Le Mystère, épisode 4

Je sors de ma tanière où la honte m'avait poussé à me reclure pour enfin vous dévoiler ce fameux épisode 4 du Mystère (voir ici, pour les précédents épisodes). Et, je vous le garantis, c'est le plus alambiqué de tous, les doigts dans le nez et les mains dans les poches (une posture intéressante mais quelque peu ridicule, au demeurant).
Or donc, le mystérieux Expéditeur a encore frappé ! J'ai reçu il y a quelques jours un envoi qui vaut son pesant d'intrigues.
Le recto de l'enveloppe, tout d'abord : mon adresse, manuscrite de la même manière que la carte postale de Ramona Mirador. Ensuite, une plaque entière de timbres célébrant une expo de voitures anciennes, "Philexjeunes 2000 – Annecy". Le tout cacheté à Ussac Pays de Brive – DCIS, 19. En sus, trois tampons encrés : l'un indiquant simplement la date 1955, les deux autres représentant les sigles de deux marques automobiles, Opel et Volvo.
L'enveloppe elle-même, ensuite : un format A5 environ, des œillets rivetés pour clôre l'envoi (je n'avais jamais vu cela, personnellement, sur une enveloppe) et, tamponné ou imprimé au verso, je ne sais, le logo (du moins j'imagine) d'un magasin nommé Int. Papyrus Center situé à Giza (Gizeh par chez nous) en Égypte !
De quoi déjà se poser pas mal de questions, isn't it ? Mais le plus beau est à venir.
A l'intérieur de l'enveloppe, une protection écologique semblable à celle utilisée dans l'envoi précédent, à la différence que celui-ci est replié et scotché, alors que trois dessins d'interrupteurs on-off ornent ce morceau de scotch…
Mon Expéditeur aimant probablement les poupées russes, sous cette protection figurait un emballage. Et pas n'importe lequel. Ficelé comme un rosbif, un objet de format 15 x 11 recouvert d'un papier d'emballage à l'effigie de James Dean (un rapport avec le 1955 de l'enveloppe ?). En fait une sorte de mini-poster produit par Jean Card & Gift Co., le verso de ce papier au format cahier étant une page de notes.
Après avoir coupé les deux ficelles et déplié James Dean, j'ai enfin pu accéder au contenu de cet envoi : il s'agit d'un petit opus signé Jean Clair (que l'on ne vous fera pas l'injure de présenter) et intitulé (cramponnez-vous) : "De l'invention simultanée de la Pénicilline & de l'Action Painting, et de son sens", ouvrage publié dans la collection Envois par L'Échoppe. Un petit livre non coupé d'une vingtaine de pages au contenu éminemment instructif, où il est question, bien sûr, de pénicilline et d'Action Painting, mais également de champignons (comestibles ou non), de Baudelaire, de transsubstantiation, de pain et de pâtes italiennes, le tout bien évidemment interconnecté de manière très talentueuse. En outre, surprise, deux passages de l'œuvre sont mis en avant par l'Expéditeur au moyen d'un point d'exclamation, tous deux portant sur les pâtes italiennes, tegole, orecchiette et taglierini pour le premier, ripieni pour le second. A en perdre son latin…
Ah ! J'allais oublier. Glissé dans l'ouvrage se trouvait également une carte postale, éditée par les Editions WPS de Marseille. Au recto, un dessin fort priapique d'Elliot Baldovich superposé à un poème en vers intitulé Les pipeaux (et, d'après ce que j'ai pu voir sur le site des Editions WPS, issu de Maldoror…). Au verso, une citation imprimée d'Héraclite, en rapport avec le dessin : "À l'arc le nom du bandeur mais son œuvre est la mort" (avec le o de oe rajouté à la main). En dessous, le message manuscrit (la même écriture que sur les cartes précédentes) indiquant "C'est pas du pipeau !" et signé "Stéphanie de Warchouf". Signature palimpseste, une première version écrite de ce nom ayant été gommée car, on le suppose, masquant mal l'écriture réelle de l'auteur. Quant à ce nom, Stéphanie de Warchouf, il n'est pas sans intérêt, comme le montre l'extrait de ce texte de Bertrand Galimard Flavigny, "Pour apprendre aux dames le calcul et l'orthographe…" : "Il (Pierre-Guillaume Galimard, avec un seul l, note d'Otto) avait, curieusement prit soin de l’ajouter à un autre titre, Vélocifère grammatical, ou La Langue française et l’orthographe apprises en chantant, ouvrage très élémentaire, unique en son genre, mis en vaudevilles et dédié aux demoiselles, signé Mlle Stéphanie de Warchouf « âgée de 15 ans, élève de M. Galimard ». Cette charmante demoiselle, du moins nous le supposons, et pour le moins précoce, n’aurait en fait jamais existé et dissimulerait notre professeur. C’est du moins Julien Tell qui l’affirme dans son ouvrage Les Grammairiens français depuis l’origine de la grammaire en France jusqu’aux dernières oeuvres connues [1520-1874] ; ouvrage servant d’introduction à l’étude générale des langues, paru chez Didot en 1874. Pierre-Guillaume Galimard aurait-il voulu faire un coup commercial en prenant ce pseudonyme féminin ?"

En tous cas, nous voilà donc avec une belle collection d'éléments variés :


- des timbres sur l'automobile ancienne
- un tampon 1955
- des tampons sur l'auto (Opel et Volvo, américano-allemand et suédois donc)


- une enveloppe parlant de papyrus, Giza (Gizeh chez nous) et d'Egypte


- un emballage écolo
- un morceau de scotch avec des dessins d'interrupteurs on-off



- un objet ficelé comme un rosbif



- un emballage James Dean



- un livre de Jean Clair, assez surréaliste (et volontairement)


- une carte postale surréaliste aussi, avec Lautréamont et Baldovich plus Héraclite


- une Stéphanie de Warchouf qui serait soit une gamine surdouée du XIXè siècle, soit le pseudo d'un Galimard et de toutes façons aurait écrit un ouvrage sur l'orthographe en chantant
- un texte "c'est pas du pipeau" qui doit vouloir dire quelque chose...
Comme tout le reste. Mais quoi ???
Juste comme ça, m'est venu à l'idée cette chose : Warchouf aurait donc été un pseudo, en son temps. Et il/elle signe aujourd'hui un texte disant "c'est pas du pipeau !". Ce qui semble nous faire quelque peu revenir au "Je peux mentir" du martien de Fredric Brown.
Certes. Mais où cela nous mène-t-il ? J'avoue ne pas en avoir la moindre idée.
Si quelqu'un en a une, d'idée, je suis preneur.
En attendant, un nouveau grand merci à l'Expéditeur pour cet ouvrage fort intéressant et cette énigme… énigmatique !
Mais bon, un de ces jours, j'aimerais bien savoir de qui il s'agit…

Otto Naumme

48 commentaires:

  1. Le Tenancier la ramène encore ici pour ne pas féliciter le Mystérieux Expéditeur qui le démoralise par Otto interposé en lui imposant des heures de veille supplémentaires à mettre des images et des textes en ligne et des résumés complets dans les archives.
    Il aimerait donc que le coupable se dénonce ou, du moins, ralentisse ses envois.
    En effet, le Tenancier est en surchauffe.

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  2. D'après ce que je vois du style du poème et le fait même qu'il soit versifié, il ne s'agit pas de Maldoror, mon cher Otto, mais plutôt d'une page issue de l'ouvrage de Rosemonde Gérard, qui s'intitule justement "Les Pipeaux"...

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  3. L'imginaire de notre Expéditeur ressemble au volcan de la Montagne Pelée en pleine érection !
    (Je me mets en posture heuristique et reviens.)

    ArD

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  4. Signalons à toutes fins utiles que les moeurs de Jimmy l'ont fait surnommer "Le cendrier humain".
    Bien d'accord sur le compte de Jean Clair.

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  5. Si l'accumulation des indices (mais en sont-ce seulement ?) semble ajouter chaque fois à l'épaisseur du Mystère, je relève néanmoins une certaine constance dans l'érotomanie, depuis les plaquettes de Jacques Abeille et d'Otto Ganz. Pour demeurer dans ce registre, je crois que l'extrait de l'ouvrage de Jean Clair mis en valeur par le point d'exclamation est le suivant :
    «… orecchiette dans lesquelles elle [la langue] darde sa pointe avec amour et curiosité ».
    De même, il faut songer au délicieux sens obscène du mot pipeau, déjà souligné par la carte postale elle-même, qui associe au titre du recueil de Rosemonde Gérard le dessin priapique de Baldovich (dont l'exposition marseillaise à la galerie WPS s'achevait hier) et la citation d'Héraclite, où l'on peut remarquer le mot bandeur. Quant au texte manuscrit, outre son sens manifeste, il renvoie évidemment au célèbre tableau de Magritte (encore un Belge…) Ceci n'est pas une pipe.
    Faut-il comprendre que l'on doit l'apparition de James Dean au fait que celui-ci était un sex-symbol ?
    Mais que viennent faire les automobiles, la papeterie de Gizeh, Stéphanie de Warchouf ???
    Et les signes sur le scotch : figurent-ils vraiment des interrupteurs (à part sur les Macs) ? Dans mes souvenirs de schémas électroniques, ce n'est pas ainsi qu'on les représente…

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  6. Désolé, cher SPiRitus, pour les doublons dans mon commentaire : au moment de commencer à le rédiger, il n'y avait que les deux premiers, du Tenancier.
    Après lecture de vos propos, je pense que l'ensemble des indices peuvent être résumés dans cette formule : « Fume, c'est du Belge ! » (où le verbe n'a certes plus guère de rapport avec le tabac).

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  7. Il semble que la recette se compose d'ingrédients solubles et non solubles en effet, une sorte d'émulsion eau dans l'huile, de l'allégé dans du compact, un fondant congelé, une mousse meringuée, des haricots verts figés dans le beurre, bref !

    Et au milieu de tout cela, une cerise : la ficelle ! Si l'on relie entre eux les éléments ficelés, l'option de George tient la route et les autres indices deviennent alors exogènes, voir hétéroclites.
    Des automobiles à côté de la date de l'accident de voiture de James, une enveloppe Giseh avec des hiéroglyphes dont le tracé et la bavure peuvent laisser penser qu'ils ont été manuscrits par notre Expéditeur, ledit qui avait écrit en russe précédemment.
    --
    Cher Otto, nous direz-vous pourquoi l'Expéditeur s'est fendu du signe « ...\... » au bas de la page que vous nous montrez, afin de ne paspiper les dés ?

    ArD

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  8. Bien vu, chère ArD, pour la bavure... Ayant exercé, dans une vie antérieure, profession de mini-champollion, je suis en mesure de traduire le cartouche, qui signifie littéralement : cou d'girafe. Comprend qui peut !

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  9. Dites, Otto, mobile antienne, vous ne connaîtriez personne qui soit né(e) le 30 septembre 1955, par hasard ?

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  10. Merci cher SPiRitus. À part l'expression « Peigner la girafe », je ne vois pas bien, mais George va nous tirer de ce mauvais cou, je suppose...

    ArD

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  11. Je m'en sens hélas tout à fait incapable, à moins qu'il ne s'agisse d'une transcription fautive de clou de girofle. Car je ne crois pas qu'il y ait de girafes en Égypte : vous êtes sûr de vous, SPiRitus ?
    Pour ma part, je ne me vois pas poursuivre les recherches dans le Dictionnaire de Champollion… En tout cas, malgré l'encre du même violet, le cartouche semble effectivement manuscrit.

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  12. George WF, ce serait Cobra le retour ?
    ArD, oui : il y a de quoi haricoter.
    Certain garage Avon de Marseille tire au clair indubitablement la présence de pénis-silline ici.
    Quant à la girafe... pour rester dans le priapique, le cou le plus long ?

    Mouton à lunettes.

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  13. George, pourquoi diable l'es égyptiens ne connaîtraient-ils pas les girafes ? Les romains qui étaient un peu plus haut en latitude les connaissaient également. Il suffit de faire un peu de tourisme dans le Sud, ce qui était à la portée des troufions de l'époque - souvenons-nous aussi des éléphants d'Hannibal et d'Alexandre (il y avait les deux, paraît-il d'Asie et d'Afrique, ces derniers étant moins dociles)

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  14. Quelqu'un aurait de l'aspirine ?

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  15. Je pencherais plutôt pour cou d'girafe, même si clou de girofle n'est pas à exclure. Notons que "Le cou de la girafe" est un film que j'ai vu il y a longtemps, avec Sandrine Bonnaire et Claude Rich : l'histoire, si mes souvenirs sont bons, d'une petite fille ou d'un petit garçon à la recherche de sa grand-mère qui avait abandonné le domicile conjugal ; Claude Rich joue le grand-père délaissé et cocu, qui tenait dans sa jeunesse une librairie d'anciens à Biarritz (encore le sud-ouest et le Pays Basque de Rostand) nommée "le cou de la girafe".

    Deux hypothèses alors : soit il s'agit encore d'une fausse piste, soit les indices transcrits en un alphabet étranger sont des petits cailloux qui nous mènent sérieusement au coupable. Dans ce cas là, Petrograd qui signait la précédente carte pourrait désigner le prénom de M. X : Pierre. Et le cartouche égyptien, la profession du même, en référence au film : libraire/bouquiniste. Avouons que la nature des envois reçus par Otto encourage cette dernière hypothèse...

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  16. Désolé, Tenancier : il doit effectivement y avoir un hiéroglyphe pour cette bestiole, même si l'on n'en rencontrait pas en Égypte. Mais le cartouche me semble contenir un peu plus de caractères que la maigre traduction obligeamment fournie par SPiRitus (et pourquoi cette élision ?)…

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  17. Je propose un ban en l'honneur de SPiRitus, dont je viens de lire le précédent message.

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  18. (suite, mon PC ayant ses vapeurs...)

    Quant à vous, SpiRitus, je salue vos hypothèses tabagiques, qui ne sont pas fumeuses ! Cela dit, je ne vois personne dans mon entourage ou mes connaissances ayant arrêté de fumer récemment. Pour Jean Clair, je ne me prononcerai pas, mais j'ai bien aimé ce "De l'invention simultanée…", amusant et original. Reste que, si l'on fait un rapprochement avec Cobra et les serpents présents sur l'enveloppe et que l'on ajoute tout cela à la pipe (ou au personnage de Baldovich), on arrive juste à la conclusion que le serpent se mord la queue… Et je vous applaudis pour votre champollionesque trouvaille (ainsi que pour le coup d'œil d'ArD sur la bavure du cartouche), d'autant qu'elle m'a fait regarder à nouveau ce cartouche de plus près et m'a permis de constater qu'il devait très certainement avoir été tracé (et fort bien) à la main et non imprimé comme je l'avais pensé précédemment.

    Bravo également au Tenancier d'avoir trouvé l'auteur de ce fameux poème "Les pipeaux", je dois avouer que je m'étais paresseusement contenté de prendre sur le site de WPS le nom de la carte postale – Madoror – et d'en faire une déduction bien rapide (si j'avais lu Lautréamont…).

    Sinon, globalement, j'ai tendance à penser que notre chère ArD a raison de croire que certains de ces multiples indices ne sont que des fausses pistes. Encore que, pour ce qui concerne les automobiles, on puisse faire le rapprochement avec mon prénom, Otto, et le fait que je suis également très amateur de voitures anciennes, dans la "vie réelle". En tous cas, entre sa précédente lettre et cet envoi, notre mystérieux Expéditeur semble faire montre d'un certain goût pour la philatélie (et si l'on peut facilement qualifier certaines de mes connaissances de "timbrées", aucune à ce que je sache n'est attiré par la philatélie).
    Maintenant, de là à savoir quels sont les indices à prendre en compte et ceux à ignorer…

    En tous cas, je reste intrigué par Stéphanie de Warchouf (qui intéresse sans doute aujourd'hui plus de monde que lors des 150 dernières années, grâce au Mystère de l'Abeille !) et son Vélocifère grammatical. Si quelqu'un voit un début de piste là-dedans…

    Otto Naumme

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  19. Cher tous, de retour après un week-end quelque peu occupé et loin d'Internet, me voici de retour, tout d'abord pour m'excuser de vous avoir laissé sans informations ni réponse à vos questions. Et pour vous demander de pardonner quelques-unes de mes approximations ("l'art painting" à la place de l'action painting, par exemple), Morphée se prenant un tantinet pour la Vénus de Milo ces temps-ci, avec comme résultat une pensée qui manque parfois de clarté…

    Bref, pour ce qui est du rosbif, vous avez pu constater, j'imagine, qu'il n'y avait en définitive rien d'anglo-saxon là-dedans, mais qu'il s'agissait surtout d'une façon de faire un paquet très "liante" !

    Pour le reste, cher George, personne de ma connaissance, à ce que je sache, n'est né ce jour-là.

    Quant à vous, chère ArD, vous mettez le doigt sur un point intéressant, si j'ose dire. En effet, je n'avais jusque là pas fait attention au fait que notre Expéditeur avait employé le symbole "…\...", l'ayant lu/vu comme "…/…" signifiant, comme vous le savez, "voir page suivante". Ce qui est ici le cas, puisqu'un autre point d'exclamation annote la page suivante (ce que je n'ai pas scanné, la page n'étant pas coupée). Erreur involontaire ou taquine envie de signifier "voir page précédente" ? En tous cas, il n'y a pas d'autre annotation sur l'ouvrage dans les pages précédant celle illustrée ici.

    Je vous recopie (pas facile avec ces pages qui ne sont pas coupées…) le passage ponctué par notre mystérieux Expéditeur :
    "Une mention spéciale sera faite pour les ripieni, petits oreillers souples emplis de farces diverses, tels les ripieni di zucca, potiron qu'on mange à Turin, les ripieni al pesto, qu'on affectionne à Gênes ou les sombreri de Pise, farcis aux champignons. Sous la mince et fragile pellicule, tendue comme un ventre, ils vous offrent leur goût comme une femme qui s'offre à vous, dévoilant sous la peau sa saveur toujours nouvelle et inattendue."

    Otto Naumme

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  20. Donc, en résumé : un bouquiniste nommé Pierre, belge ou féru de belgitude (Otto Ganz, CoBrA, le timbre à l'effigie du capitaine Haddock, Magritte… bientôt peut-être André Blavier ou James Ensor)et de curiosa et pour qui la date du 30/09/1955 revêt une certaine importance.
    Si un jour le voile est levé, il sera amusant de recenser l'ensemble des fausses pistes et hypothèses erronées.

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  21. La girafe est bien décrite dans l'ouvrage de Vernus et Yoyotte : "Bestiaire des pharaons" et rappelle à l'occasion que l'Égypte présentait avant son aspect désertique un paysage de "savane steppique" où se promenait une faune un peu différente que celle que l'on peut trouver actuellement.
    Je me joins au ban.

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  22. L'hypothèse de SPiRitus revêt d'autant plus d'intérêt quand on sait que Stéphanie de Warchouf est le pseudonyme de —Pierre— Galimard. Voilà qui est plus homogène qu'un Petrograd traduit en Pierre même si l'on sait que c'est la ville de Pierre, oui.

    Stéphanie n'aurait point existé et serait le pseudonyme féminin d'un homme, une sorte de pendant de Rachilde inversé alors ?

    ArD

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  23. Oui, belle hypothèse de SPiRitus. Cela dit, pour Stéph' de Warchouf, il semblerait qu'il ne soit pas absolument prouvé qu'il s'agissait juste d'un pseudonyme de Pierre-Guillaume Galimard.
    Ce qui, associé à une girafe et à James Dean, nous amène à des auteurs insoupçonnables ! Surtout en y ajoutant le capitaine Haddock, Otto Ganz et CoBrA...
    Une question me vient cela dit à l'esprit : ne nous sommes-nous pas (trop) éloignés de Jacques Abeille en partant ainsi tout azimut (ce qui, je pense, est le but de notre Expéditeur...) ? Ne faudrait-il pas voir en quoi tous ces indices peuvent avoir un rapport avec cet auteur ? Quelqu'un ici l'aurait-il suffisamment lu pour le dire ?

    Otto Naumme

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  24. Cher Otto, la dernière phrase que vous citez du texte de Clair me conforte dans l'idée que c'est bien l'amusante érotologie des pâtes italiennes que souligne notre Expéditeur.
    Cette Warchouf semble en effet aussi intéressante que son nom : cela me rappelle Danielle Sarréra, pseudonyme sous lequel Frédérick Tristan signa ce chef-d'œuvre qu'est L'Ostiaque.

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  25. Euh... Je voulais bien sûr parler de "hauteurs insoupçonnables"... Mais le lapsus est intéressant, je trouve...

    Otto Naumme

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  26. Je remarque incidemment que la mystification de Pierre-Guillaume Galimard a été élucidée, ou prétendue telle, par un certain Julien Tell, et que la citation d'Héraclite se réfère à l'archer.
    On nous prend vraiment pour des pommes…

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  27. Il est tout de même une chose troublante qui a dû échapper à la plupart de nos lecteur, c'est le petit billet de Phil Octets dans le teaser, 2 billets auparavant. Le jeu de mot est ce qu'il est, mais l'allusion à Philoctète et au fait qu'il dût garder un secret m'interroge quelque peu, surtout lorsqu'il prétend ne pas être Oulipo Terre... Mais alors sans doute est-celui qui est chargé de son secret, par le biais d'internet ? Un alter ego, un messager, ou quelqu'un chargé de semer le trouble ?

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  28. [suite de mon précédent commentaire]
    … Auquel cas les prémices de ce Mystère remonteraient, non à l'année 1968 suivant la piste du fameux cahier vert qui a un peu échaudé notre Tenancier, mais bel et bien aux temps reculés de la grammatologie française du XIXe siècle. À l'appui de cette hypothèse, je renvoie à ce passage de la page fournie en lien par Otto dans son billet :
    « … le bibliographe Albert Cim assure que l’on peut rapprocher le Vélocifère grammatical de Mlle de Warchouf d’un ouvrage plus ancien publié anonymement par un abbé dont nous savons aujourd’hui qu’il se nommait Barthélémy. Cet ouvrage-là la Cantatrice grammaticorum porte en sous-titre : « l’Art d’apprendre l’orthographe française seul » par le moyen des chansons érotiques, pastorales, villageoises, anacréontiques, etc. Ouvrage destiné aux Dames et dédié à Mme la comtesse de Beauharnais ». Soi-disant imprimé à Genève en 1788, il se trouvait à Lyon chez Grabit, (in 8). Rempli de citations, souvent plus que légères, il devait, a-t on dit, initier les dames aux mystères de l’amour plutôt qu’à ceux de l’orthographe ! »

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  29. Je tendrais à penser que le Jacques Abeille qui amorça la pompe mystérieuse n'avait d'autre but que de vous instruire, cher Otto, sur l'oeuvre d'un auteur que vous aviez mentionné n'avoir jamais lu, et pour lequel vous aviez exprimé votre curiosité de lecteur futur. Votre premier billet, seul, et les commentaires nombreux qu'il suscita, auront encouragé X à poursuivre sa carrière de fantomas bibliopostal.

    Son goût prononcé pour les pseudonymes féminins interpelle le Sherlock Holmes freudien et permet de compléter le portrait-robot : un libraire aussi bibliophile, prénommé Pierre ou Simon (pré-Pierre biblique), Pierrot, Piotr, Peter, Pedro, connaissant bien le monde de la petite édition, attaché au Sud-Ouest et à la Belgique (par ses origines ?), ayant arrêté depuis peu la cigarette ou la pipe, et aimant se travestir (peut-être discrètement en public : un trait de maquillage ; ou plus ostensiblement dans l'intimité du miroir). Sans doute, a-t-il pris prétexte, dans sa jeunesse, des carnavals et autres soirées déguisées, pour assouvir son penchant vestimentaire... Fouillez, fouillez, cher Otto, dans vos souvenirs : c'est un spectre de votre passé (pas si lointain, qui sait ?) qui hante votre boîte aux lettres !

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  30. En relisant le commentaire de Phil Octets, effectivement ésotérique (mais on en a vu plusieurs, depuis le début de ce Mystère, qui jouaient à ce paradoxe du Menteur…), je m'aperçois que "Mouton à lunettes" avait d'emblée résolu le pseudo-mystère du rosbif.
    Je vous invite donc à relire son commentaire d'aujourd'hui, à 17:42, qui insiste précisément sur les haricots verts mentionnés par ArD, en rappelant le fameux commentaire de Phil Octets :
    « Harry Cover n'est pas Oulipo Terre.
    Et ce n'est pas moi. »

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  31. Cher SPiRitus, permettez-moi de vous reprendre sur ce point du refus du passage à tabac : il ne s'agit pas de cela, mais des acceptions obscènes de la pipe. N'oubliez pas que les dés sont pipés.

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  32. Oui, George, cela m'avait échappé. Mouton à Lunettes condense un peu ses interventions !

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  33. SPiRitus, qu'est-ce qui jaillit donc de votre cigare pour que vous fassiez ficelle de tout le pan de littérature de cet auteur du Sud-Ouest que l'on ne peut soustraire à l'érotisme et au surréalisme aussi diligemment que vous le faites en nous présentant l'Expéditeur comme un travesti tabagique en mal de repentir, expéditeur que vous appelez X (en plus !) et que vous présentez comme le Spectre d'Otto ? La ficelle est un peu grosse, pour ne pas dire pharaonesque.

    Cher Otto, je vois dans cet Expéditeur un bon pharisien atteint d'opusculite aigüe qui, de fil en aiguille, tisse un véritable fil de la Vierge ayant comme point de départ une nouvelle érotique de Jacques Abeille.

    Un peu surréaliste, nous en conviendrons.

    ArD

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  34. @ George WF Weaver : une acception n'empêche pas l'autre, il faut bien compenser le manque... et quel que soit le sens qu'on attribue au mot "pipe", on ne dépasse pas le stade oral.

    @ ArD : Où voyez-vous que je soustrais le grand Jacques au surréalisme et à l'érotisme ? Il est évident que le poète est un familier de la bibliothèque de X. Les autres livres reçus ne me paraissent pas devoir se rattacher au premier, surtout pas le Jean Clair (voir ici, ce que je pense du bonhomme et de sa conception du surréalisme : http://lesfeeriesinterieures.blogspot.com/2008/06/les-critiques-aboient-andr-breton-passe.html). Tout cela nous ramène surtout dans le Sud-Ouest, y compris l'allusion à Maldoror : Isidore Ducasse fit un bout de son lycée à Tarbes, et l'autre bout à Pau. N'est-ce pas d'ailleurs la région aussi d'Otto ?

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  35. Merci bien cher SPiRitus pour ce lien où vous confirmez la teneur consternante des propos de Jean Clair. Je m'étonnais juste que vous ne vissiez aucun fil rouge dans la toile tissée par le biblioposteur.
    Le Jean Clair pourrait bien se loger comme prédateur dans une alvéole du tour d'horizon de la petite édition évocatrice du thème de départ de cette affaire ténébreuse. Ainsi le rapprochement avec Jacques Abeille pourrait aussi passer par les voix de la provocation...

    C'était une idée comme une autre.

    ArD

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  36. Outre l'évocation érotico-spaghettienne soulignée par X (et remarquons que le bouquin est non coupé), la couverture a pu, à elle seule, justifier qu'on le glisse dans une enveloppe à destination d'Ottoland. Le mariage incongru célébré par le titre dont l'auteur prétend découvrir le "sens" est une nouvelle mise en abyme des unions hétéroclites organisées par X depuis quelques mois, et de la signification que nous nous acharnons à leur trouver ; l'intitulé de la collection (envois) et sa marque (une enveloppe) sont des signes transparents et réflexifs de la pratique ixiènne (= de X) ; le nom même de l'auteur se lit peut-être comme une antiphrase, l'abondance d'indices (qui mènent dans toutes les directions et nulle part) obscurcissant davantage le mystère qu'il ne permet de le clarifier.

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  37. À contrario, si on part de l'idée que l'eXpéditeur tenait à envoyer du Jean Clair, l'Échoppe est une maison d'édition qui semble affectionner l'auteur !

    ArD

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  38. Tiens c'est bien calme aujourd'hui.
    Il est vrai que le Mystérieux Expéditeur, à force de donner des indices, a fini par brouiller quelque peu les pistes et épuiser apparamment les ressources - Ô combien grandes - de nos lecteurs. Depuis qu'Otto a reçu le premier envoi (l'ouvrage de Jacques Abeille), il a fallu sans cesse réadapter nos grilles d'analyse pour trouver qui avait bien pu envoyer tout cela. Il faut dire ici que bien peu connaissent Otto comme votre serviteur, et, du point de vue ou je me trouve, je serais bien en peine de trouver un coupable. Faut-il, comme l'insinue SPiRitus, chercher dans le passé du récipiendaire ? Là aussi, se trouvent quelques limites. A vrai dire, pour ma part, je trouve cet expéditeur par trop énigmatique et somme toute assez décourageant. Je pense également qu'il va me falloir un peu de temps et quelques révisions pour essayer d'avoir un plan d'ensemble. Il me faudra d'abord rééxaminer l'ensemble des éléments envoyés, puis ensuite les spéculations captivantes de nos commentateurs. Je ne suis même pas sûr d'arriver pour mon compte à une appréciation satisfaisante. Quant à découvrir la vérité, je crains bien que celle-ci ne dépasse mes maigres compétences et m'en remets gracieusement à la virtuosité de nombre de signataire au-dessus et antérieurement.
    En définitive, me voici dans la même situation qu'Otto.
    J'aimerais bien savoir.

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  39. Tout cela pourrait fournir la matière d'un nouveau volume, dont l'index thématique détaillé nous permettrait peut-être d'y voir plus clair (hormis Jean), car je pense que nous sommes tous un peu perdus.
    Une chose est sûre, néanmoins : si un jour la vérité éclate, cela ne pourra être le fait que d'Otto, puisque l'Expéditeur est forcément quelqu'un de sa connaissance. C'est à lui de tisser ensemble les indices vers la révélation, en s'appuyant au besoin sur les pistes échafaudées dans les commentaires.

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  40. Oui, George, je pense exactement comme vous. Ce ne peut être que le travail d'Otto... Nous ne pouvons qu'être ses suppléants dans la découverte de son aimable tourmenteur.

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  41. Ce qui motive l'Expéditeur dans la confection de ses petits paquets à la douce attention d'Otto me titille plus agréablement que chercher de qui ils proviennent.
    Tout simplement parce que je me doute que la tentative est vaine.

    ArD

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  42. Auriez-vous quelque idée, à ce sujet, chère ArD ?
    Une forme d'initiation épistolaire, ou une tentative pour le pousser à l'asile ?

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  43. Pousser Otto à l'asile me semblerait relever d'une forme de misanthropie : j'exclus cette hypothèse, cher George, car je n'ai rien pour la nourrir.

    Il se dégage une forme d'homogénéité évidente d'un envoi à l'autre, c'est un fait. Avouons que cette affaire ténébreuse donne du grain à moudre au blog et qu'elle pourrait aussi viser les Feuilles du blog par l'intermédiaire d'Otto. Otto ne serait qu'une marionnette dont on tirerait les ficelles ? (Hum !)

    ArD

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  44. Oh laaaaaa...
    Parler d'asile est un peu forcé, je trouve, pour une sorte de canulard que je trouve plutôt sympathique. La preuve, il m'amène des lecteurs et pas des "majorettes" - selon l'expression de Christophe Borhen - et je ne puis sous cet aspect que m'en féliciter. D'autre part, et Otto seul pourrait nous en détromper, mais je ne vois rien de négatif dans ces envois. Inutile de vous dire qu'à ce moment, je n'aurais pas laissé passer une seule allusion à ces envois.
    J'exprime simplement mes voeux auprès du M.E. (Mystérieux Expéditeur) pour qu'il continue dans cette veine. Enfin... s'il pouvait les faire plus simple, ses énigmes...

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  45. Il semble évident qu'ici, on aime le M.E.
    Bien sûr que ces envois n'ont rien de néfaste : il ne fallait pas prendre mon propos trop au sérieux…
    Euh, sinon, pourquoi des "majorettes" ? Des intervenants qui ne font que parader sans rien apporter ?

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  46. Il faut aller voir un billet récent de Christophe Borhen pour comprendre. Mais c'est un peu cela. Le patronage de Pan et de Mercure nous a sûrement mis à l'abri de cette engeance.

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  47. Les choses étant ce qu'elles sont, je n'ai guère eu le loisir d'être présent sur ce blog pour répondre aux diverses questions et suggestions des uns et des autres. Que je remercie du reste de leur sagacité et de leur acharnement de trouver une clé à ce Mystère...

    J'aime à penser que l'hypothèse de SPiRitus selon laquelle c'est suite au succès de l'envoi du Jacques Abeille que le Mystérieux Expéditeur a imaginé cette énigme est fondée. Cela serait tout à fait logique. Tout en ne nous renseignant guère sur son identité : l'on peut toujours résumer par le fait qu'il connaît mon identité et mon adresse. Et la suite de l'histoire nous montre qu'il en sait encore plus sur moi (allusions à Roland, à l'automobile...). Quoiqu'il en soit, même en fouillant dans les recoins de ma mémoire, personne ne correspond au portrait-robot, très pertinent je trouve, que vous avez dressé. Le seul Pierre que je connaisse n'est guère bibliophile et, surtout, ne connaît pas le Tenancier ou Roland. Sans compter qu'il n'a jamais fumé (pour les pipes, je ne sais et ne lui demanderait pas !).

    Cela dit, l'hypothèse de notre chère ArD, le bon pharisien à l'opusculite aigüe, n'est pas à délaisser. En résumé, en partant d'une nouvelle érotique, notre M.E. se fait bien plaisir... Et nous aussi, du reste.

    Après, oui, il y a des choses qui ramènent vers le sud-ouest dans tout cela, mais d'autres aussi vers la Belgique, d'autres encore vers l'Egypte. Pourtant, je n'ai aucune appétence pour le grand écart !

    Alors, George, vous avez raison, on ne peut le nier : l'Expéditeur est forcément quelqu'un(e) de ma connaissance et je semble le mieux à même de découvrir de qui il s'agit. Sauf que je n'ai pas la moindre idée à son sujet...

    Mais ArD a bien raison d'être ainsi titillée : découvrir les motivations de l'Expéditeur n'est pas le moins important. Et peut-être cela nous (me) mènera vers la solution...

    Pour le reste, rassurez-vous tous, cette énigme ne risque pas d'attenter à ma santé mentale, je suis déjà plus timbré que les enveloppes que l'Expéditeur m'envoit... Et, comme le dit le Tenancier, je ne vois absolument rien de négatif dans ces envois. Enfin, quoi ! Je reçois gracieusement livres, cartes postales, écrits drôlatiques, énigmes des plus amusantes. J'aurais mauvaise grâce à me plaindre ! D'autant que cela me permet d'en profiter pour dialoguer avec d'estimables convives.

    En tous cas, je me pose toujours pas mal de questions :
    - pourquoi des timbres sur l'automobile après ceux sur la drogue ou la Norvège ?
    - quid de Stéphanie de Warchouf ?
    - entre les passages érotico-gastronomiques du livre de Jean Clair et la nouvelle de Jacques Abeille, dois-je conclure à une déclaration d'amour ?
    - quelle est la couleur du cheval blanc d'Henri IV ?

    Car, à la finale, tout cela n'est pas très Clair, si j'ose dire.

    Otto Naumme

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  48. À la réflexion, et en revenant au point de départ (comme un CoBrA qui se mord la queue), il semblerait que la solution de ce mystère soit enfantine en même temps qu'elle requiert un travail de bénédictin.
    Au tout début, en effet, nous avons un texte de Jacques Abeille, soit Jacques A., qui évoque immédiatement Jacques a dit : il suffirait de répéter les injonctions (mais lesquelles ?) de l'Expéditeur pour aussitôt toucher au but. Mais c'est aussi Jacques ABeille, comme un abécédaire, ou plutôt un B.A.-BA : il suffit donc d'un rudiment de bagage cognitif pour trouver la solution, à la portée d'un enfant de quatre ans.
    Cependant, malgré ces éléments puérils, on ne doit pas oublier le côté abbaye audible dans le patronyme de l'auteur. La quête est donc censée requérir une sagacité digne de celle du héros du Nom de la Rose

    Y aurait-il dans l'assistance un moine de quatre ans ?

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