Allez donc voir
28 commentaires:
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Ah oui, au fait... Le Tenancier ne répondra plus aux commentaires anonymes. Prenez au moins un pseudo.
Donc, pensez à signer vos commentaires, merci !
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L'a un peu amer. Il est des commentaires charmants, vraiment. La politesse, disait ma mère - une sainte femme -, c'est de faire semblant. Et elle ajoutait : "Effacez-vous plutôt que d'apparaître comme une rature en société". Entrons donc dans la nuit, une bonne fois pour toutes.
RépondreSupprimerEt à part ça ?
RépondreSupprimerL'ombre du "masque de fer" se rapporte certainement au Château d'If, à Marseille. La mention à Amer, renvoie aux Âmes d'Atala, blog que vous trouverez référencé ici.
Etc.
Que l'on ne se méprenne pas sur la décision qui va suivre, elle est dictée seulement par une incapacité personnelle à goûter les nouveaux tours de ce jeu : puisque les envois mystérieux se portent ailleurs, sur d'autre blogs, il est temps que l'on passe la main ici. Donc - et je prie toutes les personnes qui fréquentent ces colonnes de bien vouloir m'en excuser - il ne sera plus publié d'envois mystérieux de cette présente série. Modérons cette décision par l'existence d'un éventuel impératif, selon lequel un récipiendaire aurait du mal à le publier ailleurs. A ce moment-là, on ferait peut être un effort. Mais le fait est que votre Tenancier fatigue un peu.
Nous abondons donc dans le sens de cette Ombre dont la teneur du commentaire laisse à penser qu'il est le Mystérieux expéditeur de cette série : laissons l'ombre à la nuit.
On en profite ici pour saluer Pop9.
Ah non, cher Tenancier, je proteste avec la dernière énergie !
RépondreSupprimerLa saga historique des Envois Mystérieux a fait de vous le héraut d'une mission sacrée à laquelle vous ne sauriez déroger sans gravement déchoir, savoir : relayer ici-même les comptes rendus détaillés et imagés de chacun des bienheureux récipiendaires de ces Envois.
La dispersion sur d'autres blogues rend à mon sens caduque toute l'entreprise, ce qui serait fort dommage…
Regardez le billet de l'ami Pop9 : sa relation est fort plaisante, mais impossible pour nous d'y réfléchir de façon approfondie puisqu'il ne nous présente pas les images. Les liens qu'il fournit mènent soit à une revue du XIXème fort mal retranscrite par OCR dont on ne sait au surplus quelle partie importe, soit à une foultitude de photos de la tour Saint-Jacques (qui nous renvoie bien évidemment à Breton, qui en décrit le charme puissant dans L'amour fou : "A Paris la Tour Saint-Jacques chancelante / Pareille à un tournesol…") sans que l'on puisse déterminer laquelle a reçu Pop9…
Je suis certain que ce dernier (chez qui en outre je n'ai plus la possibilité technique de commenter, comme vous savez) vous a transmis tous les éléments de son envoi et vous prie instamment de publier cela ici-même, sinon c'est pas d'jeu.
Non mais !…
J'attendais patiemment que George intervînt, car la prise de décision du tenancier — dans concertation — m'avait plongée dans un abîme de perplexité.
RépondreSupprimerJe proteste à mon tour : non seulement cette dispersion rend caduque toute l'entreprise, mais elle dilue tout le travail accompli en amont.
Regardez le billet de l'ami Pop9 : comment évoquer en commentaire le possible lien, quasi évident, entre Hardellet et les Jardins statuaires de Jacques Abeille ?
Imaginez un instant, Tenancier, la force de dilution que vous exercez sur le protagoniste de cette charmante aventure, qui, même si elle vous lasse, révèle un travail d'envergure digne de celui de la conception d'un puzzle dont vous nous privez des dernière pièces...
Ah mais !
ArD
Oulah.
RépondreSupprimerPour tout dire, j'ai causé chez moi, et non ici, parce que je n'ai pas osé balancer un texte au Tenancier - je trouvais ça un peu gonflé. J'avais aussi sous-estimé le volume que représente le feuilleton, dont j'avais surtout retenu les aspects (ici un détail, là une constante) qui me bottaient au fur et à mesure de son déroulement, sans le considérer globalement.
Bref, je ne demande pas mieux et je scannerai volontiers les éléments graphiques pour en faire profiter les copains, pour peu que mister T. cède aux protestations de la foule. Mais cèdera t-il ?
Puzzle dont la complexité n'est pas sans évoquer celle de l'entreprise démesurée et toute futile mais délicieuse de Bartlebooth dans La vie mode d'emploi, chère ArD…
RépondreSupprimerPour en revenir à la Tour Saint-Jacques, m'est revenu en mémoire le passage de la fin d'Ajours de Breton (à la suite d'Arcane 17, qu'Otto a dû enfin lire, depuis trois mois qu'il l'a reçu…) : la troisième partie du chapitre intitulé "Lumière noire", où Breton raconte son projet d'excursion à cette Tour en compagnie de Jacques Hérold et Victor Brauner, et surtout relate l'étrange expérience qu'a vécue le peintre Jacques Halpern au même endroit.
C'est précisément à la fin de ce même passage (que j'évoquais en commentaire de la relation de l'envoi reçu par moi-même, le 3 août 2012 à 22h47) que Jacques Hérold signale à Breton l'espèce de plagiat par anticipation de Rimbaud par Nerval à propos de la formule "Je est un autre".
Nerval, retrouvé pendu tout près de ladite Tour le 26 janvier 1855, et aux Promenades et jardins duquel il semblerait qu'André Hardellet ait lui-même emprunté (voir cet ouvrage, p. 65)…
Troublantes coïncidences, n'est-il pas ?
Oh, ce ne serait pas céder, M'sieu Pop : simplement se raviser dignement et en toute amitié…
RépondreSupprimerEn tout cas, la règle tacite depuis trois ans a toujours été la même : chaque bénéficiaire d'un Envoi Mystérieux en établit un compte rendu (nourri de réflexions personnelles, dans la mesure du possible) qu'il transmet au Tenancier, bien complet de tous les éléments graphiques, afin que chacun des enquêteurs puisse tenter de débrouiller l'écheveau supplémentaire et d'avancer des hypothèses.
Vous ne l'avez pas fait par excès de timidité (?) mais si cela ne se passe pas ici, ça ne se passera nulle part. Et en ce cas ArD aura eu raison : le MEbis serait fort dépité que ses passionnants efforts tournent ainsi en eau de boudin.
Imaginez donc : on ne sait même pas quels timbres oblitèrent l'envoi que vous avez reçu, ni quelle lame de tarot vous représente sur le recto de l'enveloppe !
Maintenant, ce qui me tarabuste, c'est qu'à part moi je ne vois personne parmi la Confrérie qui connaisse votre nom et votre adresse.
Et pourtant (crois debout, accrois Defferre), ce n'est pas moi !
Bravo, George, vous ne mollissez pas, comme à l'habitude...
RépondreSupprimerPermettez-moi de me concentrer un tantinet sur l'ouvrage lui-même : le Seuil du jardin. Le personnage principal vaque dans un jardin, et va de portes fermées en portes closes. Il chercher à percer le secret des apparences, avec une lanterne magique... jusqu'à ce que la contrainte fasse son office. Hum, cela nous laisse perplexe sur la lassitude de notre Tenancier dont notre bienveillant expéditeur pourrait avoir déjà tenu compte.
ArD
(Du comité contre la délocalisation du Mystère)
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJ'approuve George et ArD et attends la suite.
RépondreSupprimerBien vu pour la Tour.
Et je note :
Arde-les !
ArD l'est !
Ou plutôt :
RépondreSupprimerHarde-les !
Au fait, George, vous avez les mêmes initiales que Gaspard Winckler...
RépondreSupprimerMerci, ArD et Grégory — et je m'empresse d'adhérer au Comité Contre la Délocalisation du Mystère, évidemment !
RépondreSupprimerDésolé, chère ArD, je n'ai toujours pas lu Le seuil du jardin et mon exemplaire réside dans une bibliothèque qui m'est hélas actuellement inaccessible, donc je ne puis réfléchir sur le rapport du fond de l'ouvrage à notre présent Mystère.
Mais autre chose me revient subito en mémoire, comme une baffe en pleine tronche : « les élus […] arderont le reflet du plus saint », écrivait naguère le MEbis.
Sachant que le Mystère initial a démarré à propos de Jacques Abeille, ne faudrait-il pas lire : « … arderont le reflet du plus Saint[-Jacques] » ? (à chacun son tour, n'est-ce pas ?)
D'autant que cette tour est le seul vestige de l'église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, autant dire quasiment une abbaye…
@ Grégory : Hé non, j'ai un "W F" en plus au milieu !
Ce "W" pourrait certes nous ramener aussi à Perec, mais le "F", non : ce n'est que la lettre qui suit la disparue, comme Fairbanks (interprété par Dewaere, tout comme le héros du Série Noire scénarisé par Perec…)
Attendons de savoir quelle page montre le marque-page avant de désigner Pierre, Pol ou Jacques.
RépondreSupprimerArD
Ah bon, George, je croyais que WF était une abréviation fantaisiste, cela me faisait penser au catch. Je vous imaginais bien masqué aussi, façon l'Angle blanc.
RépondreSupprimerScénarisé d'après le roman de Thompson dont le nombre d'âmes diffère en anglais et en français, ce qui a donné lieu à un Pierre de Gondol, dont vous parliez le 2 février 2010 à 20h04.
Le Tenancier va réfléchir.
RépondreSupprimerGrâces vous en soient rendues, cher Tenancier, d'autant que je ne doute pas que ce sera à bon escient et pour notre plus grand profit (ainsi que pour le vôtre, évidemment !)
RépondreSupprimerCher Grégory, je ne comprends pas : le catch ? l'Angle Blanc ? je nage en plein désarroi !
"WF" signifie ""Wilhelm Ferdydurke", comme n'importe quel clic sur mon "profil" aurait pu vous l'apprendre.
Je suis infichu de retrouver mon propos du 2 février 2010 à 20h04 mais j'ai récemment causé de Gondol à l'ami Thierry Horguelin ici.
T. H. sera-t-il le prochain sur la liste des destinataires ?
Juste une rectification, Grégory, que vous me pardonnerez : le Série noire de Corneau a été adapté par Perec d'après le roman traduit en français sous le titre Des cliques et des cloaques, et non d'après le fameux n°1000 de la collection, 1275 âmes (dont cinq perdues au cours de la traduction, il est vrai, d'où le Gondol de Pouy), qui a quant à lui donné lieu au film de Tavernier, Coup de torchon.
RépondreSupprimerVous faites bien de me corriger, George : je confondais effectivement avec Coup de torchon, en ce qui concerne le roman adapté - pas les films eux-mêmes (je porte Série noire dans mon coeur). Je n'ai même pas lu Thompson. Ni Pouy.
RépondreSupprimerJ'avais aussi vu que vous parliez de Gondol chez Thierry Horguelin mais je faisais référence à un commentaire sous la description de l'ancien envoi à Otto avec Betty Page.
Je ne vois pas d'allusion à Ferdydurke dans votre "profil".
Pour le catch, ce serait trop compliqué à expliquer, et de peu d'intérêt.
Gaspe ! Vous avez raison, Grégory : la double allusion à Hegel et à Gombrowicz n'apparaissait plus sur mon "profil" (sans doute ai-je jadis jugé cela trop pompeux).
RépondreSupprimerVoilà, c'est rectifié, merci.
(Et je ne me lasse pas moi non plus de revoir Série Noire, mais en revanche le tête-de-Gondol de Pouy n'a guère d'intérêt — contrairement à L'homme à l'oreille croquée, par exemple…)
Adria ayant eu l'extrême gentillesse de venir m'offrir tout à l'heure un autre exemplaire du Seuil du jardin (Livre de Poche n°4999), je vais pouvoir étudier la chose à fond.
RépondreSupprimerMais à la réflexion, il semblerait que l'ouvrage susceptible de fournir la clé de cette deuxième saison du Mystère soit Arcane 17. On y est en effet sans cesse ramené au fil des envois, et ce serait somme toute logique puisque c'est Otto, déclencheur de la première saison, qui l'a reçu — tout en étant d'ailleurs désigné comme Pape sur l'enveloppe de son envoi.
Il me revient que Breton affectionnait particulièrement le nombre 1713 parce que celui-ci figurait ses propres initiales. La police employée pour les présents commentaires ne facilite guère la démonstration, mais en stylisant un peu on s'aperçoit qu'en effet A B = 17 13 (il faut rajouter en imagination la barre horizontale du chiffre 7 pour retrouver la partie droite de la lettre "A", dont on doit se figurer la tête aplatie).
On peut donc gager qu'en choisissant ce titre, Arcane 17, Dédé avait clairement en tête que le numéro de cet arcane renvoyait non seulement à l'Étoile mais aussi à l'initiale de son propre prénom.
Il se trouve que le prénom de notre chère ArD commence par "Ar", tout comme le titre dudit ouvrage, que l'on pourrait donc entendre phonétiquement comme :
Ar, canne, dit : "sept"
ArD a joué à maintes reprises le rôle d'une canne puisqu'elle nous soutient dans nos laborieuses réflexions, et sept est le nombre résiduel théorique des membres de la Confrérie si l'on en retire le MEbis.
Par ailleurs, j'ignore si ArD boit beaucoup de bière mais je constate que la Cane-bière nous ramène à Marseille…
Enfin, je dis ça, je dis rien…
Cher George, vous n'existeriez pas que ce blog aurait dû vous inventer !
RépondreSupprimerMais c'est ce qu'il a fait, cher SPiRitus, ou quasiment : je n'étais auparavant qu'un bambin dans cet univers numérique…
RépondreSupprimerMaintenant, je suis en réalité complètement raplapla du ciboulot : ce n'est qu'à l'instant que je m'aperçois que l'équivalence établie hier par Grégory, "Arde-les" et "ArD l'est" se prononce Hardellet !
Ha-ha !
RépondreSupprimerEt la canne eut l'art !
Exact, et quel art !
RépondreSupprimerMais il est clair que l'arcane n'est pas une arnaque…
Sur le tain écaillé des glaces, la cane rit.
RépondreSupprimerArD
Je ne trouve nulle part d'occurrence du mot "canerie"" ou "cannerie", chère ArD, sauf à parler d'éventuelles plantations de canne à sucre…
RépondreSupprimerMais permettez-moi de pousser plus avant mon raisonnement du 9 octobre à 18h23.
Il m'est en effet revenu que le marque-page reçu par Mouton à Lunettes figure une jambe — écorchée, certes, mais une jambe tout de même. Or, qu'est-ce qu'une canne, dans l'argot le plus courant ? Une canne, tout simplement.
Peut-être faut-il donc entendre ainsi le titre Arcane 17 :
« Ar(canne)D est cette… » [MEbis, évidemment !]
Ce qui nous fait une belle jambe !
Hem, pardon, je me suis un peu mélangé les pinceaux !
RépondreSupprimerIl faut évidemment lire :
« Or, qu'est-ce qu'une canne, dans l'argot le plus courant ? Une jambe, tout simplement. »
(Je me contente de rectifier mon commentaire plutôt que de carrément le remplacer, car sa relecture m'a fait éclater de rire.)