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17 commentaires:

  1. Ben figurez-vous, cher Tenancier, que moi aussi j'en ai marre — et pas que d'entendre cette ritournelle qui se fixe vite à l'esprit comme une scie…

    (et Dam'n it !, voici que le CAPTCHA m'intime : "Reprove t'es rien" !)

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  2. J'adore cette chanson étrange, qui passait très souvent sur Radio libertaire dans les années 90. J'ai recherché dernièrement sur internet à me procurer un CD de cet OVNI dont je ne connais rien à part ces souvenirs de RL, un peu par nostalgie, pour le plaisir que l'évocation de cette "ritournelle" me procurait, et puis je suis un peu germaniste aussi : c'était vendu cher. J'ai renoncé.

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  3. L'histoire de cette chanson composée d'après l'enregistrement sur bande d'une improvisation par Eugène Ionesco, pour répondre à une commande de Maurice Béjart, est bien racontée par Le Bars lui-même ici.

    C'est l'illustration même d'une chanson où l'émotion l'emporte sur la fabrication.
    __
    ArD

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  4. yiudula wasMerci de l'info pour "J'en ai marre !" !
    D'autre part, toujours à propos de Radio libertaire, mais plus actuel (et sans rapport avec Le Bars), ce matin samedi 29/06 à 11h15, alors que je me lavais les dents, j'ai entendu qu'ils évoquaient Francis Lacassin, Fantômas, Tarzan, 10/18, la littérature populaire, les préfaces, Bouquins... tout cela en trois minutes de brossage, je n'ai malheureusement pas pu écouter la suite et savoir qui parlait, pourquoi, dans quel état... Comme je crois savoir que certains de ces sujets sont souvent abordés ici, je partage. Ca peut se télécharger ici : http://media.radio-libertaire.org/php/grille.basic.php?wk=26
    PS : je n'apprécie pas particulièrement cette émission, parfois pas tout court même, et je ne sais pas ce qu'elle vaut en l'occurrence, mais là c'est Lacassin qui m'a accroché (en plus j'ai lu il y a très peu sa préface à l'Appel de la forêt de London dans un 10/18 acheté il y a un certain temps chez George).

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  5. Mon cher Wroblewski,

    Puisque vous semblez aimer cette chanson et que vous écoutez Radio Libertaire, il est fort vraisemblable que vous l'ayez écouté alors que je l'y programmais puisque j'y ai opéré pendant presque une vingtaine d'années. Je me rappelle l'avoir passée de temps à autre. Le seul fait que je n'y sois plus participe de la même lassitude qui me prend à faire ce blog. On ne peut se transformer en fonctionnaire, même pour des choses qui nous plaisent et, servi par un abus de 20 ans d'ondes, je ne me vois pas rempiler pour des éons à continuer ceci par ailleurs. J'ai été animateur, je ne veux pas être une momie. Je fais ce blog, mais ça m'démange de raccrocher, voyez-vous.
    Pour ce qui est de Lacassin, vous avez vu effectivement qu'il nous est arrivé d'en parler de temps à autre ici. Du reste j'en ai souvent causé également à cette radio. Vous avez vu juste, en somme. Le bémol est qu'il faut bien entendu se méfier de l'admiration que procure un manque apparent de contradiction. Or, Lacassin, n'a rien d'un prophète et s'il a pu se tromper — mais qui ne se trompe pas — il a aussi trempé dans pas mal de facilités dont celles que procure la notoriété dans certains cénacles, surtout ceux qui en étalent plus qu'ils en savent. Incontestablement, Francis Lacassin était un érudit en nombre de matières qui touchent la paralittérature et je puis même en témoigner, moi qui l'ai eu comme client lorsque j'étais salarié dans une libraire qui faisait la recherche d'ouvrages épuisés. Cependant, il n'a pas été le défricheur que l'on croit. Le fameux épisode ou Lacassin s'attribue la découverte du procédé de Cendrars récupérant des passages de Le Rouge pour en Faire Kodak était connu mais pour Jules Verne (et je sais maintenant par divers indice que Lacassin était lecteur extensif du Bulletin de la Société Jules Verne). Le procédé restant, il lui a suffit de rechercher Le Rouge, ce qui ne lui était pas trop difficile. Mais à ce compte, le coup de génie ne vient pas de lui. Par ailleurs, Phil, qui fréquentait jadis ce blog aurait pu vous dire tout le mal qu'il pense de sont travail autour de Lorrain. Enfin, Lacassin était le roi du recyclage. Cette préface que vous avez admiré, elle s'est trouvée dans l'édition 10/18, remaniée pour Bouquins et recyclée dans la bio de London en Bourgois, etc.
    Il convient donc de retoucher terre. Lacassin a été indispensable, mais il faut bien se garder de penser que ce qu'il a fait était définitif. Regardez donc dans les commentaires de notre billet ci-dessous, Le Contrat de Fantômas pour voir que déjà, en quelques lignes des affirmations ou des faits on été controuvés ou n'ont pas été vérifiés sérieusement de son temps.
    On gage que les nouvelles investigation fantômassiennes nous aideront à remettre les travaux de Lacassin en perspective — et pas forcément sous un aspect négatif. Plus critique, assurément.
    Et c'est tant mieux.
    Quant au fonctionnariat qu'induit un trop longue présence à la Radio, je puis certifier qu'à l'écoute, parfois, ça s'entend...

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  6. Merci pour votre longue réponse cher Tenancier.

    Oui, j'avais cru comprendre, en visitant ce blog, mais aussi celui de Floréal, que vous aviez officié sur RL.

    Pour Lacassin, que je ne connaissais pas il y a quelques semaines encore (je suis aficionado de littérature mais guère érudit), j'ai l'impression que mes papillonnages passionnels m'ont encore fait attraper là un petit bout de fil qui présage d'une énorme pelote à dévider, avec ses fluidités et ses noeuds...

    Pour le fonctionnariat, je n'avais pas l'impression en lisant les nombreux échanges de ce blog, qu'on s'y ennuyait, comme je peux m'ennuyer parfois dans mon bureau du rectorat... Mais peut-être que pour vous c'est devenu une routine... Moi j'ai demandé ma mutation, c'est ok pour septembre, au bout de 10 ans et demi au même endroit. Bof... Si on profitait de cet été pour hiberner, il s'y prête, en attendant que l'envie revienne...

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  7. You're welcome, Wrobleski.
    Atteint de ralbolite aigüe et de piteux anglicismes, votre Tenancier ne peut que souligner son mal que par un lien irritant mais combien vrai :
    https://www.youtube.com/watch?v=MeWC59FJqGc
    Voilà.

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  8. Ah, quand le Tenancier veut se ronger les ondes...

    Sinon, cher Wrobewksi ('pourriez changer de nom, pasque à taper, pfff !), j'aime beaucoup la façon dont vous écrivez.

    Quant à vous, cher ami Tenancier, vous ne serez jamais un fonctionnaire (tel qu'on l'entend, pas ceux de la réalité, qui n'ont rien à voir avec cette phantasmagorie), vous avez un coeur.

    Otto Naumme

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  9. Oui, Tenancier, vous êtes comme Rodrigue !

    Et à propos d'Ionesco, je me permets de rappeler cette magnifique séquence :
    http://www.ina.fr/video/I00016768

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  10. Merci pour la séquence, George.
    Otto, je vais finir par vous demander votre main (ce sera pour mes agapes à base de cartilages).

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  11. Eh oui, cher Tenancier, vous êtes un roi.
    Logique, j'ai toujours rêvé de main, sire !


    Otto Naumme

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  12. Ni neurasthénique ni anorexique, vous n'êtes point du genre à ne perdre du poids que si l'on vous retire un membre - je vous en laisse le choix, mais comme vous connaissez Toulouse (to loose, diraient les lacaniens anglophiles), j'ai la puce à l'oreille, si ce n'était la main. Cela engagerait votre tessiture. Disons que vous êtes bien portant, mon cher et que si l'on emportait un morceau de vous (veuillez nous laisser le choix pour ne pas nous traumatiser, s'il vous plaît) on vivrait bien sur... la bête.

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  13. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  14. Pour en revenir à des choses un peu plus sérieuses, j'ai écouté en entier l'émission dont Wrob a donné le lien : La philantropie de l'ouvrier charpentier (la connaissiez-vous, celle-là, cher Otto ?), consacrée à la littérature populaire.
    J'ai trouvé ça passionnant et instructif de bout en bout, avec de surcroît le plaisir d'y entendre Matthieu Letourneux, toujours aussi vif et brillant.

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  15. Cher George, non, je ne connaissais pas (il y a une contrepèterie, là-dedans ?)

    Monsieur le Tenancier, je vermotise peut-être, mais vous, vous faites le malin, là ! Et ça ne vous va pas au teint...

    Otto Naumme

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Ah oui, au fait... Le Tenancier ne répondra plus aux commentaires anonymes. Prenez au moins un pseudo.

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