Jacques (Aller à Saint-). v. Faire des bourdons. « Un compositeur que l'on envoie à Saint-Jacques, dit Momoro, est un compositeur à qui l'on indique sur ses épreuves des remaniements à faire, parce que celui qui corrige les épreuves figure avec sa plume une espèce de bourdon aux endroits omis pour indiquer l'omission. » C'est sans aucun doute de cette grossière représentation de l'espèce de long bâton sur lequel s'appuyaient les pèlerins à Saint-Jacques-de- Compostelle que vient le mot Bourdon. Il faut ajouter que l'expression Aller à Saint-Jacques est actuellement presque inusitée. V. Aller en Galilée, en Germanie. |
Allez, un petit lien auto-promotionnel où l'on trouvera cette belle expression employée en contexte "magnifique" : http://www.frissonesthetique.com/revue/no7/pdf/34lugan.pdf.
RépondreSupprimerJ'aime bien cette revue, mon cher Mikaël...
RépondreSupprimerCela dit, il faut signaler que votre lien n'est valide que si l'on ne tient pas compte du point final - qui doit être une "scorie" pédagogique qui vous pousserait en toute matière à mettre un point final ?
Je remets le lien :
http://www.frissonesthetique.com/revue/no7/pdf/34lugan.pdf
L'article est charmant.
Article très plaisant en effet. Toutefois, je voudrais m'assurer, cher SPiRitus que dans l'expression « aller à St-Jacques » la périphrase synecdochique ne vous échappât point. (Le bourdon est en effet le bâton du pèlerin.)
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ArD
Mais, chère ArD, l'essentiel est qu'elle n'échappât point à l'attentif lecteur découvrant l'association finale du poète-pèlerin et du typographe.
RépondreSupprimerVous avez raison SPiRitus. Toujours partir du principe que le lecteur n'est pas cloche ;-)
RépondreSupprimerArD