Amphibie

Amphibie, s. m. Ouvrier typographe qui est en même temps imprimeur ou correcteur.

Eugène Boutmy - Dictionnaire de l'argot des typographes, 1883

18 commentaires:

  1. L'amphibie, quand il est dans son costume de correcteur, traque sans répit l'amphigourique (et sans jamais se tromper).

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  2. Il travaille à la correction de 20 000 lieues sous les mer ?

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  3. Sous les merS.
    La maîtresse file au coin.

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  4. Moons, je vous dirai en privé quel jeu de mot ce titre a inspiré, car je ne veux pas relancer de mauvaises habitudes ici.

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  5. Ben tiens...
    Sachez, monsieur le Tenancier, que je tiens mes promesses, moi.
    Mais qu'en ce qui concerne se faire plaindre, vous vous y entendez...

    Otto Naumme

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  6. Mais c'est bien pour cela, Otto, que je me retiens, en respect à votre tempérance. Le fait de ne pas donner un jeu de mot ne signifie pas que l'on en est incapable. Mais il y a un moment où quelque chose comme le surmoi, ou un truc comme ça, doit rendre quelques comptes à la conscience et à la dignité, non ?

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  7. Par solidarité avec le camarade Otto, je m'abstiendrai de tout commentaire (Otto, il faudra que nous causions un peu sérieusement de notre projet de créer une tendance au sein de ce blogue).
    Mais je ne puis m'empêcher de remarquer qu'il n'y a pas que la maîtresse qui a ses chouchous : elle aussi a droit à un traitement de faveur !

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  8. C'est l'effet de ma galanterie, George.
    Au fait, vous allez bientôt figurer dans ce blog, à votre insu mais non à votre détriment, j'espère...

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  9. Je ne connaissais pas ce Boutmy et son dictionnaire. J'ai donc fait quelques recherches sur la vaste Toile. Ainsi, de fil en aiguille, je suis tombé sur bien d'autres définitions qui valent le détour.
    Exemple :
    " Toquade, s. f.Manie, dada, fantaisie, inclination. Ce mot, généralement usité dans le langage du peuple de Paris, a été introduit dans l’atelier typographique et ne paraît pas y être né. "
    Bref, encore une découverte à épingler (au revers de ma veste). Merci Tenancier.

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  10. Hé bien, vous savez ménager vos effets d'annonce, vous : on se croirait dans un roman de Paul Auster !
    L'impatience me ronge…
    (Au fait, c'est fini, les 10/18 ? Je croyais qu'il vous restait des listes en réserve, notamment celle d'Otto…)

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  11. Moons, permettez que je passe outre ma légendaire galanterie : votre jeu de Nemo est pitoyable.

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  12. George, Otto promet beaucoup. D'ailleurs il fut très prometteur lui-même... Mais je n'ai jamais reçu ses couvertures. Par ailleurs, j'avais un matelas confortable de billets en réserve mais qui furent annihilés par un problème informatique (cf note de service précédente), dont quelques volées de couvertures en passe d'être diffusés, celles d'Hervé Thiellement et d'autres encore. Que ceux qui m'ont envoyé leur part et qui n'ont pas vu la chose diffusée me renvoient vite leurs images, please! Une, au moins, m'a réexpédié ses couvertures. Nous les verrons dans 5 ou 6 billets...
    Mon teaser est pas mal, je reconnais. Vous serez encore plus alléché si je vous dis que l'on vous voit en tenue fort seyante et que, si les cieux tiennent ce qu'ils ont promis, c'est à dire longue vie et également longanimité vis à vis d'Otto, il y a des chances pour que vous réapparaissiez encore par la suite.
    Christophe Borhen, vous n'êtes pas galant. Mais comme c'est un qualificatif d'aviateur, on vous pardonne ce survol...
    Pour Boutmy, j'ai bien l'intention de diffuser l'intégrale de ces - croustillantes - définitions à un rythme d'à peu près un billet sur deux... Je sais comme cela que vous reviendrez me voir.

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  13. Pas vu cette note de service : envolée avec le reste ?
    "… en tenue fort seyante" ??? Qu'est-ce à dire ? Rien de graveleux, j'espère : n'oubliez pas que certaines de nos intimités doivent demeurer secrètes !
    Sinon, et veuillez n'y voir aucune offense de ma part, je vous connais mieux en tiseur (de six heures à dix heures — de bonne aventure évidemment — et voire plus) que doué en teaser. À ce sujet, voir ici, ici et , de quoi vous rappeler de bons souvenirs, après Jacques Monty…

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  14. Oui, bien sûr je connaissais cette publicité. Je me souviens d'ailleurs que le slogan avait été décollé et recollé en dessous de celle ou figurait la mère Denis. La perspective devenait moins cavalière, soudain.
    Pour la note, allez donc voir là
    http://feuillesd-automne.blogspot.com/2010/10/encore-une-note-de-service.html
    Enfin, George, certaines de vos assertions sont prophétiques. Ce qui me fait bien rire.

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  15. Voilà que ce sont maintenant des suées d'angoisse qui me coulent le long des rigoles de la nuque :
    vous ne comptez quand même pas publier les vidéos de nos séances de partouze avec la Mère Denis, j'espère ?!!
    Assertions ?? A sert si on fait quoi, au juste ?

    [Boudu, j'aurais dû quitter ma boutique depuis longtemps : je suis affamé de saucisses, moi !]

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  16. Oups, je n'ai pas souligné votre hommage à Breton (André, pas Guy ni Auguste Le), qui aurait pu échapper certains (pas Soulignac, évidemment)…

    Désolé, mais bien vôtre cependant.

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  17. @ George WF Weaver : "Perspective cavalière", certes (pas celle d'Eric Woerth) :

    << Sans que la page tourne, pourtant, que le décor a changé : le ciel est furieusement balayé, débleui ; il tire à hue et à dia vers les tons acides et le noir fumeux comme dans les tableaux si "chargés" d'Hector Hyppolite : la lumière baisse et, au fur et à mesure que nous avançons, plus inquiétants surgissent et se resserrent les buissons gris des bayahondes, dont Jacques Roumain n'évite pas la hantise dans son beau livre : "Gouverneurs de la rosée". >>

    A.B., "Perspective cavalière", Gallimard 1970, page 199.

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  18. Merci, Dominique, pour cette citation.

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Ah oui, au fait... Le Tenancier ne répondra plus aux commentaires anonymes. Prenez au moins un pseudo.

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