Petit hommage à ceux qui ne cornent pas...
En voiture, siouplaît !
Qui ne l'a pas fait ? Qui ne s'est pas servi de son ticket de métro ou de bus comme marque-page ?
Petit hommage à ceux qui ne cornent pas...
Petit hommage à ceux qui ne cornent pas...
6 commentaires:
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N'habitant plus Paris, je n'utilise plus de tickets de métro...
RépondreSupprimerJ'accumule les marque-page, mais les égare régulièrement (je les retrouve parfois dans mon lit...). Par contre, j'utilise des bons d'achat, des pubs, des post-it, mais ce que je préfère (à ma grande honte !), c'est CORNER les pages... J'adore le livre (l'objet), je le respecte, je le caresse, je le renifle, mais je le corne outrageusement et impunément (attention, mes livres, pas ceux des autres !) et quand je relis, je repasse sur mes "cornes" et je me dis que le livre est vivant.
NON, JE N'AI PAS HONTE !
Bouh ! Le libraire doit-il s'en formaliser, doit-il faire des reproches ?
RépondreSupprimerÉvidemment, le boutiquier regrette, mais l'amoureux des livres comprend. Je connais nombre des personnes qui annotent, cornent, cassent les dos des livres, instaurant un rapport charnel, de possession même ! (ceci dit dans le sens de la possession démoniaque...) Ceux-là sont des amis quand même. Je détourne les yeux avec effort. Mais avouez, chère Claire, que corner Parallèlement de Verlaine chez Vanier en 1909, c'est plutôt éprouvant pour n'importe quel bibliomane !
Il y a des cornes sans conséquences, et puis d'autre...
A une époque, je me baladais avec des marques-page dans les poches et les offrais à des gens croisés dans les cafés ou le métro quand je constatais qu'ils cornaient. Me suis fait recevoir, parfois ! Normal : je rentrais dans l'intimité des gens. Me suis fait recevoir par "Dequoihissemèleçuilà" bien sentis. J'avais l'impression d'être accueilli comme un pasteur évangéliste missionnaire (vous savez, ceux qui circulent en costard en été avec un gros badge) avec la braguette ouverte en plein conclave.
Ces personnes avaient raison.
Bref, on ne m'y reprendra plus ! Mais ça me démange encore, parfois.
Pas de quoi avoir honte, donc chère Claire, certainement pas. Vous venez de décrire quelque chose de sensuel et d'intime et diablement compréhensible. N'allez pas trop loin tout de même, hein ! Ce blog attend l'imprimatur, s'agit pas de la louper !
Remarques, quand il s'agit de voiture, normal de corner, non ?
RépondreSupprimerOtto Naumme
Otto, vous êtes mon fidèle Vermot !
RépondreSupprimerMerci, Yves, de cette compréhension bienveillante.
RépondreSupprimerJe dois tout de même ajouter que je ne corne jamais inconsciemment. Par exemple, je n'ai jamais corné aucun album de la Pléïade* (ni aucun volume de la dite collection), bien sûr !
* suite à un précédent post, j'avoue une autre faiblesse : mon addiction (toutefois sélective) aux albums annuels de la Pléïade - faiblesse ancienne, hélas, en raison de moyens financiers en baisse...
La phynance, voilà le gros écueil de l'amateur de livres...
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