Voici une description de leur activité.
En février 2005, à la Brévine, au coeur d’une région que l’on nomme la Sibérie de la Suisse, autour d’une fondue et une température extérieure de -21°C, Patrick Auderset et Laurent Guenat fondent -36° édition, l’édition de la vachette alternative. Jusqu’à ce jour, -36° C est la température la plus basse jamais enregistrée à la Brévine.
-36° édition est une association à but non lucratif qui a pour objectif des activités d’édition et de diffusion d’œuvres de littérature, de théâtre, de poésie, de philosophie, d’arts plastiques, de photographie et de musique, en privilégiant les démarches pluridisciplinaires. L’association soutient les auteurs en leur offrant des prestations sous forme de conseils, de conception, de mise en pages, de diffusion. Les auteurs assurent eux-mêmes le financement de leurs productions. Toutefois, -36° édition publie aussi des œuvres à compte d’éditeur. Le comité de lecture de -36° édition porte son choix sur des œuvres de bonne qualité littéraire et de bonne facture, qui présentent une forme aboutie dans la recherche poursuivie par l’artiste.
-36° édition vise à construire un réseau de diffusion et d’échange entre auteurs, lecteurs et éditeurs. La vocation de -36° édition est d’être une passeuse de textes et de démarches artistiques. Le site internet de -36° édition est la plate-forme de ces échanges. L’association gère un site internet pour diffuser les auteurs qu’elle publie. Tous les ouvrages édités figurent sur le site internet (www.edition-36.net). Le site internet de -36° édition et le blog qui lui est associé (http://lavachettealternative.blogspot.com/) visent aussi à mettre en relation les lecteurs et les auteurs. Hormis le site internet, -36° édition fait connaître les œuvres qu’elle publie par le biais des médias et d’événements auxquels elle s’associe ou qu’elle organise elle-même.
-36° édition souhaite que les lecteurs ne soient pas de simples consommateurs, mais qu’ils s’impliquent dans la démarche de l’association. Pour certains ouvrages, ils disposent notamment du choix de fixer librement le montant des droits d’auteurs; dans ces cas-là, -36° édition ne facture que les seuls coûts de production. Les commandes sont traitées par courriel sur une base de confiance réciproque. Pour des raisons écologiques, -36° édition renonce à imprimer un catalogue des œuvres publiées.
Est-ce exprès, que vous publiez ce billet par un jour de canicule historique ? À Paris, on doit avoisiner les 36°…
RépondreSupprimerRassurez-vous (ou non...), cher George, c'est un peu pareil du côté de Toulouse...
RépondreSupprimerJe vois l'aiguille du thermomètre monter, monter, monter... Et la sueur couler, couler, couler...
Et dire qu'il faut bosser, bosser, bosser...
Otto Naumme
Vous êtes plongé dans Charles Cros, en ce moment ?
RépondreSupprimerVous exagérez un peu. Il fait chaud, certes, mais tout de même !
RépondreSupprimerLe Tenancier aimerait bien parler plus souvent de quelques éditeurs, comme cela. Mais il est vrai que cela prendra encore plus de place sur le blog. Il faut signaler que leur collection 8pA6 est suffisamment abondante pour faire l'objet d'une bibliographie suivie analogue à celle des Minilivres de Deleatur, qui est en train de toucher à sa fin. Cela consistera pour le Tenancier à faire l'acquisition de cette collection. En effet, je profite de la présente pour signaler que, hormis une ou deux exceptions notables (le Gourmont postfacé par Mikaël Lugan en fut une), le Tenancier ne reçoit aucun Service de Presse et qu'il fait l'acquisition de livres des ses propres deniers. Ceci fait écho à un dialogue que j'eus il y a quelques temps avec une personne qui s'occupait d'une revue et qui insinuait que j'en bénéficiais. Je trouve qu'il serait singulièrement culotté de réclamer un tel service sur de tels ouvrages ! Mais il est vrai que la conversation portait également sur une personne qui s'autoproclame critique... littéraire, comme quoi nous étions à la fois dans la sottise et la goujaterie.
Je crois que je suis tricard pour cette revue. J'en suis bien aise, je n'y aurais pas toujours été en bonne compagnie bien que des gens que nous aimons beaucoup y figurent également.
Fermons cette parenthèse. Nous verrons pour cette collection qui est aussi fort abondante et qui risque d'être un peu longue, comme nous l'avons vérifié avec les Minilivres...
Nous aviserons.
Tiens, c'est nouveau : On cause un peu météorologie au salon du Tenancier ? Bon... alors, ici à Marseille, il fait doux et bon avec une brise de mer efficiente.
RépondreSupprimerAh mais Tenancier, si vous deviez lancer une opération scans de couvertures de cette collection, c'est que je pourrais participer !
Quant à ce type d'éditeurs, rappelez-vous qu'Otto en possède un petit échantillon et que, finalement, vous avez déjà œuvré dans ce sens-là sur votre blog, grâce au Mystère arcahnoïde.
ArD
Le Tenancier acceptera volontiers !Mais il envisage l'acquisition complète... Il faut qu'il vérifie sa trésorerie car beaucoup d'achats ont été fait pour le fonds ces derniers temps.
RépondreSupprimerY en a tout de même qui ont de la chance, d'avoir le loisir de s'interroger sur l'état de leur trésorerie ! Moi, je sais toujours où j'en suis : c'est l'équivalent de -36° à La Brévine… (ceci dit pour revenir au sujet du billet, bien entendu !)
RépondreSupprimerTout pareil, George !
RépondreSupprimerMais le Tenancier a ses pudeurs...
D'accord, y a pus d'heures, mais je voudrais quand même améliorer ma réponse à Otto, à 14 h 57.
RépondreSupprimerJ'aurais préféré écrire que Toulouse n'est tout de même pas Port-Cros…
George, je vais vous envoyer faire un stage sur le blog d'Assouline.
RépondreSupprimerIci le Béarn, la nuit tombe avec un peu de foudre et beaucoup de pluie...
RépondreSupprimerCher Tenancier, vous fûtes bien avisé de publier le présent billet et de me rappeler ainsi que je n'ai point encore posté mon chèque à -36° Edition - ah, la vilaine habitude de régler ses livres en ligne ! Je poste au premier créneau horaire de liberté coïncidant avec l'ouverture d'un bureau de poste.
Puisque vous avez l'amabilité de rappeler ici l'existence des HISTOIRES HETEROCLITES de M. de Gourmont, permettez-moi de susurrer à l'oreille fine de vos non moins fins habitués qu'il reste encore quelques exemplaires disponibles - mais pas tant que ça (il se murmure qu'une 2e édition pourrait être envisagée bientôt).
En ce qui concerne le petit développement final de votre commentaire de 15:01, bien qu'ignorant de quoi, précisément, n'est-ce pas, vous parlez, vous m'autoriserez à dire que vous grognez avec suffisamment de force et d'élégance pour que toute revue, quelque peu en-dehors, s'enorgueillise de vous publier. Non, mais !
Mon cher SPiRitus, nous vous parons de toutes les vertus !!!
RépondreSupprimerVous me ferez plaisir, cher Tenancier, en m'accordant tout de même l'honneur de quelques vices...
RépondreSupprimerNous vérifierons cela quand ce sera votre tour, pour les couvertures de 10/18...
RépondreSupprimer... Devriez-vous lancer Le Ronchon N° 1 pour ménager ainsi la monture ?!
RépondreSupprimerArD
Ah, chère ArD, si les journées étaient plus longues, le besoin de sommeil moins pressant, et la perspective d'atteindre l'âge de la retraire autre chose que peau de chagrin, voilà qui me tenterait bien : la création d'une revue - avec un autre titre, toutefois - et notre Tenancier, agacé par mes harcèlements répétés pour obtenir sa copie périodique, me trouverait alors bien moins vertueux...
RépondreSupprimer* Il fallait lire "retraite" bien sûr et non "retraire", bien qu'on ait effectivement le désagréable sentiment qu'on nous prend pour une re-vache-à-lait.
RépondreSupprimerJe ne travaille bien que sous pression.
RépondreSupprimerQuand ce n'est avec une pression, Tenancier ?
RépondreSupprimerIci, il y a eu orage et pluie cette nuit, mais il refait beau, avec un ciel légèrement voilé et une petite brise qui rafraîchit agréablement...
Pour répondre à ce cher George, oui, certes, nous avons par ici un peu moins les pieds dans l'eau. Et nous sommes plus proches de d'Artagnan, en fait...
Chère ArD, vous avez également raison, je commence à avoir une sympathique collection d'ouvrages de "petits" éditeurs, qui allient originalité et qualité. Sans compter le dernier reçu, qu'il faut que je chronique dès que j'en aurai le temps... Et qui reste arachnoïde, je vous le donne en mille !
Bien, je retourne à mes grenouilles...
Otto Naumme
Mais j'y songe, Otto, cela ne fait-il pas une éternité que vous avez accusé réception d'un nouvel envoi du ME ? ou bien ai-je rêvé ?
RépondreSupprimerTenancier, attention ! Bien des salariés de France, t'es laid comme… vous le diront : trop travailler sous pression peut conduire à la mise en bière.
Vous n'avez pas rêvé, George. Seulement Otto est une feignasse qui aime bien se faire prier.
RépondreSupprimerIl aime surtout qu'on le prie à pic (comme on tombe).
RépondreSupprimerComme certains commentaires peuvent sembler mesquins et futiles...
RépondreSupprimerTenancier, sachez que j'ai, parfois, quelques occupations professionnelles qui m'accaparent - sans compter un déménagement à finir.
Pour le reste, cher George, bien que solide sur mes fondations, je ne suis pas fait que d'os, comme aurait pu le dire le bon roi Henri...
Cela dit, je m'y mets, je m'y mets, ne vous en faites pas...
Otto Naumme
Dans mon souvenir, la saillie du Vert Galant ressemble plutôt à:
RépondreSupprimer« Jusqu'à 50 ans, j'ai cru que c'était un os »…
Cher George, j'ai le même souvenir que vous (ou à peu près, j'avais en tête "j'ai toujours cru que c'était un os"). Mais il fallait bien s'adapter à la perche que vous me tendiez !
RépondreSupprimerOtto Naumme
Un déménagement cher Otto ? De grâce, n'oubliez surtout pas de prévenir le ME - vous devez bien avoir son adresse quelque part.
RépondreSupprimerOtto, entre «tendre une perche» et «avoir la rame» mon cœur balance, concernant le compte-rendu que vous nous annonciez il y a... un mois environ.
RépondreSupprimerArD
Ça... avec tous les commentaires qu'il a rédigé ici et là, il aurait pu nous faire un roman russe.
RépondreSupprimerCher Christophe, le dernier envoi du ME était à mon ancienne adresse ; heureusement, il y a le service de réexpédition... Et je pense qu'il se débrouillera très bien pour connaître ma nouvelle adresse ; il n'a pas eu besoin de moi pour trouver l'ancienne !
RépondreSupprimerChère ArD, un mois, vous exagérez ! 15 jours, je veux bien, mais un mois, certes non...
Quant à vous, Tenancier, je préfère ne rien vous répondre. Si ce n'est que je vous qualifierais bien du titre de l'un de ces romans russes, justement (non, pas Guerre & Paix...).
Otto Naumme
Tordu comme il est, le Tenancier va chercher du côté de Crime et châtiment, alors qu'il s'agit d'un autre du père Fédor…
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