Rappelons les épisodes précédents :
A l’occasion d’un billet sur de curieuses décisions de la Mairie de Paris sur les bouquinistes des bords de Seine, j’avais choisi un cliché d’Eugène Atget où figurait une représentante de cette noble corporation. Or, myope comme une chaufferette, votre serviteur de Tenancier n’avait même pas remarqué le Génie de la Bastille, au loin. Génie qui fut remarqué par une de nos lectrices assidues, Adrià Cheno, laquelle nous fit remarquer dans les commentaires que la présence de la colonne de la Bastille ne pouvait vraiment pas s’accommoder d’un bord de Seine. Nous en fîmes donc un billet pour susciter la perspicacité des lecteurs, lesquelles furent au rendez-vous. Mais il fallait bien que le dernier mot appartînt à cette même Adrià qui se déplaça sur les lieux putatifs où Atget dû prendre le cliché, et faire de même. On vous laisse maintenant découvrir la photo originale et la suite contemporaine.
(Photographie : Eugène Atget)
- Cette bouquinistes était-elle isolée au bord du Canal Saint Martin ou peut-on imaginer que d’autres jouxtaient cet étal, faisant ainsi la jonction avec les bords de Seine ?
- Y aurait-il des traces écrites d’une telle présence dans les archives ?
- Lisait-on volontiers des bouquins d'occasions lors des voyages en chemins de fer (n'oublions point qu'il y avait une gare à deux pas) ?
- Atget prenait des clichés de la vie quotidienne, certes, mais pourquoi cet étal et pourquoi pas ceux, précisément, du bord de Seine ? Non que nous pensons connaître tous ses clichés, mais c’est tout de même cette photographie qui est souvent utilisée pour illustrer le sujet (et en cela le Tenancier n’a pas été très original, concevons-le…) Donc, pourquoi là et pas ailleurs ? Pourquoi précisément celle-ci, alors ?
Et puis une interrogation cruciale…
- Puisque nous parlions du Club des Cinq, Adrià se sent-elle plus proche d’Annie ou de Claude ?
Encore quelques questions à résoudre…
Devrions-nous un jour aller déposer en délégation une gerbe à cette endroit :
et ensuite nous lancer dans quelques libations nostalgiques.
Prenons date, voulez-vous ?
Ayant soumis cette énigme à un bouquiniste il évoque la possibilité d'une concession isolée...
RépondreSupprimerL'idée de la délégation me semble très convenable, j'espère qu'il en sera de même pour de nombreux participants, chacun son Vidocq sous le bras...n'est ce pas ?
Ah, merci merci !
RépondreSupprimerMais je crois que le véritable juge de paix en la matière serait la consultation d'un document écrit, même si pas mal de bouquinistes sont férus de l'histoire de leur corporation.
Pour Les Mémoires, j'en une fautive mais agréable, mais j'aurais préféré Lacenaire, ou plus fictif et tardif : Fantômas !
Adria, vous ne répondez pas à notre question de fin de billet...
Pour ma part, je considère que ce n'est pas de jeu ! Louer cette chère Adria d'avoir été sur les lieux du crime, c'est facile pour une personne habitant à Paris !
RépondreSupprimerC'eût été si l'un de nous autres, pauvres provinciaux, étions monté à la ville nous livrer à ces investigations qu'il eût été bon de louer notre diligence !
Bref. Je vais réviser mes Club des cinq, j'avoue quelques menus oublis sur le sujet (le nom des cinq, par exemple...).
Otto Naumme
Prenons date Tenancier, prenons date, Adrià est libre de toute contrainte jusqu'à la dernière semaine de mars...son proche avenir se décidant cette semaine là...
RépondreSupprimerOtto, j'ai fait une emplette qui peut répondre à toute interrogation sur les grands succès des bibliothèques rose et verte, pour le Club des Cinq la fratrie Gauthier - Annie, François et Mike (en anglais Anne, Julian et Dick) - et leur cousine Claudine Dorsel, surnommée Claude (Georgina Kirrin dans la version d'origine, se fait appeler George) le chien Dagobert (Timmy). Il y a les caractères également...si cela vous intéresse...!
Euh... Comment dire, très chère Adria... J'ai une telle quantité de livres à lire en ce moment qu'il ne me semble pas raisonnable d'en rajouter d'autres. Et ce quelle que soit leur indéniable valeur littéraire, n'est-il pas...
RépondreSupprimerOtto Naumme
Otto, vous vous dégonflez...
RépondreSupprimerEt toc !
RépondreSupprimerOtto,resaisissez-vous, ça saute aux yeux enfin !Vous voyez bien qu'Adria n'a pas l'air d'une mijorée. Si nécessaire, prenez donc date, vous aussi. On compte sur vous pour relever le niveau littéraire du blog.
RépondreSupprimerArD
Cher Tenancier, vous m'accompagnerez alors certainement en vous penchant sur Oui-Oui ?
RépondreSupprimerQuant à vous, chère Adria, je ne ferais pas la fiérote, si j'étais vous. Sinon, vous serez bonne pour une intégrale de Barbara Cartland, ah mais !
Otto Naumme
Chère ArD, je n'ai jamais pensé que notre chère Adria pouvait avoir l'air d'une mijorée. Je constate simplement qu'elle s'associe à d'autres (que je ne nommerai pas, ils et elles savent bien de qui je parle) pour se gausser de ma modeste personne.
RépondreSupprimerQuant à relever le niveau littéraire de ce blog, je pense que vos oeuvres y contribuent nettement plus que mes interventions...
Otto Naumme
Je signifiais qu'Adria, n'étant pas mijorée, ne pouvait être autre que Claude.
RépondreSupprimer(Les ai tous lus, moi, les Club des Cinq, mais les Oui-Oui, non.)
ArD
Oh ! C'était donc cela !
RépondreSupprimerJe fais confiance à votre culture "Club des cinquesque".
En revanche, pour Oui-Oui, ça ne va pas. Il fallait terminer par non-non.
Otto Naumme
Oui-Oui ou Noddy...
RépondreSupprimerNon, non, je ne fais pas la fiérote, je n'aime pas le rose, cher Otto !
Ni moi le vert, je vous comprends !
RépondreSupprimerOtto Naumme