19 commentaires:
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Au derrière.
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ArD
Mayzencore ?
RépondreSupprimerPlus précisément : à l'aiguillon (par derrière). Ça se corse !
RépondreSupprimerArD
Ben, aux bouquins, aux livres quoi, comme on en connaît tous !
RépondreSupprimerDes machins dont les pages sont imprimées au recto et au verso, pas comme les "liseuses" ou les écrans d'ordi…
(Bon, je reconnais avoir triché : j'ai consulté le Petit Robert, qui est précisément un objet essentiellement opistographe, et ce sous l'œil du Tenancier lui-même…)
À propos de grecs, je dois reconnaître que la plupart de nos bibliothèques recèlent peu d'ouvrages au dos grecqué, pour la bonne raison qu'ils ne sont pas reliés…
Vous vous empâtez, les enfants, vous devenez paresseux !
RépondreSupprimerLa meilleure réponse provient de Facebook (ou je mets toujours un lien vers le billets de ce blog). Je vous la livre ci-dessous. Je ne vous donne pas pour l'instant le nom de l'auteur car je l'ai sollicitée et elle ne ma pas répondu pour l'instant. Néanmoins, je pense qu'elle ne m'en voudra certainement pas de l'avoir fait.
"C'est un mot composé de l'adverbe όπισθεν = derrière et le verbe γράφω = écrire
-Utilisé lorsque quelqu'un donne de l'argent à quelqu'un d'autre par chèque.
L'éditeur signe à l' arrière du chèque et demande à la banque de verser au détenteur le montant indiqué.
Le chèque donc est οπισθογραφημένο = opistographe
[à mon avis ce mot n'est pas un adjectif , si non un sustantif , mais le niveau de mon français ne me permet pas de parler avec confiance.)
-La signature de l'artiste est sur le dos d'une œuvre d'art
C'est l'utilisation la plus courante du mot.
En ce qui concerne les livres, je ne sais pas quoi dire..."
L'apparente paresse se destinait à laisser place à d'autres joueurs, cher Tenancier.
RépondreSupprimerPermettez-moi de rechigner un peu devant ce que trouvez être "la meilleure réponse". À moins que l'argument nous soit étayé, je ne vois absolument pas ce qui autoriserait à se limiter à cette restriction qui touche aux chèques. Il me semble que c'est emploi parmi d'autres d'un écrit dit opistographe, comme on parlerait d'un écrit olographe.
Le dictionnaire des structures du vocabulaire savant indique cet emprunt au grec datant du XVIe siècle. L'anatomiste Cuvier parlera au XIXe d'opisthognathes (!)
ArD
Cher Yves , merçi beaucoup pour l’ accueil!
RépondreSupprimerIl semble que tout a commencé à partir du manque d’ espace et de
l’habitude des Grecs de composer des nouveaux mots utilisant les connus
( dès l’ antiquité jusqu’ à nos jours ).
Archibald Thomas Robertson , (6 Novembre 1863 - Le 24 Septembre, 1934),
fait réfèrence au mot ‘ οπισθόγραφον ‘ dans son livre
‘Grammaire du Nouveau Testament à la lumière de la recherche historique’
“Dans et derrière." Description d'un rouleau comme ça dans Lu 04:17, pas un codex
comme certains chercheurs le pensent. Habituellement, ces rouleaux de papyrus ont été
écrits seulement à l'intérieur, mais celui-ci était si plein ,qu'il a été écrit également sur la
face arrière (όπισθεν), et qu'il était donc un οπισθόγραφον “
http://www.stepbible.org/index.jsp?debug#!__/0/passage/0/RWP/Rev%205/NHV/__/1/passage/0/ESV/Mat%201/NHV
Puis , au milieu du 19ème siècle, lors de la création de l'Etat grec,et après 400 ans d’ occupation par les Turcs, le «Manuel de droit commercial grec est publié en 1838,et le « Manuel de comptabilité des municipalités » en 1852.
Dans ce deuxième livre il y a l'explication de notre mot :
“Υστερόγραφον :Principalement ce qui est écrit sur le dos du chèque de banque,
soit comme une preuve que le chèque est
payé, soit comme un transfert à une autre personne. Et, en general, une note sur le dos d’ un document, qui est en relation avec le contenu de celui-ci “
[Page 23]
http://books.google.com.ar/books?id=-r1FAAAAcAAJ&pg=PA27&lpg=PA27&dq=
Anonymous, je n’ai pas écrit que le mot est utilisé exclusivement pour les chèques bancaires, mais aussi pour les oeuvres d’ art, ( de peintures,
de dessins, de poèmes manuscrits etc. ), qui portent la signature de l’artiste, ou une dédicasse à l’ arrière.
et..., je sais quelques mots avec ce
‘préfixe ‘, mais
opisthognathes ( !!!! ) ,c’ est vraiment la première fois que j’en vois,
merçi !
Merci Maria pour ces éclaircissements et pardonnez-moi de n'avoir point tenu compte du second tiret de votre commentaire (où il était question des œuvres d'art).
RépondreSupprimerLe sens concernant les chèques apparaît comme étant l'acception d'un mot qui, finalement, signifie toujours "verso" et par méthonymie "recto verso" pour un manuscrit.
Merci à vous !
ArD
Opisthognathe : Adj. et subst. Fam.[PATHOL.] Ce dit d'une personne asociale qui, pour se dégourdir l'esprit, va dans sa librairie fétiche pour dédicacer le recto du dernier plat des reliures à l'insu du libraire.
RépondreSupprimerV.
Pour peu que le libraire soit un tantinet opisthoglyphe, l'opisthognathe pour s'en mordre les doigts (!)
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ArD
Monsieur Alline, pas pédant du tout, nous salut.
RépondreSupprimerCe papyrus d'Arsinoé provenait peut-être de l'Attique ; il servait à envelopper une momie (Beaucoup de pages précieuses, et même de livres, ont été préservés ainsi de la destruction par le hasard de leur enfouissement. Tantôt, comme dans le cas actuel, on réunissait des papyrus mis au rebut, on les humectait et on les comprimait à la forme du corps ; ces cercueils de carton, fait pour les gens de modeste condition et quelquefois aussi pour les animaux sacrés, étaient ensuite séchés et peints. D'autres papyrus ont été déposés dans les tombes, pour la joie des morts qui emportaient avec eux leurs auteurs favoris. On en découvre d'autres dans les ruines des villes abandonnées, ou bien au fond des tas d'ordures.) Le texte du Lachès est écrit au verso d'un document ; bien d'autres pages retrouvées sont dans le même cas, et ces exemples prouvent une fois de plus que le papyrus était alors assez cher et assez rare ( Nous aurons plus tard à citer un fragment du Gorgias écrit des deux côtés d'un papyrus (opisthographe) ), et que le possesseur l'économisait extrêmement. Les exemplaires de ce genres sont ordinairement des copies privées. On a fait remarquer avec raison que certains rouleaux opisthographes (Tel un rouleau du IIIe s. avant notre ère, porte au recto un discours de Lysias, au verso des morceaux choisis d'Euripide et autres poètes.) ou même écrits au verso étaient vraisemblablement des livres proprement dits, et que tous
les livres n'étaient pas soigneusement édités, calligraphiés, et écrits d'un seul côté ou du meilleur côté. Mais, dans le cas présent, on ne peut hésiter. Le papyrus du Lachès et le papyrus du Phédon sont des copies privées. Les extraits contenus dans ce dernier sont tirés de passages particulièrement émouvant et propres à fortifier l'âme ; d'après l'ingénieuse conjecture de M. L. Campbell, ces Morceaux choisis auraient donc appartenu à un soldat, qui les avait copiés à son usage et les portait avec lui comme d'autres porteront la Bible ou l'Imitation.
Henri Alline, Histoire du texte de Platon. Chapitre III -Nos premiers papyrus.
P.S. Petite canaille de V., vous vouliez plutôt dire Opisthopathe, il me semble.
Oh! le goût des vieux-nouveaux mots !
RépondreSupprimerPlaisir.
Et dire que je m'étais mis dans la tête d'arrêter ce blogue. Faut-il être stupide...
RépondreSupprimerMerci pour ces moments de plaisirs !
Hé ben ! Maltraiter les mouches comme ça, ce n'est pas bien (!)
RépondreSupprimerPar derrière en plus...
Vous n'êtes rien qu'un jaloux, Bertrand !
RépondreSupprimerOui, ça je veux bien, il n'y a pas grand chose de plus humain que la jalousie...
RépondreSupprimerMais de quoi ?
Je plaisantais en reprenant la réplique favorite d'Otto.
RépondreSupprimerMoué itou, i piésantaiss, Yves.
RépondreSupprimerEt à propos d'Otto, est-il en villégiature dans les bras d'une douce égérie qu'on ne l'entend plus ?
Non, très cher Bertrand, j'en reviens, de villégiature. Mais le travail me réclame (et je ne sais résister au doux son de sa voix...).
RépondreSupprimerMais vous remarquerez que ce cher Tenancier montre bien qu'il en est jaloux, de mes fameuses répliques. La différence étant que les miennes sont originales, lui se contentant d'en utiliser des répliques, de mes répliques.
Otto Naumme