A propos des petits cadres, posés par-ci par-là parmi les livres.
« - Quel joli dessin! c'est votre boutique ? - Oui, ma nièce l'a dessinée quand elle avait 8 ans. - Et ce dinosaure est très drôle ! - Mon neveu, vous voyez ma famille regorge d'artistes en herbe ! - Et ce monsieur sur la photo ici, c'est votre père ? - Ah non, lui c'est Samuel Beckett. » |
Une historiette de Béatrice - II
16 commentaires:
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C'est que je ne suis pas très-loin de Bayonne, moi. Va falloir que j'aille jeter un œil chez Béatrice un de ces jours. Qui sait, peut-être serai-je à l'origine d'une nouvelle historiette ?..
RépondreSupprimerAllez-y avec Monsieur votre fils. Il faut initier ces créatures le plus tôt possible à nos innocentes manies.
RépondreSupprimerSi, en plus, il en ressort avec un album des Schtroumpfs...
RépondreSupprimerNe rêvez pas, mon cher. A moins que l'album en question soit un tirage spécial sur Hollande, et encore... nickel !
RépondreSupprimerSinon, il n'en voudra pas.
Oh non, détrompez-vous. Il accepte volontiers les tirages courants pour pouvoir les annoter. Les grands papiers vont dans sa bibliothèque de lecture.
RépondreSupprimerC'est bien. Il n'a donc pas d'armoire métallique pour les grands papiers. Il fait vivre sa bibliothèque...
RépondreSupprimerBéatrice n'a donc aucun lien de parenté avec Samuel Beckett ?
RépondreSupprimerJ'en montrerais presque quelque déception...
Otto Naumme
Par ironie, notre tenancière de Bayonne aurait pu glisser entre ses livres un portrait de Béatrice Portinari, cette dame dont Dante était amoureux.
RépondreSupprimerA sa décharge, la photo de S.B. est en couleurs. Je viens de retrouver mon appareil photo et vais tenter de vous montrer les cadres en question... Et La Divine Comédie figure en bonne place ici, comme d'autres clins d'oeil.
RépondreSupprimerMerci beaucoup.
Béatrice
P.S.: il reste des Schtroumpfs...
On dit aussi que les tableaux dans les musées entendent beaucoup d'idioties. A se décrocher, pour certains.
RépondreSupprimerJ'aurais été la tenancière, le tenancier en l'occurrence, j'aurais menti sans vergogne :
RépondreSupprimer- Hé, oui, c'est bien mon père..Vous l'avez déjà vu quelque part ?
"On dit aussi que les tableaux dans les musées entendent beaucoup d'idioties. "
RépondreSupprimerEntendu lors d'une expo une femme admonester son époux qui menait la visite au pas de charge :
— Ah non ! Marcel, on a payé, alors tu regardes !
Le Tenancier, je vous trouve sévère à tagger "lamentables crétins" ce monsieur est ignorant mais il a le mérite d'être dans une librairie... et nous profitons d'une jolie historiette !
RépondreSupprimerAdria, vous avez raison. J'ai hésité à le mettre et j'aurais dû me rappeler que l'ignorance n'est ni une faute ni un vice. Je vais donc le retirer céans !
RépondreSupprimer(Re)lire le texte de Michon "Les deux corps du roi" (Corps du roi, Verdier 2002) à propos d'une photo de Beckett, prise à l'automne 1961 par le photographe turc Lutfi Özkök.
RépondreSupprimerExtrait :
"(...) Ce turc a pour manie de photographier les écrivains, c'est-à-dire, par grand artifice, ruse et technique, de tirer le portrait des deux corps du roi, l'apparition simultanée du corps de l'Auteur et de son incarnation ponctuelle, le Verbe vivant et le saccus merdae. Sur la même image.
Tout cela Beckett le sait, parce que c'est l'enfance de l'art - et parce qu'il est roi. Il sait aussi qu'avec lui, pour lui, cette opération magique est plus facile que pour Dante ou Joyce, car à la différence de Dante ou Joyce, il est beau : beau comme un roi, l’œil de glace, l'illusion du feu sous la glace, la lèvre rigoureuse et parfaite, le noli me tangere qu'il porte de naissance ; et comble de luxe, beau avec des stigmates, la maigreur céleste, les rides taillées au tesson de Job, les grandes oreilles de chair, le look roi Lear." (...)
Une historiette de libraire tout aussi véridique et sur laquelle plane aussi l'ombre de Beckett car j'avais failli intituler la rencontre: "Godo est arrivé !"
RépondreSupprimerhttp://librairie-listesratures.blogspot.com/?zx=798a611445b9fdce