
Après une âpre discussion sur le prix d’achat d’un livre
de poche ou d’un roman Gallimard avec ce monsieur qui « possède une
bibliothèque de plus de 4000 ouvrages, mais qui préfère synthétiser en pléïades
et se défaire ainsi de tous ses doublons d’excellents auteurs », il
s’emporte :
« — Ca ne vaut pas la peine de les vendre, je préfère encore les jeter. — Les jeter ? Jamais de la vie ! en chœur avec une habituée du bac à 1€. — Et que voulez-vous que j’en fasse au prix que l’on m’en donne ? — Mais les offrir monsieur, des tas de structures ou de personnes seraient heureuses de recevoir des livres ! » Et nous voilà, elle et moi, à lui énumérer quelques adresses. Il s’énerve et offre théâtralement le livre qu’il n’a pas voulu me vendre à la dame. Quitte la boutique en citant Breton, continuant d’étaler sa confiture et sa mauvaise humeur. Avec la dame, nous nous regardons, sourions, rions en nous enthousiasmant devant le livre qu’elle vient de se voir offrir. « — La thune, la thune, la thune… » me dit-elle. |
Il avait pas des lunettes, votre gars ?
RépondreSupprimerNon ? Bon...Tant pis, alors !
Je dis ça parce qu'il y a quelque temps y'a un gars avec des lunettes - fort mécontent de ce que Gallimard lui contestait une traduction - s'est targué d'avoir jeté toute sa collection pléïade à la poubelle, en guise de critique en actes de la susdite maison.
N'a pas pensé à les offrir à des qui n'ont pas les moyens d'acheter. I Pense pas, ce gars, peut-être...
C'était un transgressif, voyons, cher Bertrand !
RépondreSupprimerOtto Naumme
Très drôle, et j'ai pensé au même type que Bertrand.
RépondreSupprimerAh, un transgressiste ! Merci, Cher Otto... Les choses s'éclaircissent.
RépondreSupprimerGrégory, je crois bien que c'est lui, moi... radin, en plus.
A ce sujet, le coup des Pléiade à la poubelle, j'avais cru à du bluff. Mais c'est peut-êtrevraiment arrivé.
RépondreSupprimerCes personnes-là en sont tout à fait capables.
RépondreSupprimerBéatrice