Comme promis, les quatre compléments :
— le recto de l'enveloppe,
— le verso de l'enveloppe,
— les timbres,
— les mentions figurant au bas du verso du marque-page.
Mon scanner est fort ancien et passablement fatigué, comme le montrent les images. Il me semble donc utile de préciser (avant que tout le monde n'ait les yeux qui piquent) que les timbres célèbrent des artistes : André Lhote (Rugby, 1917), Juan Gris (Le Livre, 1911), Louis Marcoussis (Les Trois Poètes, 1929) et Auguste Herbin (Nature morte à la boule rouge, 1919). Grégory appréciera.
Que la Lumière soit.
Mes amitiés,
Pop9
Le Tenancier parvient-il à distinguer le code ROC ? En ce qui me concerne, je plisse les yeux inutilement.
RépondreSupprimerNe faut-il pas prêter attention, concernant le choix de la photographie de la Tour Saint-Jacques, au fait que son auteur est le parfait homonyme de celui qui a percé, grâce à la découverte de la pierre de Rosette, un mystère autrement plus corsé que celui qui nous occupe présentement ?
RépondreSupprimerMieux vaut donner du champ' aux lions que de la confiture aux cochons, non ?
Concernant le code ROC, SPiRitus, je viens de me dévisser la tête à mon tour mais je ne crois pas qu'on puisse parvenir à le déchiffrer : non seulement les scannes sont flous, mais en plus l'agent de la Poste a pris soin de tamponner sur les parties sombres des timbres... A croire qu'il est de mèche avec le MEbis !
RépondreSupprimerJ'ai rencontré le même problème avec l'envoi qui m'était destiné. J'ai résolu le problème avec un compte-fil. Je ne peux en tout cas pas le faire à partir des images reçues, les agrandissements ne donnent rien. Il faut l'objet en question. Donc, il nous faut demander à Pop9 d'utiliser une loupe pour tenter d'identifier ce fameux code ROC.
RépondreSupprimerSinon :
La Tour Saint-Jacques, haut-lieu de l’alchimie, puisque attachée à l’image de Nicolas Flamel, mais aussi haut-lieu poétique, puisque lié à la figure de Nerval — "génie tutélaire" d’Hardellet — qui se suicidera dans son ombre, en est l’épicentre, l’antenne magique qui permet d’abolir le temps ou du moins, ses effets.
http://ingirum.blogspirit.com/archives/category/hardellet_andre/index-4.html/
Sans loupe mais avec loup :
RépondreSupprimer02174A : Bureau de Poste de Marseille Saint-Loup...
Loup, où es-tu ?!
RépondreSupprimerArD
Bon sang, Grégory, comment avez-vous fait ?! Je ne parvenais à distinguer que les deux premiers chiffres…
RépondreSupprimerMerci pour cet intéressant lien, Tenancier, où l'on lit aussi (et c'est cette fois le texte même de Lady long solo) :
« Derrière la tour [Saint-Jacques], se devinait la masse des ruelles sordides, des coupe-gorges entourant la place du Châtelet ; là, souvent, à bout de forces, n’ayant que quelques sous dans sa poche, il allait passer la nuit dans un asile, sans souci de la pègre et de la crasse, sa seule étoile au coeur.
Se rappelait-il ou bien avait-il le pressentiment de la Vieille Lanterne ? Qui donc aurait pu le savoir sur cet espace où les horloges ne signifiaient plus rien, où la flèche du Temps retournait vers son archer ? » (p. 27)
J'avais déjà signalé, ici, le lien entre la tour Saint-Jacques, Hardellet, Nerval, Rimbaud et Breton.
Bon, je vais dire des sottises, je ne sais pas exactement ce qu'il faut chercher, et je n'ai jamais tenté de résoudre ces épatantes énigmes, donc soyez indulgents. Voici deux idées :
RépondreSupprimer# J'ai remarqué une sorte de fil rouge dans les mots "timbre" et "piqué" (le docteur Loveless des Mystères de l’Ouest était assez piqué), et les allusions au coucou du « Seuil du Jardin » me rappellent évidement « Vol au dessus d’un nid de coucous ». Le « Bizarre, bizarre ! » de Jouvet le renforce un peu. Y a-t-il une allusion à une certaine folie, plus ou moins feinte ? Ou alors la réplique de Jouvet renvoie-t-elle au théâtre, comme « Le rideau se leva », et la « claque » ?
# Côté théâtre : Comme Apollinaire, Edmond Rostand est mort en 1918 (il est enterré à Marseille). Il a écrit un recueil de poèmes en 1915, « Le vol de la Marseillaise » (pas lu, je n’ai hélas, comme beaucoup, lu que Cyrano et l’Aiglon). Sa femme, la poétesse Rosemonde Gérard, a écrit « La Tour Saint-Jacques », pièce en un acte en vers, en 1928. L’allusion aux jardins peut concerner aussi les poèmes « Les pipeaux » (1889).
Vous ne dites nullement de sottises, chère Sophie !
RépondreSupprimerCe que nous cherchons, c'est précisément un (faisceau de) fil(s) rouge(s) qui nous permettrait de démasquer à coup sûr le MEbis. Et les pistes que vous relevez vont tout à fait dans ce sens…
:) Merci George. Pas d'autres idées pour l'instant, hélas (soupir).
RépondreSupprimerAh si, je sais, mais n'ai pas réussi à mettre la souris dessus, qu'Edmond Rostand a parlé de pommes de terres dans un commentaire à propos de Cyrano.
RépondreSupprimerEt si je me souviens bien, le père Rostand est né à Marseille et est mort dans sa maison d'Arnaga dans les Basses-Pyrénées... je dis ça, je dis rien.
RépondreSupprimerEt c'est un Tarot Marseillais, l'emballage, non ? (Vous l'avez peut-être déjà souligné...)
RépondreSupprimerN'en jetez plus, beaucoup d'éléments convergent vers Marseille. Voici qui est contrariant à la fin.
RépondreSupprimer(Contente de vous revoir hanter ces lieux, chère Sophie. Un peu de présence féminine nous manquait.)
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ArD
Tout de même, la référence de Sophie à Rosemonde Gérard, l'épouse d'Edmond Rostand, réveille un souvenir : on note que Stéphanie de Warchouf, dans le précédent mystère, épisode 4, écrivait : « C'est pas du pipeau !», au verso d'une carte postale...
RépondreSupprimerArD
:) Merci ArD ! Contente aussi de vous retrouver, j'ai un peu plus de temps ces jours-ci.
RépondreSupprimer@ ArD : oui, je viens de relire une partie des envois, il y a déjà eu une allusion aux "Pipeaux" avec un poème de Rosemonde Gérard, vous en aviez parlé (envoi concernant Jean Clair).
RépondreSupprimerChampignons, peinture cubiste, Marseille, Papesse Jeanne, Ubu, Rostand, Apollinaire, jardins divers (d'hiver ?), Hergé et ses Cigares du Pharaon, la Belgique.
Bon. Je suis dépassée. :)
«Dépassée»... Déjà ? Nous, ça fait trois qu'on tient le coup.
RépondreSupprimerArD
... trois ans qu'on tient le coup.
RépondreSupprimerRosemonde GéraArD : bravo, Sophie, suffit de tirer les fils rouges (comme Renoir le fit dans La Marseillaise) !
RépondreSupprimerArD : Je ne l'ai compris qu'après avoir revu les autres envois ! :D
RépondreSupprimerJusque-là, j'avais cru qu'il s'agissait d'une succession d'énigmes envoyées chaque année, et quand j'ai pigé que ça durait depuis 3 ans, là, je me suis dit quelque chose comme "flûte !" (ceci pour refléter "Les pipeaux" de Rosemonde la Jardinière).
A propos de reflets, extrait d'un poème copié sur Wiki :
"Chacune des pensées d'Edmond Rostand avait une rime,
chacun de ses regards un reflet,
chacune de ses actions un symbole."
@ George : :) Ah mais oui ! Aurez-vous aussi noté que les initiales de Rosemonde Gérard, R.G donc, sont les mêmes que celles de Georges Rémi (Hergé) ? Il me semble qu'il y avait aussi une allusion au capitaine Haddock et à l'univers de Tintin (les "dénoueurs de ficelles" encagoulés rappellent fortement les cagoulés de Kih-Oskh, dans les "Cigares du Pharaon"). ;)
(PS : Ceci étant, savez-vous exactement ce qu'il faut chercher, en fait ? Un livre ? Un auteur ? L'identité de l'envoyeur ? Une déclaration d'amour codée à l'un d'entre vous ou à vous tous (ce qui serait très joli !) ? Un plan d'accès à une dimension parallèle ?)
RépondreSupprimer:D
Chère Sophie, on nous ne faisons que chercher ce que nous trouvons, voyez-vous ? Nous sommes preneurs des dimensions parallèles, transverses et adjacentes. La secte des Tireurs de ficelles a pour objectif constant d'éviter la tangente.
RépondreSupprimerNous sommes parvenus à un tel point qu'il nous faut organiser un colloque pour tenter d'avancer démasqués et voir de plus près qui a quoi à déclarer en somme.
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ArD
Je le supputais.
RépondreSupprimerBon, j'apporte un nouveau caillou blanc à ces recherches (avec l'enthousiasme un peu pénible des débutants, et vous me pardonnerez aussi de redonder, peut-être, avec certaines de vos trouvailles précédentes. J'ai tenté de tout retenir, mais ma mémoire est défaillante) : Les hiéroglyphes ajoutés à l'enveloppe d'un ancien envoi signifiaient : "Coude / Girafe", ou "cou de girafe".
PS : Les travaux longs et sans utilité sont un régal, c'est un fait.
RépondreSupprimer:)
Les hiéroglyphes, c'était sur l'enveloppe de Gizeh dans l'épisode 4, chère Sophie.
RépondreSupprimerQuant au capitaine Haddock, il figurait sur un timbre oblitérant le troisième envoi.
Félicitations pour le rapprochement entre la représentation Plonk&Replonkienne de la CDCQTLF et les cagoulés de Kih-Oskh : je n'y avais pas songé mais cela me saute maintenant aux yeux !
Mais il semblerait qu'Hergé soit une fausse piste, même si ses initiales sont effectivement les mêmes que celles de Rosemonde la JArDinière (étonnante coïncidence imprévue avec la mention signée Stéphanie de Warchouf !)…
Ah, et au fait, ArD, vous oubliez de signaler que le colloque démasqué est imminent : voici que la ME et son premier et principal destinataire vont enfin se rencontrer, dans l'ombre protectrice du Tenancier, avant que celui-ci ne rende visite à SPiRitus (c'est pas du π, Pau !)…
RépondreSupprimerSophie : «il n'y a d'indispensable que les choses inutiles», disait Picabia (tiens, un surréaliste ?).
RépondreSupprimer__
Oui, je vais toujours au bout de mes missions les plus plaisantes, cher George. Et les Actes du colloque auront de bonnes chances d'être ficelés par SPiRitus.
ArD
Alors ils le seront sans doute aussi bien que le rosbif de l'épisode 4…
RépondreSupprimerMais permettez-moi de vous reprendre sur un point : si Picabia fut un dadaïste de première bourre, je ne crois pas qu'il ait jamais adhéré au mouvement fondé par Breton.
Voici longtemps que je me demandais pourquoi le Tenancier concluait le titre de ce billet par "Ce qui s'ensuit…", et je viens de comprendre : voici plusieurs mois maintenant que je chemine comme vous cheminez dans ce nouveau Mystère, et comme chacun sait, pas de cheminée sans suie…
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