Sibylline, la cousine à Séraphine

Cher Tenancier, En janvier, vous initiâtes un Petit jeu entre amis dont le succès fut bordé par quelques rédacteurs de notices sur des livres imaginaires. Tout récemment, dans un commentaire, vous avez glissé « je ne me fais plus d'illusions sur le sujet de ces notices. Je suis un Tenancier abandonné...» Je sais que la règle stipule qu'il ne devra y avoir qu'une notice par personne, mais voyez-vous Tenancier, vos illusions défaites m'ont été droit au cœur et ont électrisé mon imaginaire. Je vous avoue que la recension que vous avez promise aux rédacteurs sous forme de petit catalogue nominatif cousu main au bout de la dixième notice, me laisse languir. Alors, je vous prie, vu nos circonstances atténuantes respectives, vos désillusions, mes espoirs, de bien vouloir faire exception à la règle en publiant une seconde notice de ma part. Recevez mes salutations courtoises, gratinées par le fumet de la reconnaissance.
ArD

Barthe, Léo : Impair et manque

Éditions Le Cadran ligné, 2010
Imprimé en 150 ex., à Saint-Clément, en Corrèze et sans humour
Exemplaire de tête n° 8 (traduit de l’italien)
In-4 sur papier vergé à vergétures en organza, et à verges prestigieuses. Couverture-corset de même nature avec rabats intérieurs sans baleines, mobile et amovible sans coutures.
Sans gardes, ni d’avant, ni d’après. Un seul feuillet recroquevillé en quatre sous l’effet d’un pli féérique intérieur ; des rousseurs falotes caractéristiques de la typologie de Saint-Pol-.
Prix : à débattre

L’entropie nous permet de mesurer le degré d’incertitude de la nature d’un message donné à partir de messages qui le précèdent. L’entropie est nulle quand il n’existe pas d’incertitude. Or dans le cas de cet ouvrage, la probabilité associée à l’apparition de l’événement est forte, nous avons affaire à une entropie caractérisée de type voltairien, degré XI.
En effet, lisez l’intégralité de cet ouvrage que constitue ce petit poème imprimé sur un huitième du feuillet que je vous reproduis :
«
— Oui, Monsieur, j'expectore.
Parfaitement.
Une rage séculaire me soulève jusqu'à cette lumière, le fugace éclair du vol d'un loriot, et le tapis des orties, si drues par ici, m'offre un gîte acceptable.

Pourquoi pas ?

Pourquoi n'aurais-je pas droit à mon lopin ?

Moi aussi, je cherche des os blanchis d’hivers dans l'humus purulent où mes mains s'égarent et mieux que quiconque je sais.

Je sais que tout est perdu.

»
Ce « tout est perdu », tel le fourreau d’une confession, d’une confidence, d’un aveu, d’un repentir que vous révèlera l’achevé d’imprimer, à moins que… n’opèrent les fééries.

Texte : Armelle Domenach
avec la participation de son iconographe.


Note tardive du Tenancier : Nombre de commentaires qui suivent font allusion à une affaire qui préoccupe les lecteurs réguliers de ce blog au sujet d'un Mystérieux Expéditeur. On a pensé au lecteur néophyte, en décidant d'ajouter dans les libellés ci-dessous celui qui s'intitule "Envois mystérieux" afin de l'aider à comprendre toute la conversation qui suit... En cliquant dessus, il trouvera tous les billets qui s'y rapportent.

106 commentaires:

  1. Merci ArD, bravo ! Rire émerveillé !

    Merci au Tenancier pour cette page de rêve...quel délice après le faste studieux.

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  2. Ces fééries ont un goût de Ferrero : on en reprendrait bien un morceau mais non, de peur que la pyramide s'écroule, car on se retrouverait chocolat !

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  3. Talentueux. Dire plus, à mon sens, participerait de la "bavasserie"

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  4. Et dire qu'il faudrait tenter de concurrencer cela ! Nous voilà encore plus intimidé qu'avant...

    Otto Naumme

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  5. Otto, pour vous être agréable, je peux vous proposer de rédiger «votre» notice de livre imaginaire, notre Tenancier n'y verra que du feu !

    ArD

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  6. Je ne serai pas dupe, ArD, moi, puisque j'en ferai partie. On ne peut rien dissimuler à un ami, tout de même.

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  7. Tenancier, je titrerai cette notice : « Le Traître d'Otto » et mon imagination fera des bonds.
    __
    ArD

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  8. Magnifique, chère ArD ! quel autre qualificatif pourrait mieux convenir à cette féérique notice ?

    Voilà la barre placée bien haut pour les futurs rédacteurs de notices imaginaires que je ne désespère pas de rejoindre bientôt, dès qu'il sera entré un peu d'air frais dans ma mauvaise tête du moment.

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  9. Permettez que je joigne mon enthousiasme ébaubi à ce concert de louanges, d'autant que sans pourtant bien comprendre pourquoi, je me sens spécialement allusionné : « une entropie caractérisée de type voltairien, degré XI », ça me rappelle vaguement quelque chose…
    L'ortie pend à l'entropie ?

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  10. Mais, à la relecture maintes fois recommencée, chère ArD, de cette sibylline notice, intitulée telle, et donc se désignant comme à déchiffrer, il me semble qu'il y a là bien plus qu'un clin d’œil magnifique à notre eSPRit. Voici un nouveau mystère qui apparaît en ces lieux, décidément hantés, et qui pourrait avoir - chi lo sai hors l'oracle ? - quelque incestueuse relation avec cet autre mystère qui nous occupa plusieurs mois avant de ne plus donner signe de vie. Car enfin voici ce troublant Barthe, Léo que mon intelligence rouillée a eu du mal à remettre en ordre pour, finalement, reconnaître un des pseudonymes de Jacques Abeille, qui est justement l'auteur d'un IMPAIR ET MANQUE aux éditions CADRAN LIGNÉ qui publient des recueils d'un seul poème tirés à 150 exemplaires sur vergé.

    Jacques Abeille, qui fut, comme on s'en souvient, au cœur du Mystère. N'est-ce pas là, d'ailleurs, que vous nous renvoyez au détour de vos considérations sur l'entropie et "le degré d’incertitude de la nature d’un message donné à partir de messages qui le précèdent".

    Certes, bien des sibyllinités m'échappent encore, mais n'y aurait-il pas ici comme un aveu de la cousine de Séraphine (la kimboiseuse, vous savez), "fourreau d'une confession", et révélation féerique de l'identité trop longtemps mystérieuse dont se reconnaît la perverse marque ?

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  11. Bon sang, SPiRitus, vous avez fichtrement raison, comme d'habitude !
    Faut croire que je suis complètement dans les choux, sans doute à cause du billet précédent.
    Je lis donc cette notice comme un tir groupé d'hommages à certains commentateurs réguliers de ce blogue : vous, moi, Otto… qui d'autre encore ?

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  12. Eh oui, cher George, il y a là un appel subtil à nos notices imaginaires, à vous, Otto, moi (à qui d'autre encore ?), bref à nos féeries personnelles, sans lesquelles tout sera perdu (pour nous), hors notre repentir, du petit catalogue nominatif cousu main, une fois l'achevé d'imprimer apposé (le 24 août 2011 ?)...

    Avouons que c'est plus habile qu'un "Au boulot, les feignasses !"

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  13. "Au boulot, les feignasses" serait effectivement plutôt du style du Tenancier. Mais on sait bien qu'au delà de ce style un peu abrupte, il n'y a pas qu'un message d'impatience...

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  14. SPiRitus... L'appel du 18 juin en quelque sorte ?

    ArD

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  15. Le Tenancier espère plutôt son Marignan (1515) et, pour emporter la victoire sur nos paresses, n'hésitera pas à rejouer la Saint-Bathélémy (24 août).

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  16. Certes, ArD, les feuilles d'automne se ramassent à l'appel…

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  17. Le 24 août est une très belle date.

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  18. On sait ce qu'il advient de ceux qui trop protestent...

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  19. Bigre, que de stimulii intellectuels !
    Chère ArD, je vous remercie grandement, mais j'essayerai de réaliser moi-même la médiocre notice que j'ai en tête, je ne voudrai recueillir de lauriers destinés à d'autres têtes, je préfère les lazzis (peut-être) justement mérités.
    Quant à vous, cher SPiRitus, je ne peux que vous admirer pour avoir noté cette troublante relance du Mystère, Mystère d'autant plus "mystérieux" (si j'ose piètrement dire) que son initiateur (trice ?) s'en est allé (e ?) comme il (elle ?) était apparu (e ?), nous laissant tous quelque part en manque de nouvelle énigme à résoudre (tâche à laquelle il faut avouer que nous n'avons guère montré de qualités particulières...).

    Bref, je vais d'ici peu (promis, cher Tenancier !) me livrer à la rédaction de cette notice. Et il faudra que nous reparlions du Mystère de l'Abeille, c'est clair !

    Otto Naumme

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  20. Ah, ce fameux Mystère qui nous échappais alors que nous étions si près de le saisir...

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  21. Mouton sans lunettes18 juin, 2011 15:48

    ArD transgresserait donc la règle du jeu deux fois ? En rédigeant deux notices dont l'une des deux ne porterait pas sur un livre imaginaire ?

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  22. Oui, Tenancier, le 24 août est une fort belle date : une sorte d'éclipse selon où l'on se situe, en dehors ou... en dedans.

    ArD

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  23. Rappelons que le massacre de la Saint-Barthélémy induisit par un malheureux contrecoup linguistique un génocide ultérieur, comme en témoigne cette prise de contact entre les Indiens d'Amérique et les immigrants tout juste débarqués du Mayflower :
    — Hugh !
    — No !

    (suivi d'un coup de feu mortel).

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  24. Euh... George, on s'éloigne des fééries avec votre capacité imaginative.
    __
    ArD

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  25. C'est un date qui devrait dire quelque chose à Otto, s'il est un véritable ami.

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  26. Et c'est une date qui devrait signifier quelque chose au tenancier, s'il est mon ami.

    ArD

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  27. Mais... elle me signifie, elle me signifie, ArD, tout en étant signifiante...

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  28. Dites, Tenancier, est-ce un coup du sort ? Je viens de recevoir un coup de téléphone d'une dame qui pensait atterrir à la communauté du Chœur de Jésus.
    __
    ArD

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  29. Oh la la, on va finir par le savoir que le 24 août c'est votre anniversaire, Tenancier !

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  30. Ce serait pas plutôt le "cœur" ?
    Je ne sais que penser de votre commentaire.

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  31. De la St-Barthélemy, nous passons au champ d'honneur alors, SPiRitus ?
    (Votre résistance va finir par être hé-ro-ïque)
    _
    ArD

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  32. Mais… SPiRitus, je croyais que le jeu consistait à tourner autour du pot sans jamais vendre la mèche !

    Je constate en tout cas, grâce à vos pénétrantes remarques, que l'anniversaire du Tenancier tombe justement le jour de la Saint-Barthe [Léo, plutôt que Roland, sur ce coup] : et les mies, qu'en fait-on ?
    On les balance avec la croûte qu'il gagne si mal, ce susdit Tenancier ?

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  33. J'ajouterais un détail de notoriété publique : c'est UN PÈRE AIMANT, QUE ce dit Tenancier !

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  34. Eh bien oui, c'est ça le jeu, vous avez raison George. Le problème, c'est que... le 24 août c'est aussi mon anniversaire. Alors, ici, c'est celui de qui ?(!)

    ArD

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  35. Vous êtes joueur et lacanien, mon cher George : "Père et manque" ? C'est un peu ça pour moi, justement.

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  36. C'est pas tout ça : au boulot, les feignasses !

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  37. ArD, je pense à la notice que vous rédigeriez à la place d'Otto (18 juin 2011 11:59:00) : sera-ce sur un roman épistolaire ?

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  38. Mais bien sûr, Tenancier, avec l'un des deux acteurs du 24 août comme personnage principal...

    ArD

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  39. Cher Tenancier, à la relecture de tous ces fort avisés commentaires, je relis ceci, de votre plume : "Ah, ce fameux Mystère qui nous échappais alors que nous étions si près de le saisir..."
    Et une question me vient : "certes, mais comment savez-vous que nous étions 'si près de le saisir' ?".
    A ce que je sache, à moins de connaître la clé de l'énigme, il n'y a pas moyen de savoir si l'on est proche ou non de cette solution...

    Otto Naumme

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  40. Mais Otto, cette réflexion est tout simplement le fruit du bon sens. Il faut que ce soit quelqu'un que vous connaissez et un habitué de ce blog ! Je me dis que c'est un peu comme la Lettre volée de Poe, nous avons la solution sous les yeux et nous ne la voyons pas. Pour l'instant ce Mystérieux Expéditeur a bien serré ses boulons, mais il arrivera bien un jour où il nous laissera l'indice de trop. Pour ma part - c'est mon intime conviction - le "coupable" sera sûrement un sujet d'étonnement et au fond une conclusion rationnelle.
    Comme j'ai le sens du service public, je donne le lien pour ceux qui n'auraient pas suivi cette histoire :
    http://feuillesd-automne.blogspot.com/search/label/Envois%20Myst%C3%A9rieux
    En tout cas, pas besoin d'être un enquêteur hors pair pour arriver à ma conclusion. Je me dis qu'il y en a un(e) qui doit bien se marrer à nous lire.

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  41. ... et puis, Otto, sans vous faire une querelle d'allemand, je trouve vos paroles soupçonneuses et je pourrais être en droit de me sentir froissé, d'autant que je trouve que, dans cette affaire, la seule hypothèse qui ne fut jamais envisagée est que vous soyez à l'origine de tout cela.
    Et là, cela résoudrait bien des énigmes.

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  42. C'est qu'il en connaît des choses sur votre compte ce mystérieux expéditeur au fait.

    Allez Otto, un p'tit effort, quoi, on ne vous en tiendra pas rigueur !

    ArD

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  43. Froissé ? Vous que je ne vois que faire à repasser...
    En tout cas, je me gausse de votre fumeuse hypothèse comme quoi je serais le Mystérieux Expéditeur. Du reste, nous l'avions déjà abordé, et je l'avais déjà réfutée. Au nom, surtout, de tous ces auteurs que je ne connaissais pas avant leur Mystérieux Envoi.
    Cela étant, cette chère ArD a tout à fait raison, le Mystérieux Expéditeur connaît moult choses à mon sujet (pas ma nouvelle adresse, apparamment...). N'est-ce pas, cher Tenancier...

    Otto Naumme

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  44. Moi, je la connais... et ce n'est ni un élément à charge ni à décharge. Cela signifie simplement que je connais votre adresse, c'est tout. Du reste, le fait que le Mystérieux Expéditeur soit désormais muet implique qu'il ne connaît pas la nouvelle.
    Et, au fait que sait-il d'autres ? Rien d'autre que ce que vous avez avoué ici même : votre ignorance à l'époque de Jacques Abeille, les autres faits étant déduits de ce que vous déclariez dans les commentaires, si je ne me trompe.
    Je ne vous cache pas que j'aurais bien voulu être cet expéditeur-là. Mais il a bien plus de talent que moi. J'ai appris pas mal de choses, et également des autres commentateurs !

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  45. C'est bien sûr une opinion entièrement subjective, mais il m'est avis que le Mystérieux Expéditeur a depuis longtemps déserté ces parages et qu'on n'en entendra plus parler, à moins d'un coup de théâtre du tonnerre.

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  46. Le côté ourobore de l'histoire c'est que tous ceux qui ont été soupçonnés l'ont réfuté, Vous Otto, le Tenancier et moi-même.
    _
    ArD

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  47. Hé bien, si c'est pas un joli chevauchement de commentaires, ça !

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  48. Moi je note le singulier manque d'ego de ce Mystérieux Expéditeur et ceux que j'ai pu soupçonner le plus n'auraient pas manqué de mettre leur patte. Là, nous nous perdons même en conjectures sur le sexe de l'expéditeur. Nous ne savons rien, rien rien !
    Que des supputations.

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  49. Tttt, Tenancier, vous avez la mémoire courte : le Mystérieux Expéditeur connaît le penchant d'Otto pour Betty Page, et bien d'autres bricoles Ottotesques.

    Et l'on sait qu'Otto est convaincu que l'écriture est une écriture féminine. Pourtant, ces grands jambages ressemblent un peu aux vôtres, de loin bien sûr.
    _
    ArD

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  50. Ce penchant n'est pas connu que de moi.
    Au passage je vous signale que je ne connais pas votre écriture, ArD.
    Enfin, si cela vous amuse de jeter le soupçon sur moi, je vais laisser faire car plus je me débattererai, plus cela aura l'air d'une dérobade maladroite. Alors, allons-y. Mais j'ai bien peur d'être un mauvais inculpé...

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  51. À moins qu'Otto ne trouve que vous ayez une écriture féminine, mon soupçon ne tient pas la route une seconde, puisqu'il s'agit d'une femme.

    Je vous disculpe d'autorité Tenancier, mais je vous présume qu'à moitié innocent.

    ArD

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  52. D'ici à ce que ce M.E. fiche la zizanie au milieu de ce sympathique salon, il n'y a pas loin ! Ne vaudrait-il pas mieux qu'il ne réapparaisse jamais comme le suppose George, afin de nous préserver de cette atmosphère fétide où le soupçon l'emporterait.

    Car curieusement, on fait peser des soupçons sur un individu qui n'aura prodigué que gentillesses auprès d'Otto. Les affaires prennent vite mauvaise tournure...

    Et Otto, désire-t-il que ce mystère arrive à un terme quelconque qui le sortirait d'une sorte de féérie et qui nous priverait de ses délicieux compte-rendus ?
    _
    ArD

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  53. C'est au contraire en raison du silence durable du ME que des soupçons infondés reviennent dégrader l'atmosphère, ArD. Nous avons déjà longuement discuté de ces différentes hypothèses, et il me semble que chacun des soupçonnés a présenté suffisamment d'arguments pour se voir disculpé.

    Concernant l'écriture, cela ne signifie rien : le ME dispose à l'évidence de complices qui ont transmis à Otto les courriers transitant par chez eux, rien ne lui interdit donc de recourir à une autre main que la sienne pour la graphie.

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  54. De mon côté, je pense qu'il est parmi les habitués du blog (même s'il ne se manifeste pas) et qu'il se moque bien de nous.

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  55. Ah George, je n'avais pas vu l'affaire sous cet angle : effectivement, le silence est malfaisant (!)
    En tout cas, je suis enchantée d'avoir relancé cette sibylline histoire par le truchement d'une notice de livre, bien malgré moi.

    ArD

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  56. Ce que je ne comprends pas, c'est la raison pour laquelle il a interrompu ce joli jeu — à moins qu'elle ne soit de force majeure.
    La question du changement d'adresse d'Otto n'est pas recevable : la vôtre est mentionnée ici-même, il lui suffisait de vous employer comme intermédiaire : "Otto Neaumme, aux bons soins de, etc."

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  57. Oui mais voilà : je n'ai pas transmis de courrier.
    En tout cas, je voudrais bien savoir pourquoi diable donc ArD a induit la présence d'éléments du Mystérieux Expéditeur dans sa notice : un hommage ? Un appel du pied ? De la provocation ?

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  58. Je n'ai rien induit du tout : on peut difficilement faire plus cristalline que cette notice.

    ArD

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  59. Qu'on relise mon commentaire sur la notice sibylline d'ArD, on y pataugera dans le fond de ma pensée où émerge mon sentiment : le machiavélisme "mystérieux" d'ArD...

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  60. C'est pas ce qu'on y lit. Moi, j'y ai vu surtout que vous regardiez cela comme un reproche à peine dissimulé à propos des notices que j'attends toujours.

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  61. Ah, c'est un peu fort mon bon Tenancier et pour vous paraphraser . Pffrrt...

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  62. Tiens, la paraphrase a disparu. La revoici : Je suis très déçu par un certain lecteur de mon commentaire qui n'a pas correctement lu le dernier paragraphe.

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  63. Eh bien j'avoue m'être interrogée sur le sens que SPiRitus accordait à "la perverse marque".

    ArD

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  64. J'avoue me perdre un peu dans vos commentaires. Et surtout m'épater de vous voir si émoustillés et productifs à ce sujet !
    Comme ce cher George, je ne comprends pas non plus l'arrêt de ces envois - et surtout je les regrette. Cela étant, il est vrai que, pour le dernier d'entre-eux, j'avais mis quelques temps (occupé que j'étais par ailleurs) à en faire relation sur le blog de notre ami Tenancier.
    Et vous avez raison, je n'y avais pas pensé, mais notre Mystérieux Expéditeur pourrait très simplement me faire parvenir un envoi par le biais du Tenancier, qui sait où me joindre (encore que le fait qu'il connaisse mon adresse ne le disculpe pas - s'il était le M. E., il se garderait bien de me faire un envoi à celle-ci, étant normalement seul à connaître cette nouvelle adresse).
    Quant à savoir de qui il peut bien s'agir, j'hésite. J'élimine le Tenancier, même si cela m'amuse de le soupçonner. Pour le reste, il s'agit forcément de quelqu'un me connaissant bien (mon réel patronyme, mon adresse postale, des goûts dont je ne parle pas forcément ici...). Donc, qui ? Après, est-ce l'un des membres de cette auguste assemblée ? Ou, comme le suggère ce cher George, a-t-il (ou elle, ce point n'est toujours pas résolu...) déserté ces lieux, par lassitude peut-être ?

    Toujours est-il que je lance un appel au Mystérieux Expéditeur (et qu'elle me pardonne s'il s'agit dans les faits d'une Mystérieuse Expéditrice) : ne nous laissez pas dans cette stase si frustrante, manifestez-vous ! Pas forcément sous la forme d'un nouvel Envoi, mais par un mot en ces lieux ou par une missive confiée aux bons soins du Tenancier. S'il vous plaît, ne nous laissez pas ainsi languir !!!

    Ah, comme je regrette de n'avoir pu obtenir de cet éditeur qui connaît le nom de l'impétrant qu'il nous le confie... Et brodequins et poucettes me semblent quelque peu exagérés...

    Allez, Mystérieux Expéditeur, un bon geste !

    Otto Naumme

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  65. Parce que vous aviez contacté un éditeur, Otto ? Je me souvenais bien de votre intention, mais pas d'un passage à l'action.

    ArD

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  66. On connaît mon hypothèse, désormais, sur le mystérieux expéditeur, dont il faudrait changer le genre... Point de démenti jusqu'ici, mais que de diversions...

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  67. Il faudrait tout de même que vous soyez clair, mon cher SPiRitus, tout de même !
    Et pis il va vous falloir le démontrer.

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  68. Chère ArD, il me semble que j'en avais fait état à l'époque. J'avais contacté les éditeurs des deux premiers ouvrages envoyés. De mémoire, l'un n'avait pas trace de l'envoyeur, l'autre si, mais trouvait l'histoire si amusante qu'il n'avait pas voulu donner le nom de l'impétrant(e)...
    Par ailleurs, il semblerait que ce cher SPiRitus vous interpelle...

    Otto Naumme

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  69. Votre mémoire est sans faille, cher Otto : je me souviens fort bien de votre rapport sur ces contacts avec les deux éditeurs. Moins en revanche de la démonstration par SPiRitus de la féminité du ME, et je n'ai pas le temps de relire l'ensemble des commentaires (quelques centaines, au bas mot) à propos de ce mystère.

    Mais lorsque vous écrivez que si le Tenancier « était le M. E., il se garderait bien de [vous] faire un envoi à celle-ci, étant normalement seul à connaître cette nouvelle adresse », je ne vous suis plus. Si le Tenancier était effectivement le ME (ce que je ne crois absolument pas), et si sa perversité était aussi grande que celle que SPiRitus prête à ArD, il aurait au contraire eu beau jeu de poursuivre ses envois en se faisant précisément passer pour un modeste intermédiaire…

    Par ailleurs, avez-vous songé à l'éventualité que l'on puisse découvrir votre véritable patronyme (et conséquemment, vos coordonnées) par quelques simples recoupements avec d'autres sites que celui-ci ?

    Il me vient d'un coup à l'esprit que le degré de manigance qu'a atteint ce Mystère fait songer au machiavélisme de certain malfaisant qui a longtemps fréquenté ces parages. Mais celui-là agit par traîtrise, mensonge et dissimulation, tandis que notre ME est un joueur badin, précis, érudit et narquois, à qui je ne reconnais pour l'instant que des qualités — hormis son lassant silence, naturellement…

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  70. Euh… pardon, mais quoi, au juste ?

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  71. ... que je ne dise pas qu'il s'agit de moi, peut-être ?

    ArD

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  72. Cher George, j'ai pensé comme vous à cette hypothèse du recoupement. Mais j'avoue qu'elle me laisse dubitatif. Je n'utilise pas ce patronyme hors de ces pages (sauf pour quelques fort rares interventions ici ou là) et je ne vois guère ce que l'on peut savoir de moi par ce que j'écris ici, si ce n'est la région où j'habite et mes liens d'amitiés avec ce cher Tenancier. Ce qui est suffisant pour quelqu'un le connaissant bien (encore que nous ayons finalement assez peu d'amis communs). Mais n'avancera guère quelqu'un ne connaissant que ce blog. A moins, bien sûr, que l'un de nous deux ait, par inadvertance, dévoilé le pot aux roses à mon sujet (sans savoir qu'il s'adressait à la personne qui allait devenir le M. E., donc...). Mais cela reste une hypothèse bien ténue...
    Quant à ce que vous supposez que le Tenancier aurait pu faire s'il avait été le M. E., vous avez raison sauf que le Tenancier ment mal...
    En tout cas, il est vrai que ce lassant silence énerve...

    Otto Naumme

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  73. Oui, le Tenancier ne ment jamais, c'est bien connu, et pas toujours à son honneur. Mais la cladistique de l'honneur du Tenancier est complexe : point suffit de la mettre à plat pour s'y retrouver.

    ArD

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  74. ArD, j'aimerais bien savoir ce que vous racontez là : "pas à mon honneur"... ça m'intrique.
    Bon, je le dis tout net ici : JE NE SUIS PAS LE MYSTÉRIEUX EXPÉDITEUR.
    Mais je serais un sacré hypocrite de déplorer son existence alors que cela nous donne l'occasion de retrouver nos habitués et de francs amusements.

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  75. Je me suis permis d'ajouter une notule au bas de ce présent billet car, tout de même, il faut penser aux personnes qui ne connaissent pas toute l'histoire. J'espère que que cette initiative ne désagrémentera pas notre chère ArD.

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  76. "Désagrémenter" : vous n'y allez pas avec le dos de la cuiller du néologisme, Tenancier ! Il me plaît, et je prends volontiers. Merci d'avoir pensé aux profanes.

    Cher Otto, vous oubliez une chose : Le style, c'est l'homme ! Sans que nul ne vende la mèche, il suffit de se promener sur d'autres sites que celui-ci — mentionnés ici-même — pour y retrouver votre patte avec un faible taux d'incertitude. Mais chut ! brisons-là sur ce sujet sensible…

    Il me vient d'un coup à l'esprit l'idée d'une autre tentative de raisonnement pour démasquer le ME, un peu comme les démonstrations par l'absurde : qu'est-ce qui a pu le désintéresser de ce jeu ?
    N'y aurait-t-il pas eu, quelque temps après son dernier envoi (voici pas loin d'un an, si mes souvenirs sont bons), un événement de nature à le contrarier ? La rupture d'une vieille amitié, ou que sais-je ?…

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  77. Même trop, même mal, George, pour le néologisme. J'adore cela.

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  78. Cher George, vous avez sans doute raison, au sujet du style et de l'homme, encore que j'utilise ici un style qui ne m'est guère courant par ailleurs (j'imagine assez bien la tête de mes patrons s'ils lisaient des productions ainsi tournées...). Mais, admettons...
    Et vous avez raison, qu'est-ce qui a bien pu amener le M. E. à cesser ses envois ? Une certaine lassitude ? Le fait que, probablement, nous nous soyons à un moment un peu essouflés ? Un événement extérieur que nous ne pourrions savoir ? Mais, lorsque vous suggérez la rupture d'une vieille amitié, j'ai l'impression que vous pensez à une personne que je ne pense vraiment pas être le M. E. ; mais ce cher Tenancier pourrait nous en dire plus sur ce sujet, je pense, s'il voit de quoi (et de qui, surtout !) je veux parler.

    Otto Naumme

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  79. Comme je connais forcément ce Mystérieux Expéditeur, je suis partagé : dois-je dire que c'est effectivement lui ? Dans ce cas, mentirais-je ou ne mentirais-je pas ? Dans chacune de ces éventualités, serais-je cru ou non ? Et si j'affirme telle ou telle chose ne verra-t-on pas incidemment une volonté de ma part de détourner l'attention ?
    Je préfère me taire, tenez...

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  80. Otto et George, allez donc sur le tag «Envois Mystérieux » au bas de la notice et vous constaterez que le dernier envoi d u M.E. est légendé au bas de sa carte, apparemment.
    _
    Dites, Tenancier, j'ai fait un carton avec ma notice de livre. Je pourrai avoir 2 exemplaires ?

    ArD

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  81. J'y vais de ce pas, ArD, car je ne comprends pas le sens de votre remarque.
    Je crois ne pas me tromper en disant que nous étions tous frustrés depuis longtemps de ne plus parler du Mystère de l'Abeille : vos allusions ont fait sauter la bonde et ce billet va bientôt damer le pion — en nombre de commentaires — au refus de retourner travailler en librairie de neuf…

    Votre impression est juste, Otto : nous parlons de la même personne, qui m'est toujours aussi chère que rare. Je ne pense pas qu'il soit le ME, mais il m'a affirmé droit dans les yeux qu'il le connaissait, voici longtemps déjà, à l'époque du deuxième envoi. Donc, par association d'idées…

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  82. Dans la légende «L'anticyclone des Açores, à l'arrêt», on peut y lire sinon la cause, la volonté du M.E. de s'arrêter.

    ArD

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  83. Tenancier, je n'avais pas lu votre subtil commentaire de 18:24 : m'est avis que vous versez dans une forme aiguë de paranoïa…

    Vous connaissez l'histoire du type qui se rend chez son toubib et lui dit : « Docteur, je viens vous voir parce qu'il me faut un antidote : je suis certain que ma femme verse dans ma tisane quotidienne une substance qui rend paranoïaque… »

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  84. Cette personne, George, qui vous a regardé dans les yeux, même si elle savait, n'avait pas le propos de vous dire cela. Mais bien autre chose, surtout en rapport avec l'orgueil.
    Et cela n'a en définitive aucun rapport avec notre sujet.

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  85. Je n'en suis pas aussi certain que vous, ArD : pourquoi en ce cas ce C'est presque moi (c'est moi qui graisse) ?

    En revanche, le fait que nos amis Plonk et Replonk soient suisses, donc cousins des Belges que nous avons souvent évoqués à propos de cette ténébreuse affaire, me semble accréditer certaines hypothèses SPiRitualistes…

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  86. Qu'entendez-vous par « n'avait pas le propos », Tenancier ?
    De toutes façons, je l'ai dit tout à l'heure, ce n'est que par association d'idées que j'ai songé à cette piste en creux.

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  87. George, permettez que je ne m'étale pas trop longuement sur ce sujet. Que cette personne "sache" n'a d'intérêt que si elle vous le disait. Ne le vous disant pas, vous n'auriez même pas dû savoir qu'elle connaissait ce Mystérieux Expéditeur. S'il s'agit bien de la personne à laquelle nous pensons, elle passe son temps à s'enorgueillir de ce qu'elle sait tout en faisant incessamment de la rétention. Cette même rétention affirmée et rabâchée, lassante m'apparaît maintenant que pour servir une certaine gloriole. Quelqu'un qui sait et qui n'a pas à vous le dire se tait. Le reste appartient à Brecht.

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  88. D'accord, laissons tomber cette épineuse et délicate question : désolé de l'avoir évoquée.

    Mais je n'en démords pas : il me semble intéressant de s'interroger sur les raisons du silence du ME, depuis un an bientôt.

    Et tout le reste est littérature.

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  89. ... et si le M.E. avait continué d'expédier et si c'était Otto qui avait décidé de se taire ?
    Peut être que les messages suivants sont devenus compromettants...

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  90. Ah, ah, ah ! je ri-go-le.
    A-t-on l'autorisation d'imaginer ce qui eût pu être compromettant ?
    __
    ArD

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  91. Je crois qu'on a la vive autorisation du Tenancier de rigoler un coup !

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  92. J'avoue n'avoir pas tout compris de cette histoire de la personne connue du tenancier et d'Otto, que les deux compères soupçonnent sans y croire vraiment... et je trouve qu'on s'éloigne bien vite de mon hypothèse ArDie, à laquelle il n'a été jusqu'ici rien opposé formellement. Qu'on ne me demande pas de prouver quoi que ce soit, on sait bien qu'en réalité il revient à l'accusé(e) de prouver son innocence. Puis ce talent virtuose pour le sibyllin qui caractérise les envois du M.E. n'a-t-il pas quelque reflet dans l'imaginaire notice qui fut la relance de nos réflexions ?

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  93. Cher Tenancier, il m'a semblé vous voir prendre bien inconsidérément la mouche au sujet du "forcément". Dans mon esprit, il ne s'agit pas de dire que vous savez qui est le M. E., simplement d'indiquer le fait qu'il y a quand même d'énormes probabilités pour qu'il soit à la fois connu de vous et de moi (de moi, c'est évident ; de vous, c'est quand même sur votre blog que tout cela se passe...).
    Et vous avez, je pense, conclu au sujet de la personne à laquelle nous pensions tous...
    En revanche, toujours cher Tenancier (encore qu'il ne faudrait pas trop insinuer ainsi, vous finiriez par faire baisser votre cote), non, je ne pratique aucune rétention, non, le M. E. ne m'a pas envoyé de document compromettant destiné à me faire chanter, ni même de "sextape" me mettant aux prises avec l'une de mes conquêtes. Donc, à moins que le courrier ne se soit encore égaré (fâcheuse habitude des facteurs du coin...), les Mystérieux Envois ont tout simplement cessé.
    Donc, oui, très chère ArD, vous pouvez tenter d'imaginer, mais cela restera pure récréation, il n'y a rien de concret derrière tout cela - et insidieusement le Tenancier nous éloigne ainsi de la recherche du M. E., noterez-vous...

    Maintenant, concernant l'hypothèse de la carte annonçant l'arrêt non de l'anticyclone des Açores mais plus globalement des Mystérieux Envois, je ne sais si elle tient la route. Le "C'est presque moi" représente effectivement, à mes yeux, une volonté de relancer le Mystère.
    Quant à l'idée de SPiRitus, elle me semble effectivement valoir la peine d'être creusée. Qu'en pensez-vous, très chère ArD ?

    En tout cas, ce cher George a bien raison, le Mystère de l'Abeille nous passionne encore et toujours. Il faut dire qu'à rapidement le relire, cela m'a donné envie de recompulser en détail tous les indices reçus au fil des mois. J'espère avoir le temps de le faire ce week-end...

    Otto Naumme

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  94. Otto, je ne prends pas la mouche.
    Ceci était ironique...

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  95. Cher SPiRitus, c'est avec grâce que je réponds à votre convocation. Je crains qu'il ne me soit plus difficile de faire la preuve de ma culpabilité que la preuve de mon innocence. J'accepte toutefois de me reconnaître hardie, en étant à la fois innocente et coupable de la rédaction de cette notice sibylline qui portait en elle un grand espoir : celui de vous voir réapparaître sur ce blog, celui de porter un coup à Face Book dont je suppute qu'il nous prive de vos commentaires, des vôtres et de ceux de bien d'autres.
    Coupable de vous avoir ramené sur le droit chemin de Feuilles d'automne ? Alors oui !
    _
    ArD

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  96. Je reviens tout juste de quelques jours loin de chez moi et j'ai quelques menues occupations professionnelles urgentes à remplir, mais un petit mot au passage : le Mystérieux Expéditeur ize baque !

    Otto Naumme

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  97. Ah !
    Pourvu que vous ne nous fassiez pas attendre trop longtemps, mon cher Otto !

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  98. Tonnerre, quel coup de théâtre, après un an d'absence !
    Me voici donc entièrement contredit, mais tant mieux : champagne !

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  99. Coup de théâtre ou coup de talon : champagne rose!

    ArD

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  100. D'autant que le contenu vaut le contenant !
    Il sera donc effectivement question de champagne ! (même si cela n'a aucun rapport avec le Mystérieux Envoi en question, mais pour une clé qui semble être là...)

    Otto Naumme

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  101. Comme par hasard, on l'évoque, on le prie, on l'espère, et le voici qui réapparaît... Quelque chose me dit que le ME, quel que soit son genre, est un des commentateurs de ce sibyllin billet.

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Ah oui, au fait... Le Tenancier ne répondra plus aux commentaires anonymes. Prenez au moins un pseudo.

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