La clé du mystère serait-elle ici ?
« En fait, la tâche de déchiffrer les histoires une à une m’a fait jusqu’à présent négliger la particularité la plus saillante de notre mode de narration, à savoir que chaque récit court à la rencontre d’un autre, et tandis qu’un des convives progresse sur sa lancée, un autre parti de l’autre bout avance en sens opposé [...] »
« Plus les histoires deviennent embrouillées et tirées par les cheveux plus les cartes ainsi éparpillées trouvent leur place dans une mosaïque bien rangée. Est-ce seulement le fait du hasard, ce dessin, ou bien l’un d’entre nous n’en construit-il pas avec patience l’assemblage ? »
Mouton à Lunettes
Ah, enfin le retour des quiz !
RépondreSupprimerFaut répondre à quoi!, euh....C'est moi, c'est Elisabeth
RépondreSupprimerJ'avoue une certaine perplexité au sujet de ce billet, cher Tenancier.
RépondreSupprimerParle-t-il du Mystère bis ?
Ces textes sont-ils des extraits d'un envoi de cette chère Mouton à lunettes ?
Ne devait-elle pas, du reste, nous parler de celui qu'elle avait reçu ?
J'avoue que je m'y perds...
Otto Naumme
Le contenu de ce billet est ce qui m'est parvenu de la part de Mouton à Lunettes, sans plus d'indications pour ce qui concerne ces citations ou la source de cette image.
RépondreSupprimerTout de même, on peut déduire, mon cher Otto, que cela concerne le Mystère bis puisque l'autre est résolu. Du reste le sujet du cliché ne laisse guère d'ambiguïtés...
Ah, au fait, il y a trois jours que j'ai reçu un envoi mystérieux.
RépondreSupprimerEt donc ?...
RépondreSupprimerVoilà un "Et donc ?", cher Grégory, qui pourrait bien signifier : "Comment ! Je n'ai pas encore reçu votre billet ?"...
RépondreSupprimerCeci dit, que vous receviez un nouvel envoi au moment - peu ou prou - où notre Tenancier publie quelques lignes et une photographie de Mouton à lunettes, alors dernière victime du MEbis, fait une amusante et bizarre coïncidence.
Faut tout de même pas être grand clerc pour s'apercevoir que les deux citations proviennent du Château des destins croisés d'Italo Calvino.
RépondreSupprimerLa première est extraite de ce passage :
« Le tableau est désormais entièrement couvert par les tarots et les récits. Même mon histoire y est comprise, bien que je ne sache plus dire laquelle c'est, tellement leur entrelacement simultané est épais. En fait, la tâche de déchiffrer les histoires une à une m'a fait jusqu'à présent négliger la particularité la plus saillante de notre mode de narration, à savoir que chaque récit court à la rencontre d'un autre récit et tandis qu'un des convives progresse sur sa lancée, un autre depuis l'autre bout avance en sens opposé, parce que les histoires racontées de gauche à droite ou de bas en haut peuvent aussi bien être lues de droite à gauche ou de haut en bas, et donc vice-versa, si on tient compte du fait que les mêmes cartes se présentant dans un ordre différent changent fréquemment de sens, et le même tarot sert dans le même temps à des narrateurs qui partent des quatre coins cardinaux. »
Mais pour ce qui est de l'illustration, j'avoue sécher…
Ah, bien vu ou plutôt, bien lu, George !
RépondreSupprimerMais y a aussi plus convivial que les châteaux…
Alinari.
Les musées, par exemple ?
RépondreSupprimerEn tout cas, merci pour l'indice, chère Mouton à Lunettes (rouges ?).
Très judicieuse, cette idée d'organisation de l'expo !
Voici ce qu'en dit le commissaire, Christophe Berthoud :
« Intitulée Les Archives Alinari et la syntaxe du monde, l’exposition s’organisera à partir des lames du tarot de Marseille que Calvino utilise comme « machine narratrice », reproduites dans les marges de son texte et dont les combinaisons seront présentées au mur comme fil conducteur de l’accrochage. L’exposition rendra également hommage à l’un des écrivains italiens les plus populaires en France et à son apport à l’ouvroir de littérature potentiel [sic], l’Oulipo, où il rejoint Raymond Queneau et Georges Perec en 1973, et dans l’esprit duquel Le Château des destins croisés s’inscrit explicitement. »
La clé, peut-être pas, mais la coïncidence est en effet surprenante puisque cette exposition qui présente tout comme les envois de notre Mystèrebis un mélange de photographies anciennes et de lames de tarot se tient à Arles depuis, tiens, tiens… le début ces nouveaux envois mystérieux !
RépondreSupprimerEt on sait que les liens ne sont pas minces, entre le Collège de 'Pataphysique et l'OULIPO…
Surprenant, George, en effet. Le MEbis serait-il/elle l'Arlésienne ?
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RépondreSupprimerAline a souri de contentement, vraiment, en voyant comment la petite énigme a été brillamment résolue !
Ce n'était qu'une parenthèse Otto Naume dans le MEbis.
Mouton à lunettes.
Si Aline a non pas ri mais souri, j'en suis fort aise : à bon chat, bon rat.
RépondreSupprimerMaintenant, j'ignorais jusque aujourd'hui l'existence de ce Roger-Viollet italien, qui semble heureusement bien plus soucieux de présenter ses trésors que son équivalent français.
"Parenthèse autonome" : ah, bon ?
Pas si sûr, même si l'on ne sait guère à quoi cela nous mène...
N'est-ce pas ?
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerAline a ri, mais est-ce que Greg, oh, rit ? (au vu de son envoi, s'entend -- de seule étude, évidemment.)
RépondreSupprimerAh, pardon..
George WF Weaver, c'est vous.
RépondreSupprimerJFM
Euh… qui ça ?
RépondreSupprimerEt vous-même, JFM, qui êtes-vous ?
Hum... JFM... John Fitzgerald Mystery ?
RépondreSupprimerC'est le nouveau classement de votre bibliothèque, qui vous tourne la tête au point de virer ainsi à l'Otto, cher SPiRitus ?
RépondreSupprimerMoi-même, je me suis retenu tout à l'heure de la faire, celle-ci…
Que voulez-vous, cher George, je gagne en Ottonaummie...
RépondreSupprimerEuh... Non, rien.
RépondreSupprimerOtto Naumme