A notre petit jeu, il nous faut également associer le spectaculaire labeur d'Adria Cheno au sujet de cette collection sur son site. Allez donc vous en rendre compte ici.
Ces quelques 10/18 sont les seuls rescapés de 1972… Les autres, majoritaires, disparurent dans des prêts à vraiment trop long terme… 1972 : cinquième année comme prof. Allende nationalise dans un Chili où en coulisses s’aiguisent les couteaux d’une dictature militaire. Bloody Sunday à Londondery, des soldats anglais confondent l’Irlande et la jungle. Bokassa est « élu » président à vie (et ne doutant de rien) de la République Centrafricaine. Carrière décroche le Goncourt pour son Epervier de Maheux mais dévisse aussi comme alpiniste-écrivain. Casals pose son violoncelle. Le charme discret de la bourgeoisie est sifflé par des réacs matamoresques. Le Dernier Tango se danse à Paris. Fellini et Roma ne font qu’un film. Lapointe jette définitivement l’éponge des mots. Modiano reçoit le grand prix du roman de l’Académie pour avoir accroché sa ceinture sur les boulevards. Montherlant ne loupe pas son suicide. A Munich, les Jeux Olympiques inaugurent une nouvelle discipline : le tir sur otages innocents. L’Orange mécanique voit le public se presser devant les salles de cinéma. Romains va rejoindre les morts de bonne volonté. Le Sahel devient déjà synonyme de paysage hallucinant. Au Viet-Nam les bombes ne font pas tapisserie. Le Watergate va siffler à l’oreille de l’actualité. |
Remontons le temps...
- L'extinction de ce blog
- Le manque de participants
Waoouh !
RépondreSupprimerSi je ne me trompe, c'est la première fois que l'on voit passer du Vian, non ?
RépondreSupprimerMe semble en avoir déjà vu, mais je n'en mettrai pas ma main à couper...
RépondreSupprimerOtto Naumme
La question était plutôt pour Adria, qui est notre Grande Surveillante !
RépondreSupprimerCertes, mais je m'arrogeais le droit de dire que je ne savais pas. Il fut des fois où cela me réussît, par le passé...
RépondreSupprimerOtto Naumme
Otto s'arroge un droit... Ici ?!
RépondreSupprimerTenancier, nous avons vu passer L'Écume des jours.
—
ArD
Il s'arroge et outrepasse, çui-là !
RépondreSupprimerAh mais non, cher Tenancier, certainement pas, le "jeu" ne va pas s'arrêter tout de suite : j'ai 25 scans de couvertures accompagnées de leurs dos. Il ne me reste plus qu'à vous fournir une liste agrémentée des numéros et de la date de parution des volumes, et je suis sûr que ça pourra un peu continuer. Savoir faire durer un peu le plaisir, comme on dit...
RépondreSupprimerCordialement,
F. Lefaix
Hervé Thiellement (série 8-2) L'écume des jours
RépondreSupprimerPop9 (série 13) En avant la zizique
Jacques Barbaut (série 15) L'écume des jours
JEA (série 23) Le loup-garou
excusez "série" puisque "partie"...
RépondreSupprimerCher Fabrice, c'est reçu ! J'attends la suite. Mais il y en a au moins 4 ou 5 avant vous ! Patience...
RépondreSupprimerAdria, je savais qu'on pouvait compter sur vous !
et JEA (partie 23) ne pas oublier Trouble dans les Andains...
RépondreSupprimerQuelque chose me dit qu'il n'est pas prêt de s'arrêter ce feuilleton 10/18.
RépondreSupprimerOui...
RépondreSupprimerVous en avez pas un peu marre, vous ?
Ne contribuons-nous pas à interminabiliser ce feuilleton ?...
RépondreSupprimerPersonnellement, j'adore !
RépondreSupprimerEn tout cas, sur Vian, Adria a répondu sur son propre blog.
RépondreSupprimer(Désolé Adria, je ne peux pas reporter le lecteur à la page précise car lorsque l'on clique sur le titre de vos billets, cela renvoie ici au lieu d'isoler le dit billet, ce qui nous permettrait de le mettre en lien, donc. Évitez d'utiliser la case "lien" en-dessous du titre lors de la création de votre billet et mettez plutôt, si vous le voulez, ce lien dans le corps de votre texte. Pardon pour cette notule technique.)
Bien sûr qu'il faut que cela continue !
RépondreSupprimerDu reste, je compte bien apporter ma modeste contribution à la chose, même si je possède peu de 10/18 "anciens" (déjà, j'ai retrouvé mon Hardellet, je suis rassuré !).
Otto Naumme
Je suis émue de voir ici un envoi de JEA.
RépondreSupprimerMerci, Tenancier, d'avoir aiguisé mon œil sur les 10/18 "anciens":), je les traque depuis, sur toutes les étagères qui ont un (bon :) fonds...
ah Tenancier, je liais ainsi pour rendre à César...
RépondreSupprimerEt voilà, encore une histoire de liaison dangereuse...
RépondreSupprimerOtto Naumme
En tout cas, on insistera sur la qualité du petit texte de présentation de JEA. J'inciterais bien les futurs participant à faire de même à l'avenir !
RépondreSupprimerJe renchéris sur le dernier commentaire du Tenancier : cet éphéméride subjectif de l'année 1972 est de toute beauté !
RépondreSupprimerEt merci, JEA, pour Charles Tillon et André Salmon (récemment réédité en intégrale illustrée) : dire que 1972 dut être une si belle année pour tous ceux-là qui ne pouvaient pas imaginer les terribles désillusions qui n'allaient pas tarder à advenir dès l'année suivante, avec Pinochet, le premier choc pétrolier, la dissolution de la GP, etc.
Je suis bien aise de n'avoir eu que sept ans à l'époque (et d'avoir toute cette sélection, aussi).
Vous êtes un petit jeune, dites-moi...
RépondreSupprimerOh, un p'tit jeune, Tenancier, question point de vue. En 1972... voyons... j'avais... j'avais... oui, c'est cela, j'avais (-) 4 ans.
RépondreSupprimerCela dit, oui, merci à JEA pour sa liste. Je note le double Salmon pour ma propre quête dis-dixhuitième.
dur, dur d'être une p'tite vieille !
RépondreSupprimerMais non, chère Adria, vous nous serez toujours jeune ! Et merveilleuse, cela va de soie (le e est volontaire, bien sûr...).
RépondreSupprimerOtto Naumme
On n'est pas sérieux quand on a dit « sept ans ».
RépondreSupprimerPour la notule technique lorsque le titre est lié, Tenancier, il suffit de cliquer sur le mot « commentaires », juste après l'heure de publication, pour accéder à l'adresse du billet : ici, par exemple.