Pour tout vous dire - et puisque ce sujet était fort d'actualité dans les commentaires des derniers billets - cette absence répond aux exigences de l'amitié. C'est donc l'occasion de mettre ici un texte qui n'a certes aucun rapport avec la teneur habituelle de ce blog mais auquel on tient particulièrement. Puisse celui-ci égayer votre attente.
Les deux amis Deux vrais amis vivaient au Monomotapa : L'un ne possédait rien qui n'appartînt à l'autre : Les amis de ce pays-là Valent bien, dit-on, ceux du nôtre. Une nuit que chacun s'occupait au sommeil, Et mettait à profit l'absence du soleil, Un de nos deux Amis sort du lit en alarme ; Il court chez son intime, éveille les Valets : Morphée avait touché le seuil de ce palais. L'ami couché s'étonne, il prend sa bourse, il s'arme ; Vient trouver l'autre, et dit : Il vous arrive peu De courir quand on dort ; vous me paraissez homme A mieux user du temps destiné pour le somme : N'auriez-vous point perdu tout votre argent au jeu ? En voici. S'il vous est venu quelque querelle, J'ai mon épée, allons. Vous ennuyez-vous point De coucher toujours seul ? Une esclave assez belle Était à mes côtés ; voulez-vous qu'on l'appelle ? Non, dit l'ami, ce n'est ni l'un ni l'autre point : Je vous rends grâce de ce zèle. Vous m'êtes en dormant un peu triste apparu ; J'ai craint qu'il ne fût vrai, je suis vite accouru. Ce maudit songe en est la cause. Qui d'eux aimait le mieux ? Que t'en semble, lecteur ? Cette difficulté vaut bien qu'on la propose. Qu'un ami véritable est une douce chose! Il cherche vos besoins au fond de votre coeur ; Il vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même. Un songe, un rien, tout lui fait peur Quand il s'agit de ce qu'il aime. Jean de La Fontaine |
Nous avons un exemplaire de Tenancier exemplaire, à suivre !
RépondreSupprimerMouton à lunettes.
L'absence prolongée de notre Tenancier doit certainement rimer avec terrines, plats en sauce, financiers, et autres épiphanies pour palais toujours à (re)meubler...
RépondreSupprimerJe vais donc profiter de cette aubaine pour prendre connaissance de toutes les Feuilles d'automne que je n'ai pas encore lues, tout heureux d'être ici.
L'absence du Tenancier rimerait donc avec des mets (na ! je mens) ?
RépondreSupprimerEn ce cas (ou en cet en-cas), qu'il passe le bonjour de ma part au mobile Otto…
(zut, j'en oublie le châtiment !)
Quand on connaît la célébrité des mines d'or du Monomatopa, la rime avec «financiers» est une trouvaille.
RépondreSupprimerArD
Dans les manifestations ibériques, à l'heure de l'apéro, on croise des monômes aux tapas.
RépondreSupprimerCela dit, je suis content de ne pas m'appeler George Nommeaux…
RépondreSupprimerDans la rue, les crève-la-faim n'auraient de cesse de me héler : « Mon Nommeaux, t'a pas cent balles ? »
Le seigneur revint enfin au château, après de longues années de guerre.
RépondreSupprimerLe lendemain matin, la première dame de la châtelaine crut s'étrangler de terreur en découvrant celle-ci ensanglantée, couverte de plaies et de contusions. Lui demandant la raison de ces écorchures, elle s'entendit répondre dans un souffle :
— Mon homme ôta pas…
mais sa maîtresse expira avant d'avoir pu conclure « son armure ».
Tout lexicomaniaque soucieux de soi se doit de rectifier : à 16h57, c'était « t'as pas cent balles ? »
RépondreSupprimerBref, tout cela pour vous faire remarquer, chère ArD, qu'il ne s'agit pas du Monomatopa, mais bien du Monomotapa, même en onomatopée.
RépondreSupprimerTiens, cela me rappelle un autre petit jeu, que j'avais moi-même lancé voici plus d'un an, déjà, ici.
RépondreSupprimerComme le temps passe…
George, puisque vous n'avez pas pu vous empêcher de nous asséner vos jeux de mots, je vous impose un autre moyen de rétorsion :
RépondreSupprimerFaites-moi donc un billet sur ce projet de bibliographie de la collection 10/18. Attention, je ne vous demande pas de la faire mais de nous donner quelques commentaires sur le sujet et les quelques interrogations que vous avez pu en tirer.
Y'a que comme ça que vous pourrez vous en sortir...
Mais cher ami, il vous suffit de faire un copier-coller de mon propre billet, en prenant seulement bien soin de respecter les italiques et la mise en valeur du 2 de "296".
RépondreSupprimerJe vous laisse toute latitude pour l'illustration.
Mais cher Georges, je vous demande de vous casser un peu le tronc pour le plaisir du Tenancier et des quelques lecteurs qui nous restent après vos séquences de vermotisations niagaresques !
RépondreSupprimerIci, on peut certes jouer les coucous - ça dépend de quelle manière - mais il faut un peu assurer derrière...
Oui, oui, je vois : encore un coup pour ruiner la concurrence… comment je fais pour m'occuper de vendre mes bouquins, pendant ce temps, hein ?
RépondreSupprimerSinon, question Vermot, je me suis retenu.
Car il m'est revenu que le nom de jeune fille de l'auteur des Cahiers de la petite dame est Maria Monnom…
A partir de combien les jours se dénombrent à quelques ? Moi, j'en suis à 9. Je m'en retourne à mon échelle.
RépondreSupprimerGeorge, la bibliographie que vous allez découvrir a nécessité quelques travaux. En effet, blogger interprète de travers certaines instructions html - à moins que le langage que le composer que j'utilise soit un peu vieux - et il faut que je fasse des ajustements à la main en allant farfouiller dans le code... Cela prend du temps. Ajoutez à cela un peu de travail en rentrant de province, cela fait le compte...
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