Non seulement le Phoscao fortifiait les enfants déficients mais il préparait les élites de demain ! Ainsi ces deux fascicules dans un remarquable état de fraîcheur, conservés par votre Tenancier, faisaient partie de « l’édition de propagande » de cette vénérable maison, sous la férule d’un Chef de Service comme le notifie le n° 29 reproduit ci-dessous. Notons que si le n° 3 est gratuit et ne présente que huit pages, l’autre numéro, pratiquement deux ans après, en compte quatre de plus et propose un abonnement pour 3 francs à régler par timbre-poste.
Que dire de ces publications à vocation publicitaire, sinon que, au moins, on savait à quoi s’attendre question propagande ? Vous en avez eu un échantillon au précédent billet. Cela fait partie encore une fois de cette fraction du livre et de l’imprimé qui n’a pas dû passer en masse la barrière des années, à cause du papier fragile et du peu d’importance que le contenu pouvait avoir. Et pourtant ceci est un témoignage. A côté des Rabier, Brunhoff et autres ouvrages pour enfants sages et plutôt rupins, il y avait tous ces petits livres maintenant disparus, comme ces Pantins, et qui devaient sûrement faire la masse des publications pour la jeunesse, à une période de l’enfance où se forge précisément quelques pans de l’imaginaire.
Je m’imagine le docte Chef de Service régnant sur ses publications tels un Néron en manches de lustrine, à veiller sur la juste proportion de propagande et de gaudriole enfantine qu'il faudra glisser dans son fascicule. Sans doute avalait-il son grand bol de Phoscao tous les matins et c’était pour cette raison qu’il était chef, après tout.
Et c’est peut être pour cela que, n’étant pas fanatique du chocolat, je ne risque pas de le devenir.
Que dire de ces publications à vocation publicitaire, sinon que, au moins, on savait à quoi s’attendre question propagande ? Vous en avez eu un échantillon au précédent billet. Cela fait partie encore une fois de cette fraction du livre et de l’imprimé qui n’a pas dû passer en masse la barrière des années, à cause du papier fragile et du peu d’importance que le contenu pouvait avoir. Et pourtant ceci est un témoignage. A côté des Rabier, Brunhoff et autres ouvrages pour enfants sages et plutôt rupins, il y avait tous ces petits livres maintenant disparus, comme ces Pantins, et qui devaient sûrement faire la masse des publications pour la jeunesse, à une période de l’enfance où se forge précisément quelques pans de l’imaginaire.
Je m’imagine le docte Chef de Service régnant sur ses publications tels un Néron en manches de lustrine, à veiller sur la juste proportion de propagande et de gaudriole enfantine qu'il faudra glisser dans son fascicule. Sans doute avalait-il son grand bol de Phoscao tous les matins et c’était pour cette raison qu’il était chef, après tout.
Et c’est peut être pour cela que, n’étant pas fanatique du chocolat, je ne risque pas de le devenir.
(Comme d'habitude, cliquez sur les images pour les agrandir)
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