Répertorié dans The Book Cover Archive |
6 commentaires:
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Le Tenancier note que la typo est en Baskerville. Rien que pour dire qu'il apprécie beaucoup.
RépondreSupprimerEh oui, on le sait, le Tenancier n'est pas chien.
SupprimerOtto Naumme
On secoue la tête avec dépit quand on voit la couverture de la traduction française...
RépondreSupprimerCouverture honteuse fabriquée à la chaîne et comportant les gimmicks propres à ce genre de sous-production. C'est ce qu'on croise désormais dans les couvertures des éditeurs mainstream français. Il semble que, du côté anglo-saxon, on fasse plus volontiers appel à des créateurs extérieurs qui ne s'assimilent pas à une sous-traitance quelconque. La preuve ci-dessus.
RépondreSupprimerOn voit accessoirement le manque de clairvoyance des staffs éditoriaux des grands groupes qui marchent à l'économie, sabrant le secteur artistique, et qui ont complètement oublié ce qui a fait la singularité de certaines productions en France et ailleurs : des livres différents ou soignés attirent l’œil. La version française est une merde. Qui cela peut-il étonner ? Et qui donc peut s'étonner que ces mêmes éditeurs, poussant le paradoxe à bout, misent sur du "facial" en librairie alors qu'ils sont incapable de produire une couverture correcte pour la plupart. Puisque ces mêmes misent sur l'aspect et non le contenu on reste pantois devant le peu d'inspiration de ces maquettes. Peut être ont-il oublié que fabriquer une couverture "qui marche" est un métier qui s'apprend autrement que par la maîtrise d'Indesign ou de Photoshop... C'est à se demander qui dirige finalement ces maisons d'édition : une sorte d'aréopage obscur d'employés fonctionnarisés, les yeux à la Marty Feldmann fixéssur la courbe de vente d'un côté et le seuil de rentabilité de l'autre, sans doute...
Pour comparer :
RépondreSupprimerhttp://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/9/0/2/9782226177209.jpg
Il faut avouer que la comparaison n'est pas à l'avantage de l'édition française...
SupprimerMais on y sent les "bonnes vieilles" méthodes de travail locales, l'appel à Fotolia pour la photo et à un maquettiste pigiste (il y en a des très bons, ce n'est pas le problème, mais là, il n'y a pas la moindre direction artistique) embauché pour l'occasion (le genre "tu peux me rendre ça demain matin ?"), sans le moindre souci de cohérence ou de continuité artistique. Bref, comme le dit notre cher Tenancier, une "merde"...
Et il est vrai que ce souci se retrouve dans de nombreuses collections, en France. L'apogée de la chose étant sans conteste toute la littérature de fantasy, affublée de couvertures surchargées, aux couleurs saturées, toutes plus vomitives les unes que les autres. Mais paraît que ça marche...
A l'inverse, quoi qu'on puisse penser des parti-pris mis en oeuvre, on ne peut qu'apprécier l'effort entrepris par Rivages pour sa collection Thriller, qui donne une unité visuelle intéressante à ses couvertures : http://www.payot-rivages.net/livre_Memoire-morte-Donald-Westlake_ean13_9782743622954.html (par exemple). On pourra débattre du choix des photos ou de typographie, mais il y a au moins une idée directrice. Ce n'est déjà pas si mal...
Otto Naumme