Alors pourquoi feint-on de découvrir cela en mimant la stupéfaction ?
Il semble que nous vivons dans un monde ou l’on ne veut pas voir, pas savoir et où aucune erreur, aucune expérience n’est profitable à quiconque mais où l’indignation frelatée se proclame comme un gage de vertu, euh... « Démocratique », « Citoyenne », « Républicaine » ou autre cliché (mais on peut dire connerie, cela ne me dérange pas) de la sorte ? C'est à celui qui proclamera sa droiture, en Saint-Just du smartphone, mais en 140 signes seulement. En attendant, la merde monte lentement, les enfants, et nous n’avons pas de bouée.
Mais il semble que certains d’entre nous en redemandent, peut-être croient-ils que c’est devenu comestible. Ce n’est pas grave, nous avons notre indignation, n’est-ce pas ?
Et notre clavier de téléphone.
Eh oui, cher Tenancier, tout cela n'est pas bien nouveau. Et vous avez bien raison, "l'indignation" (ou ce qui en tient lieu) remplace de plus en plus fréquemment la réflexion.
RépondreSupprimerEt pendant ce temps-là, effectivement, le fascisme ne rampe plus, il s'est dressé sur ses pattes de derrière. De manière lâche et mal assumée, qui plus est, le comble pour des tenants de "l'ordre moral" et de toutes ces fadaises. Ce doit être l'époque qui veut ça. On a les médiocres que l'on mérite...
Otto Naumme
Ô que ces choses en termes judicieux sont dites !
RépondreSupprimerÔ combien je partage ce point de vue !
Ô combien cela me désole, cette société qui tourne en rond comme pour dessiner des O.
bonne continuation ; j'aime toujours ces billets courts et percutants. Je continue bien sagement aussi à apprendre les mots de la reliure...