Guerre électronique

On sait que le livre électronique n’est guère la préoccupation de ce blog. C’est à grand peine si on a pu aborder le sujet une dizaine de fois ici (sur presque 600 billets, désormais) et rarement pour critiquer le phénomène en soi mais bien pour s’interroger sur les possibles complications et dérives que cela pouvait procurer. Bref, nous ne sommes pas technophobes, mais simplement sceptiques et observateurs. En réalité, l’arrivée de ce nouveau support a fait supposer à quelques personnes que cela allait entraîner de nouvelles pratiques, plus directes, plus conviviales voire plus honnêtes par rapport à ce qui se disait des éditeurs « papier », comme si nous allions, grâce à la magie high-tech nous élever de notre condition mercantile pour évoluer dans la haute atmosphère de l’altruisme, du désintéressement et de l’altérité. On sait pourtant depuis longtemps qu’il existe un décalage perpétuel entre les nouvelles pratiques induites par la technologie et nos mentalités ou nos cultures. On se dégage à peine du néandertalien et on voudrait que nous dépassions déjà le stade d’homo faber.
De notre modeste position de Tenancier, nous disons : « A quoi bon ? » Commençons d’abord à tenir à ce que nous ne devrions jamais renoncer d’être. Ce serait déjà cela.
Illustrons notre propos par des choses bien concrètes, mais pas ici, sur un blog ami. On ne vous en dit pas plus, on vous laisse découvrir la suite de ce billet et les commentaires sur le blog L’exil des Mots.


Voici la liste des billets à consulter dans l’ordre (la lecture des commentaires est fortement recommandée) :
- Auteurs, balancez donc un coup de pied dans la fourmilière !
- Désillusions numériques, analyse succincte et résolutions anciennement nouvelles
- Publie.net : un kolkhoze dans la pure tradition stalinienne
- En guise de synthèse ouverte
- A propos de l’insoutenable médiocrité morale des auteurs de chez qui vous savez et d’ailleurs
- Publie.net : des lecteurs prennent la parole
On gage volontiers que ces billets auront une suite... Quant à nos diverses appréciations sur le livre électronique, on ne se fera pas faute d’y revenir de temps à autre ici même. D’ailleurs on s’est laissé dire qu’il y avait un billet en préparation, déjà.

6 commentaires:

  1. Il y a effectivement. Dès que le dos d'Otto le permettra...

    Otto Naumme

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  2. Mais après un dodo tôt, le dos d'Otto va un poil mieux. Mais il aura bien d'autres choses moins sémillantes à écrire...

    Otto Naumme

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  3. Merci de ce relais, cher Tenancier.
    J'en ignore l'impact mais le fait est que ça fait du bien.
    Et c'est déjà énorme.

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  4. Le Tenancier vous en prie, Bertrand, je suis certain que les lecteurs d'ici iront se rendre compte par eux-même !

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  5. Ils s'en rendent compte, cher Bertrand.
    Mais pardonnez-leur si d'aucuns n'interviennent pas, je n'ai guère d'argument à apporter. Si ce n'est que votre contradicteur me semble un bien médiocre paltoquet...

    Otto Naumme

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  6. Merci pour ces liens et bravo à tous de mettre les pieds dans le plat !

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Ah oui, au fait... Le Tenancier ne répondra plus aux commentaires anonymes. Prenez au moins un pseudo.

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