- « Mais il a un défaut ce livre ! Je vais devoir couper les pages pour le lire moi ! Vous me faites un prix ? » |
Une historiette de Béatrice XVII
9 commentaires:
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Je refuse d'y croire...
RépondreSupprimerJe crains fort que l'épisode raconté ici ne ressemble à ce que j'ai pu vivre de mon côté, d'une manière légèrement différente... puisque c'était un jeune libraire qui - fait rare de la part des salariés de ce bouclard sis à un pâté de maison - venait visiter la boutique en curieux et qui nous a fait remarquer que le livre était défectueux. Au moins, celui-là a appris quelque chose.
RépondreSupprimerMa chère Adria, sans doute êtes-vous encore jeune dans le métier, ce qui est fort à votre honneur. Vous aurez certainement à l'avenir à mégoter sur le prix d'un livre courant et modique en compagnie d'un type chaussé de Weston ou de Church (toujours regarder les godasses quand vous entamez une négociation, et ce n'est pas toujours probant !) Vous aurez également à affronter d'étranges alibis afin que vous concédiez une remise substantielle à des personnes qui n'en n'ont guère besoin alors que d'autres vous paieront rubis sur l'ongle ces quelques moments de palpitation pour ce qui ne vous semblera qu'un pauvre livre...
et le sac à main des dames fortunées...quand ils font la paire ...provoquent la plupart du temps un échange verbal assez cinglant, de même pour les Weston/Church/Rollex qui consultent leur téléphone puis sans dire bonjour décident du prix dont ils consentent à vous faire l'aumône et devant votre refus ferme et narquois, jette le livre en vous toisant de leur mépris...
RépondreSupprimerMais s'ils pouvaient savoir le bonheur de voir un livre aimé provoquer une onde de joie à celui qui le trouve, ils peuvent aller s'offrir toutes les ouestoncheurchroll, qu'ils n'arriveront jamais à connaître ce plaisir.
Et leur mépris n'égale pas celui que je leur adresse.
Heureux les humbles !
Oui Adria, ces joies partagées avec certains lecteurs qui trouvent ou retrouvent, tout simplement, le livre inespéré compensent largement l'arrogance et le sans-gêne de ceux-là. Et ça n'a pas de prix, ce plaisir-là!
SupprimerBéatrice
Je me demande surtout si ces fâcheux mégotent sur le prix de leurs écrase-merdes...
RépondreSupprimerJ'ai quelque doute. Mais bon, c'est sans doute caricatural, comme façon de penser...
Otto Naumme
Regarder les godasses d'un interlocuteur ? Quelle drôle d'idée, Tenancier ! ça me fait penser à Bourvil dans "la traversée de Paris" qui dit à une espèce de barbeau, au poste de police, qu'il ne peut pas être chômeur parce qu'il a des chaussures en croco.
RépondreSupprimerEt si le mec est un rebelle partisan de la reprise individuelle et qu'il les a volées ses pompes ? Vous me direz que, dans ce cas-là, il ne va pas mégoter sur le prix d'un bouquin mais qu'il va attendre que vous ayez le dos tourné pour vous le chiper, mais bon... Les godasses, c'est quand même une drôle d'idée.
Les yeux, Tenancier. Mieux vaut regarder les yeux. Les yeux ne mentent pas. Ils disent tout. Presque le curriculum vitae.
C'est aussi un peu pour ça qu'internet c'est de la merde...Les mots y sont aveugles.
Bien à vous.
Mouais, Bertrand, sauf que lorsque vous travaillez dans le XVIe arrondissement et que c'est quelqu'un qui tente de vous négocier une originale de Claudel, vous devez vous douter que l'adepte de la Récupération Individuelle en question a dû faire un tragique revirement idéologique ou alors ce n'est pas la bonne personne.
RépondreSupprimerJe puis vous dire tout de même que la godasse est un bon vérificateur. Par exemple, j'ai déjà croisé les targettes de Sulitzer dans les travées du Salon du Livre et ce fut éloquent sur le propriétaire. Il existe une sorte de bizarre dialectique entretenue par l'humain avec ses grolles, comme un refus de se mentir. Du reste quands je pense aux miennes, je suis dans mes petits souliers.
Je crois que je vais aller cirer mes chaussures, là...
RépondreSupprimerSinon, cher Bertrand, les yeux, malheureusement, mentent tout autant que la parole... J'en ai eu maintes et maintes fois la preuve...
Otto Naumme
Ce Tenancier est infernal ! J'ai mal aux reins, je ne peux pas rire sans ressentir une grosse douleur et il m'a fait éclater d'un beau rire ce matin : "vous devez vous douter que l'adepte de la Récupération Individuelle en question a dû faire un tragique revirement idéologique ou alors ce n'est pas la bonne personne. "
RépondreSupprimerEffectivement, effectivement... Ah que ce monde est compliqué !
Cher Otto,
Ouais, vous avez raison... Mais ça devait être des yeux de femme. Aie, aie, aie, je vais me faire tuer, ce coup-là !