah, il me semblait bien qu'il y avait un pépin :
RépondreSupprimermerci, Otto, de votre intercession !
Effectivement, je suis passé un peu rapidement.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerGueule de bois = Cosi fan tutte ?
Ou alors Les Troyens de Berlioz ?
RépondreSupprimerOn alors La Poupée de Maurice Ordonneau (ça aurait pu être Les Aventures de Pinocchio mais l'opéra n'a été créé qu'en 2007).
pour "mince d'adresse" j'ai rien compris... :-(
RépondreSupprimerj'attends les éclaircissements du Taulier !
(et pardon pour m'être vantée d'avoir utilisé une béquille à mon cerveau boiteux ;-)
Madame de Keravel, ici c'est Le Tenancier et non le taulier, non mais !
RépondreSupprimerMince d'adresse ? Parce qu'il en faut pour Guillaume Tell pour ne pas buter son fils avec un carreau d'arbalète.
D'ailleurs, sale môme, çui-là, entre nous...
Wrobleski, ce n'est pas ça, désolé.
RépondreSupprimerEt le Trouvère, c'est ça ou non ? (je pencherais bien pour non, mais c'est pour savoir, quoi !)
RépondreSupprimerOtto Naumme
monsieur le taulier (tôlier) qui tenance >> j'avais bien pensé à Guillaume Tell mais je ne comprenais pas pourquoi "mince", t'aurais dit "vache d'adresse" j'aurais moins hésité ;-)
RépondreSupprimerTenace Madame de Keravel qui entôle le Tenancier, "mince de…!" avait encore ce sens admiratif (voir sur cette page, II.B.1.a) à la Belle Époque.
RépondreSupprimerDésolé de m'être tenu coi sur ce quiz-là : j'ai eu beau parcourir fébrilement l'index de mon Kobbé, je n'ai rien trouvé !
Mes félicitations à Nana Marton et à Mme de Keravel, en tout cas.
C'est que, Madame de Keravel, vous devez être plutôt jeunette, car l'expression "mince de ..." ne date point d'hier (Pauline Carton non plus, d'ailleurs).
RépondreSupprimerC'est vrai que je m'étonnais George. S'il ne reste jamais deux personnes à se taire aussi longtemps (sauf problèmes informatiques), c'est bien vous et Otto.
Désolé, j'ai des problèmes informes attiques, mais c'est surtout que mon érudition en matière d'opéra et d'opérettes confine à la nullité !
RépondreSupprimerVous êtes un rustique, vous, vous aimez le blouse.
RépondreSupprimerMais détrompez-vous : pas seulement (je suis d'ailleurs en train d'écouter Hank Williams) !
RépondreSupprimerJe puis vous sifflez Don Giovanni ou La flûte enchantée en entier, si vous le souhaitez…
Vous me chanterez "Mil e tre" lors de mon prochain passage...
RépondreSupprimer"Mille e tre", veux-je dire...
RépondreSupprimerLes victimes des ratichons : Norma (Bellini).
RépondreSupprimer__
ArD
Hop, je vous donne la réponse de Pauline Carton !
RépondreSupprimerGuillaume Tell : Mince d'adresse
La Muette : Gueule-de-bois
Le Trouvère : Le racleur de boyaux
Le Cheval de bronze : Le tire-fiacre en zinc
Les Huguenots : Les victimes des ratichons
Vous avez été très forts, c'est le moins que l'on puisse dire.
Pour La Muette, qui doit être La Muette de Portici d'Aubert, je ne vois pas le rapport avec le titre choisi par Mortier. Il se peut également que ce soit un autre opéra. Si quelqu'un dans l'assistance peut nous éclairer...
Chic ! J'en avais trouvé un. Je me sens pas peu fier !
RépondreSupprimerOtto Naumme
gueule de bois, au premier degré (= mâchoire ligneuse), difficile dans ce cas sans doute de bien articuler, d'où la mutité
RépondreSupprimernon ?
L'explication est amusante. pour ma part, je la retiens.
RépondreSupprimer