Bibliographie Minilivres : Trois questions

Nous sommes arrivés, au bout de l'inventaire de la collection des Minilivres de chez Deleatur. Puisque c'est devenu une habitude, le Tenancier a tenu à poser trois questions à Pierre Laurendeau autour de cette collection. Nombre de titres sont encore disponibles. On les recommande !

— Au bout de 55 ouvrages (plus le volume élaboré «à façon» : Une nuit dans la Grande Bibliothèque), pourquoi avoir arrêté cette collection ? Est-ce lié au destin de Deleatur ?

— Oui, tout à fait. L’expérience était à son terme. Je collaborais depuis quelques années à Ginkgo (j’y ai piloté une vingtaine d’ouvrages, dont trois romans de Jacques Abeille et un recueil de nouvelles de Deleatur). J’avais espéré un temps créer un «espace» Deleatur chez Ginkgo, avec une diffusion normale (Ginkgo est diffusé/distribué par Gallimard/Sodis). Cela n’a finalement pas été possible. J’ai réactivé Deleatur, mais pour un projet très particulier : « Sous la Cape », une collection mauvais genre (polars, érotisme, SF, fantastique…), avec une spécificité : tirage limité à 100 exemplaires de la version papier et téléchargement de la version numérique, avec contribution libre.

Bien que fort disparate en apparence, on a l'impression que la collection présente une sorte de constante pour la géographie imaginaire et pour un exotisme intérieur. Était-ce un choix déterminé ?

— Ah oui, « géographie imaginaire » « exotisme intérieur », c’est bien vu ! Cette collection reflète mon éclectisme foncier… comme la Nouvelle postale avant elle (avec la complicité alors active de Jean Pallone) : hétéroclites, bizarreries, jeux de langage, faux-semblants… Plus l’érotisme, en « sous-collection » – il s’agit là typiquement de géographie et d’exotisme intérieurs – avec l’exigence de l’anonymat (auteur, illustrateur et… éditeur, les 6 volumes parus sont totalement clandestins !).

Qui auriez-vous bien aimé publier dans cette collection ?

— J’ai fait la connaissance récemment de Sylvie Dubin, une nouvelliste virtuose. Peut-être un peu sage pour Deleatur, mais une de ses nouvelles aurait été en bonne compagnie dans cette collection !


Editions Deleatur
BP 12243
49022 Angers cedex 02
http//deleatur.free.fr
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Nous reviendrons plus tard - vous pensez bien ! - sur la bibliographie de la «sous collection» à laquelle faisait allusion Pierre Laurendeau.

1 commentaire:

  1. Les assidus le savent. Le Tenancier aime énormément la forme courte en matière de littérature (mais pour les engueulades, ce serait plutôt à rallonge...)
    J'avais commencé cette collection en faisant l'acquisition des deux coffrets de dix volumes lors d'un Salon du Livre de Paris. Cela fut complété par les textes de Jacques Abeille et Philippe Curval. On va toujours vers ce qui vous paraît évident. Je dois dire cependant que le reste n'est pas à négliger et comme je le disais en préambule, on peu encore s'en procurer sur le site lui-même.
    Personnellement - je quitte ici provisoirement ma défroque de Tenancier - je regrette la disparition de cette collection. Parfois encore on va toujours vers ce qui vous paraît évident, même pour la destination de ses propres textes...
    Raté.

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