Au tour de George Weaver lui-même qui - coquetterie ou élégance - s'est dispensé de mettre une quelconque indication bibliographique sinon que les numéros. Contentons-nous de cette quasi mutité qui nous change des habitudes de notre pilier, dans ses commentaires.
n° 61 |
n° 73 |
n° 184 -185 |
n° 198 - 199 - 200 |
n° 385 |
n° 586 |
n° 1494 |
n° 1660 |
n° 1821 |
n° 2187 |
Ah, Weaver, tout s'explique, c'est... fantastique, George!
RépondreSupprimerArD
Pour l'instant, il semble bien que Darien soit l'auteur le plus lu...
RépondreSupprimerVous parlez du Brown et de George Weaver, ArD ? Ce pseudonyme est un clin d'œil à celui de la co-tenancière de l'ex-blogue Les Moissonneuses, Jenny Suarez-Ames (référence conjointe à ce roman et à celui de Robin Cook, J'étais Dora Suarez) — qui fut le premier dans lequel j'ai commencé à m'empêtrer. Je m'en suis expliqué de manière assez elliptique ici et là.
RépondreSupprimerQuant à l'absence d'indication bibliographique, cher Tenancier, ce n'est ni coquetterie ni élégance, et j'en suis fort marri. C'est juste que je n'ai hélas pas accès à la majeure partie de ma bibliothèque ! Je puis cependant préciser l'achevé d'imprimer du Marx/Proudhon : 20 juillet 1964. Bon, je dois quand même pouvoir retrouver le Borgès, le Selby et le Traven… Quant au Lénine, je ne l'ai même pas dans cette édition, mais j'aime ce graphisme de Cieslewicz (tout comme celui d'un autre Roma[i]n, Slocombe, qui illustre le Brown).
Et la Salomé du n°1494, personne n'a remarqué ? Faut-il attendre Noël ?
RépondreSupprimerAh si, la commentatrice aura noté illico votre goût sûr pour les intégrales.
RépondreSupprimerArD
Euh… désolé, ArD, mais là encore je ne vous suis plus : quelles intégrales ?
RépondreSupprimerEn apostille à mon billet sur celle des 10/18, en tout cas, je me dois de préciser que la visite d'Adria, hier, m'a rappelé, en parcourant ce vieux cahier, qu'il est des titres n'ayant même jamais reçu de numéro : ainsi de Livres des pirates, de Michel Robic, qui suit chronologiquement le n°258, alors que le n°259-260 est Le paysan parvenu, de Marivaux.
Quant à Darien, rien n'est moins sûr, cher Tenancier. Pour ma part, comme je vous l'écrivais dans mon mèle, j'ai tenté de concilier lectures marquantes et agrément visuel des couvertures (avec la contrainte de ce qui était disponible sur le Net). Et puis dix titres, ça en laisse pas mal sur le carreau…
Je ne crois que ce que je vois, George. Et c'est Darien en tête pour le moment.
RépondreSupprimerTt, tt, cher saint Thomanancier : les images existantes ne prouvent que les mensonges existants !
RépondreSupprimerLaissez-moi donc à mes illusions. Il m'en reste si peu.
RépondreSupprimerDarien à berdre bour audand…
RépondreSupprimerMais "Il lut Zion", c'est le langage de Matrix, tandis que ce que vous perdez est plutôt balzacien, me semble-t-il…
Question illusion, le Tenancier est en train de nous dire que dès Noël ça sent le sapin.
RépondreSupprimerOui… alors là, Christophe, vous seriez gentil de ne pas trop sortir votre dard. Question sapin, on a eu notre dose, non ?
RépondreSupprimer"Ça peint", c'est pas Bernard Noël : plutôt Gustave Moreau.
Sinon, j'ai plein de croustillances au sujet de 10/18. Mais tout le monde s'en fiche, apparemment.
On ne s'en fiche pas, on attend. Allez, mettez nous un disque de Anita O'Day que vous aimez bien, semble-t-il : http://www.linternaute.com/musique/albums/artiste/anita-o-day/20114/swings-cole-porter/54131/
RépondreSupprimeret dites-nous tout.
Ça tombe bien, j'aime également ce disque.
Ben oui, George, l'intégrale des croustillantes... ça donne quoi ?
RépondreSupprimerArD
Nous attendons sagement et George nous pense indifférents.
RépondreSupprimerVous, si nuancé, dans une telle méprise..!
Adria
Je crois que c'est pour se faire prier. Ou mieux : c'est dans l'espoir qu'Otto se manifeste.
RépondreSupprimerCe serait avec plaisir, mais j'espère surtout d'éventuelles élucubrations de SPiRitus à propos du Mystère…
RépondreSupprimerRien à attendre, tout à construire, chers amis !
"Rien à attendre, tout à construire, chers amis !"
RépondreSupprimerGeorge, vous feriez un publicitaire merveilleux.
En outre, AME (A pour Adria) a raison : nous attendons sagement.
Le Manifeste d'Otto... Celui-là, on risque de l'attendre un moment encore...
RépondreSupprimerBref. J'aurai volontiers contribué plus tôt mais je m'étais mis en tête d'apporter ma modeste (très modeste) contribution à cette liste de 10/18, mais mon scanner n'a pas l'air du tout d'accord avec cette initiative. Et je ne parlerai pas de toutes les petites avanies domestiques qui m'ont pourri la vie ces derniers jours (sans compter qu'il m'arrive accessoirement de travailler, ce qui prend un tout petit peu de temps, par moments...).
Quoi qu'il en soit (ou en lin, à vous de voir), nous ferons dans le mouvement brownien, certaines lourdes lenteurs et l'inévitable dariennerie (qui ne me dois pas grand-chose, cadeau du Tenancier...).
Pour le reste, cher Christophe, le ME d'AME (Adria donc), vous l'écrivez Mystérieuse Expéditrice ? Ou est-ce simplement une tournure d'esprit ?
Otto Naumme
Hum.... "qui ne me doit pas" serait sans doute plus français...
RépondreSupprimerOtto Naumme
Bien cher Otto, contrairement à votre "Quoi qu'il en soit (ou en lin, à vous de voir)", mon AME n'est pas une tournure d'esprit, si je puis dire.
RépondreSupprimerCher Otto, vous avez l'art de mettre le doigt là où il faut.
RépondreSupprimerEt l'art de les alentir, ces lourdeurs…
En ce moment, je trouve que les commentaires de ce blog participent d'une certaine sidération. On se demande de quoi il s'agit, de quoi il est question. On doute de soi et de ses perceptions. On finit par se demander si on sait lire.
RépondreSupprimerContinuez comme ça. Ainsi, je changerai le sous-titre pour "Le Blog au plus fort taux d'alcaloïdes" et je serai loin, ainsi, de trahir la vérité.
Mais voyons, Tenancier, nous sommes en plein dans le sujet : Otto se référait entre autres au n°1164, le très beau Lourdes, lentes d'André Hardellet.
RépondreSupprimerAh mais je vous garantis que nous savons tous lire, ô Tenancier, en tout cas ici - ne vous méprenez pas, l'emploi de la première personne du pluriel ne signifie en rien que je sois à la tête de je ne sais quel syndicat (d'initiative) (populaire), ou, pire, de je ne sais quelle curée... (Là-dessus, j'entends déjà George, ou plutôt Otto tiens : "Ne vous inquiétez pas cher Christophe, je dispose de poudre arrêt curée.)
RépondreSupprimerEt puis que voulez-vous que j'vous dise ? Ce n'est tout de même pas à votre auguste personne - Monsieur Yves, c'est ça ? - que je vais apprendre que dans les choses de l'amour comme dans celles des livres l'essentiel est sous la couverture. Alors on se pénètre des 10/18, si je puis dire, on attend, et "pour tout dire" on discute, comme tout un chacun.
Non, mais George, j'avais compris, là, tout de même, enfin !!!
RépondreSupprimerChristophe, nous sommes d'accord pour cette histoire de couverture, mais vous savez - comme dit le proverbe anglo-saxon : "on ne juge pas un livre à sa couverture". Il en est de séduisantes qui recouvrent de bien pénibles histoires. Baste, l'amour est un vieux cheval de remonte, comme le livre. Ne pas craindre d'y retourner.
À propos des couvertures, justement, on peut parler des autres collections, éphémères, lancées par les éditeurs de 10/18, au même format et au graphisme identique.
RépondreSupprimerComme me le rappelait l'autre jour Adria, il y eut d'abord, dans les premières années (avant l'arrivée de Bourgois et D. de Roux) la collection VOILÀ, assez orientée vers, disons, le savoir-vivre de la jeune femme moderne, si mes souvenirs sont bons. On en trouvait par exemple la liste à la fin du 10/18 n°198-199-200 présenté ici-même.
Au début des années 70, Bourgois lança sa propre collection de poche, Poche-Bourgois, exclusivement constituée de textes et documents politiques récents (une vingtaine de titres, jusqu'en 1978). Les couvertures présentaient le même double filet que les 10/18 de l'époque.
Il y eut même, au milieu des années 60, une collection de 33 tours qui s'appelait 30/18 (correspondant au format de la pochette en cm), je crois. Mais là, je n'en ai aucune trace sous la main.
Il serait intéressant de voir de quelle type de musique il pouvait s'agir.
RépondreSupprimerVoilà VOICI :
RépondreSupprimerhttp://1.bp.blogspot.com/_my2HwbmuVkU/TAa8ThJWigI/AAAAAAAAASc/ix_No-S_LqU/s1600/861859968_L.jpg
Adria
Je ne voudrais pas verser dans la facilité, mais toutes ces informations mériteraient de figurer dans un billet et non dans les commentaires. Une bonne raison à cela : je sais que bon nombre de personnes passant ici ne lisent que les billets. C'est à vous de voir...
RépondreSupprimerPan sur le bec ! Vous avez raison, Adria : il ne s'agit pas de VOILÀ, mais bel et bien de VOICI. Bigre, voilà qui jette un sombre voile sur la fiabilité de mes interventions… Je pense que la confusion vient de ma répulsion envers le magazine qui poste aujourd'hui ce titre…
RépondreSupprimerCher Tenancier, vous me laissez perplexe : si on batifole à tort et à travers en commentaire, on se voit tancé et exiger un peu plus de sérieux, mais lorsqu'on verse dans celui-ci, vous nous demandez d'en faire la matière d'un billet… Que reste-t-il donc, pour les commentaires ? (Quant à ceux qui ne lisent que les billets, j'en pense la même chose que Choron de ceux qui lisaient l'hebdo mais pas le mensuel…)
... et lorsque nous batifolons en diagonale en commentaire, le Tenancier imagine que nous agissons comme un répulsif susceptible d'inhiber d'éventuels commentateurs.
RépondreSupprimerUn cahier des charges serait peut-être à envisager, cher Tenancier.
ArD
Ouais, c'est ça, un cahier des charges... et pourquoi pas un comité d'éthique ?
RépondreSupprimerMéfiez-vous ArD, z'êtes sur la pente savonneuse. En plus je complimentais l'assistance pour les sources et les informations !
l'Art du Lais ?
RépondreSupprimerAdria
« Entre et assieds-toi », comme disait Boby Lapointe…
RépondreSupprimerEt moi qui m'apprêtais à faire un petit topo sur les sous-collections, non pas de Deleatur, mais de 10/18 (les fameuses "séries") !
Mais allez-y, rrrrhhhôôôô !
RépondreSupprimerNon, vous avez raison : mieux vaut en faire un billet à part entière. Et puis je suis un peu à la bourre pour mal de trucs, là…
RépondreSupprimerJe vais essayer de trouver sur le Net des couvertures pour chaque série.
J'ajoute que je me livrais à des compliments. Mais comme j'ai affaire à une bande d'alambiqués, me voilà obligé de justifier quelque chose de bien naturel : mon respect envers l'érudition.
RépondreSupprimerC'est un monde, j'vous jure...
Merci pour le compliment, Tenancier (je ne voulais pas faire trop de ronds de jambe, mais bon…) Cela dit, il ne s'agit pas d'érudition, mais de maniaquerie vétilleuse…
RépondreSupprimerSi vous voulez, George, mais c'est bien agréable.
RépondreSupprimerPour compléter mon propos du 1er juin à 18h 48, je précise que l'un de mes 10/18 préférés est le n°880, Trois suicidés de la société, judicieuse réédition de trois textes parus chez Losfeld, respectivement dus à Arthur Cravan, Jacques Rigaut et Jacques Vaché. Mais je n'ai pas trouvé trace de sa couverture sur le Ouèbe… L'ouvrage lui-même se fait de plus en plus rare, d'ailleurs, dirait-on…
RépondreSupprimerEnfin, Tenancier, qu'est-ce qui vous fait penser que j'apprécie Anita O'Day ??
Parce que j'ai vu ce disque il y a dix ans à peu près dans votre librairie, en compagnie de CLS, à une époque où je le recherchais activement. Cela peut être un souvenir apocryphe... une autre librairie. Pourtant, je crois me souvenir.
RépondreSupprimerJ'ai effectivement un vinyle d'elle (pochette verte et orange, si mes souvenirs sont bons — c'est un peu le bazar en ce moment, dans mes 33 tours : tout ce que je retrouve, là, c'est du Doris Day…), mais dans la partie de la discothèque dédiée à mon usage personnel, pas à la vente.
RépondreSupprimerMais je préfère Lil Green.
RépondreSupprimerJe me souviens d'un cd, mais, je confirme, dans la partie personnelle de la discothèque.
RépondreSupprimerJe me risquerai juste à une remarque : connaissant le Tenancier comme je le connais, ça lui va bien, d'accuser les autres d'être alambiqués ! Comme s'il carburait à l'eau, lui !
RépondreSupprimerOtto Naumme
(Otto, nous carburons tous à l'eau (de vie).)
RépondreSupprimerUn CD ? Alors il fut sans doute embarqué par mon ex-associé, lorsqu'il émigra en Bretagne.
RépondreSupprimerMais de nos jours les CD sont décédés, mon cher !
Hé hé, à propos de disques, je tombe sur une réclame pour la collection 30-18 à la fin d'un vieux Manifeste du PC (DL 1962, pas d'achevé d'imprimer mais c'est à l'époque du n°340)… C'était en réalité une collection du catalogue Harmonia Mundi, et je me trompais en pensant que comme pour les poches UGE le nom renvoyait aux dimensions de l'objet.
RépondreSupprimerExtrait :
30-18 est aujourd'hui la seule collection de disques de toute première qualité, offerte au plus grand nombre d'amateurs, grâce à son prix : des disques artistiques 30 cm vendus 18 Fr.
[…]
30-18, c'est encore le catalogue Harmonia Mundi qui rassemble des œuvres importantes, hors des sentiers battus, à travers les siècles et les styles. De Guillaume de Machaut à Karlheinz Stockhausen, 30-18 prolonge et accroît la diffusion du catalogue Harmonia Mundi.
Ouais, enfin, 18 F au milieu des années 60, alors que le SMIG tournait autour de 400 F, c'était quand même pas donné…
Il est vrai que certains émigrés se retrouvaient en Bretagne, dans le temps. Le versant bas-bleus de votre activité, George ?
RépondreSupprimerCette fois, c'est moi qui suis complètement largué par votre remarque ! émigrés ? Bretagne ? bas-bleu ??
RépondreSupprimerLe Tenancier avait annoncé :
RépondreSupprimer"Rassemblez tous vos 10 x 18 et scannez-les, ceci est mon corps... etc.".
Et Georges WF Weaver semble sous-entendre soudain (quelle déception !) que certains exemplaires de sa collection présentée ici proviendraient tout simplement d'Internet...
Ne serait-ce point une infraction caractérisée à la règle du jeu telle qu'elle semblait édictée ?
C'était bien la peine, alors, que je remue un peu de poussière pour retrouver et sélectionner certains de mes "propres" 10 x 18 (y compris pour un deuxième envoi)...
Par ailleurs, j'ai bien remarqué l'utilisation, pour la troisième fois (après les deux couvertures quasi-identiques pour Bernard Noël) de la "Salomé" de Gustave Moreau.
Dominique, George a un peu plus de latitudes, puisqu'il est initiateur du jeu.
RépondreSupprimerGeorge, c'est bien fait pour vous. Chacun son tour.
Oui, George sans "s", mais 10 x 18 avec Internet !
RépondreSupprimerInitiateur du jeu, certes, mais ayant formalisé la règle, n'était-ce point Le Tenancier (voir plus haut) :
""Il ne me reste donc plus qu'à faire un appel vibrant aux lecteurs de ce blog pour les convier à un petit jeu : Rassemblez tous vos 10/18, sélectionnez-en (pas plus de 10) et expédiez-m'en les scans de couverture, histoire de faire une sorte de panégyrique de la collection ! [...] "
Pour la prochaine fois, si elle devait avoir lieu, je proposerais donc un concours relatif à la collection "Fiction & Cie" (Le Seuil) : avec l'aide du "ouèbe", je suis sûr de pouvoir la posséder complètement.
Et ainsi j'alimenterais la publication de ces couvertures (pourtant toutes semblables sur le plan de l'illustration) pendant un certain temps sur "Feuilles d'automne" - au moins jusqu'à l'hiver prochain.
Désolé de vous avoir déçu, Dominique, mais :
RépondreSupprimer1) je n'ai pas de scannère, et surtout, horriblement
2) je n'ai pas accès à la majeure partie de ma bibliothèque, encartonnée depuis des années chez un garde-meubles…
Et désolé, Tenancier, pour mon incompréhension de l'autre jour : je ne songeais plus du tout à mon propre propos de la veille !
Felix culpa !, cher George...
RépondreSupprimerArD
George WF Weaver : pas grave, n'ajoutons pas un quatrième suicidé de la société !
RépondreSupprimerL'important, c'est bien sûr ce que l'on a pu lire ou relire dans cette collection, et dans d'autres.
Les garde-meubles pourraient donc se nommer des "garde-livres" ou des presse-livres de plus grandes dimensions.