Le hasard d’une conversation impromptu avec notre cher Bertrand m’a remis sur la route de quelqu’un que j’avais écouté à la radio il y a des années et qui avait laissé en moi une impression durable et sans nul doute un peu d'espoir vis-à-vis de ceux qui soutiennent encore l’idéal libertaire. Cette personne s’appelle Floréal, quel prénom splendide… Grâce à lui, à l’époque, j’ai appris que les damnés de la terre avaient une histoire, longue, complexe et passionnante.
Et puisque notre blog, ici même, se mêle de parler de livre on vous renverra directement à l’un des billets de Floréal que, si nous avions sa plume, nous aurions pu signer, en vous encourageant à parcourir des temps à autre quelques uns de ses écrits.
Eh oui, l'adresse est bonne !
RépondreSupprimerJe vous remercie, du reste, cher Tenancier, de me l'avoir fait découvrir.
Otto Naumme
Je l'écoutais souvent le dimanche matin, dans une excellente émission anticléricale à l'heure de la messe, voici quelques années.
RépondreSupprimerTiens, je vais m'y remettre !
Je doute que vous l'y retrouviez pour le moment. Du moins est-ce ce que je déduis de la lecture de son blog.
RépondreSupprimerExcellent blog effectivement, que je recommande depuis pas mal de temps... Autre mérite de Floréal aussi, s'intéresser à la chanson à paroles, la vraie chanson française, celle qui se balade dans les petites salles devant des publics souvent trop peu nombreux.
RépondreSupprimerJ'en profite au passage pour faire un peu de pub à un autre blog trè sympa : "les cénobites tranquilles", avec un billet quotidien mordant et humoristique.
longue vie à Feuilles d'automne
Paul
Mon cher Paul, cet attachement à la chanson française n'est pas fortuite de la part de Floréal, puisqu'il a fait partie des fondateurs de Radio Libertaire qui, aux débuts, en diffusait presque exclusivement, ce qui avait apporté nombres d'auditeurs à cette antenne qui n'étaient pas forcément intéressés par ces idées. L'emmerdement était tout de même pour le compagnon qui faisait la technique qui devait se gaufrer Les Anarchistes de Ferré pour un oui ou pour un non en surplus du fait que c'était pratiquement l'hymne officiel de la radio. Ah, et puis, il y avait aussi mariejeannegabriellentrelaterreetlecieltonpayss'estendormi qui aura valu à son interprète quelques malédictions, le pauvre. Certains me comprendront, à ce sujet.
RépondreSupprimerBien sûr, je parle de tout cela en connaissance de cause.
Pour revenir à Floréal, il incarne une certaine rectitude que j'ai souvent rencontré j'ai les militants authentiques de la cause libertaire. Ce n'est pas tout le temps facile d'en trouver, semble-t-il, et d'après ce que laisse entendre la lecture de son blog.
Aïe, alors si je dis que j'aime bien Marie Jeanne Gabrielle et que je le massacre assez bien à l'accordéon diato, j'ai tout faux ? Bon alors je le dis pas. Mais quand même, à petite dose, le père Capart a une bien belle voix. Tiens à ce propos on vient de voir Gilles Servat en concert... Un bon moment... Ça faisait quatre années au moins qu'on l'avait pas vu. Il ne vieillit pas plus vite que moi.
RépondreSupprimerCordialement,
Paul
Paul, j'ai rien contre Louis Capart, mais si vous aviez été à la technique à cette époque pour la longue émission d'après-midi, c'était tous les quarts d'heure que vous deviez le passer, et là ça commençait à être la purge parce que vous ne pouviez quitter le casque.
RépondreSupprimerVous n'avez pas tout faux, bien au contraire. Disons que c'est "au niveau du vécu, tu 'ois..."