Pour le charme des yeux, voici quelques monogrammes composés par le typographe George Auriol (1863 - 1938), tirés de l'Almanach d'Estienne de 1951.
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Puisque ce blog est sous des regards attentifs et exigeants, on remet ces mêmes monogrammes avec les noms de leurs propriétaires. Merci à Mouton à Lunettes, lectrice de ce blog de nous éclairer de cette manière, en typo Auriol.
Superbe. De quelle année sont ces "japonaiseries" ? Cela fleure bon son Art Nouveau, en tout cas, ça donne envie...
RépondreSupprimerOtto Naumme
On s'est étonnée de l'aspect mystérieux du troisième monogramme...
RépondreSupprimerEt l'on reste médusée par l'avant-dernier qui cumulerait, à notre sens, monogramme e aphorisme.
ArD
Otto, c'est forcément une production finiséculaire.
RépondreSupprimerArD, on n'a pu s'empêcher de penser à vous, en espérant que cela ne soit pas un bourdon.
Effectivement, chère ArD, on ne peut que s'étonner (et j'avoue qu'il m'avait échappé à la première lecture...).
RépondreSupprimerPour le reste, forcément, cher Tenancier, forcément...
Otto Naumme
Ce troisième monogramme de la première ligne m'a également sauté aussitôt aux yeux : dire qu'Auriol, sans en avoir l'"r", avait résolu le Mystère de l'Abeille plus d'un siècle avant son avènement !
RépondreSupprimerMais je ne parviens pas à lire d'aphorisme dans l'avant-dernier de la planche : j'y distingue juste les initiales T et H, en même temps qu'une sorte de table ou de sofa sur fond de paysage montagnard nocturne.
Il s'agirait plutôt d'un Torii plutôt qu'une table. En tout cas, tout ceci nous revoie effectivement au Mystère dont nous attendons la suite du dévoilement.
RépondreSupprimerIl s'agirait plutôt du Mystère de la Cigale.
RépondreSupprimerl'aphorisme, cher George, est soufflé par l'imaginaire. Ainsi, sur ce banc, assis à contempler, par ex. : « Le temps ouvre ses portes à qui sait attendre. »
ArD
Aphorisme qui, je trouve, est assez directement l'opposé du "un con qui marche va plus loin qu'un intellectuel assis" d'un grand penseur de nos contrées.
RépondreSupprimerC'est sans doute là où l'on mesure le plus les différences culturelles entre l'Asie et l'Europe...
Otto Naumme
Après vérification, l'aphorisme exact est "Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche"... Mais l'idée était là.
RépondreSupprimerOtto Naumme
Le Mystère de la cigale est résolu ici :
RépondreSupprimerhttp://cjoint.com/?0BAk0qzW7Kv
Premier livre des cachets, marques et monogrammes, 1901.
Le bout du nez du Mouton à lunettes.
Compliments, Mouton à Lunettes pour votre travail... en Auriol, cela va de soi.
RépondreSupprimerJe dirai même plus : compliments pour votre travail, Mouton à Lunettes !
SupprimerOtto Naumme
Merci, merci, c'est trop !
SupprimerJe précise, pour les exigeants, que la non accentuation des capitales est également d'Auriol, lequel écrivait son prénom George sans "s".
Ce Mystère-là était bien vite résolu, heureusement que l'abeille "AD" n'est pas apparue plus tôt ;-)
Mouton à lunettes.
Fort heureusement, nous ne sommes paranoïaques qu'aux moments décisifs et nous nous serions méfiés de de cet insecte-là...
RépondreSupprimerTartarins que nous sommes, l'abeille "AD" aurait vite fait tournoyer ses lettres dans nos moulins jusqu'à nous fourvoyer à penser que le ME pratiquait une sorte d'Action Directe…
SupprimerMerci, chère MàL, de nous éclairer grâce à votre lien sur certaines circonvolutions graphiques jusqu'ici assez sybillines.
Et, désolé, chère ArD : contrairement à vous (et à bien d'autres ici), je n'ai aucune imagination — pas cette forme-là, du moins. J'attends que le temps m'ouvre ses portes…
Mouton à lunettes, une espèce d'insecte butineur, aurait fait un assesseur parfait au service du Mystérieux Expéditeur...
RépondreSupprimerArD