On ne se plaindra pas trop longtemps, tout de même.
Le premier est dans la continuité tabagique. Nul doute qu'un collectionneur acharné dispose d'une liste complète de ces bouts de carton. On peut présumer qu'elle se décline en une infinité de modèles. Mais nous avons là, déjà, un bon départ de collection.
Le second m'a quelque peu fait bicher. Je sais que l'on ne doit pas rire du malheur des autres, mais la présence de ce marque-page dans un numéro en date de 1939 a quelque chose d'irrésistiblement comique. Je doute fort que l'éventuel souscripteur de cette prestigieuse maison ait pu être remboursé de quoi que ce soit.
A Phil, qui me demandait si je distribuais ces marques-page, la réponse est négative. D'abord, cela signifierait que je ferais du favoritisme et, ensuite, à qui les distribuer ? En effet l'on m'achète des ouvrages pour ce qu'ils sont (contenus littéraires ou contenants bibliophiliques) et non pour ce qui y serait inséré. Du reste, nous avons vu que la conservation de marques-page à l'intérieur des livres pouvait être dangereuse. Je les en retire donc et constitue une collection malgré moi, comme pas mal de confrères, d'ailleurs.
Je ne les vends pas non plus, sans doute parce que j'y tiens plus que je ne voudrais l'admettre...
oui jtm, à votre place, je ferais la même chose, sauf que je n'y suis pas.. J'avais bien raison de me méfier des collectionneurs "malgré eux". Dans ma quête régulière de livres, il me semble que les meilleures prises (c'est-à-dire: beau livre + bon prix + belle truffe cachée -comme celles de jtm) se trouvent chez les "libraires malgré eux". Cela dit en tout bien, tout rieur.
RépondreSupprimerPhil
J'ai toujours pensé que tu avais des fétichismes hors norme...
RépondreSupprimerOtto Ridé